Discussion:Tramway de Cherbourg

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

Un doute m'étreint. En faisant quelque recherche, j'ai été amené à me demander si la ligne Cherbourg - Urville-en-Hague était une vraie ligne de chemin de fer ou si il s'agissait seulement d'une ligne du réseau de tramway de Cherbourg. Si on est dans le deuxième cas de figure, il serait peut-être judicieux de fusionner les deux articles. --Karldupart (d) 24 mars 2010 à 19:57 (CET)[répondre]

Je cite ce que j'ai qui ne me semble pas d'une clareté exagérée :
Roger-Jean Lebarbenchon, La Hague, de la Belle époque au nucléaire et à l'euro :
« Les années précédant la tourmente de 1914 étaient propices aux initiatives. L'ouverture d'une ligne de chemin de fer de Cherbourg à Nacqueville ne fut que la dernière à ravir bien des gens et à conduire à la plage et à Landemer des amateurs de bon air et de plaisirs bon enfant. L'affaire, il est vrai, aurait pu voir le jour plus tôt. On y pense depuis 1898 lorsqu'au CG de la Manche, il est question d'étudier la création de lignes à voie étroite, d'un mètre, de Cherbourg à Barfleur, et de Cherbourg à Landemer. Le conseil municipal de Nacqueville rechigne. (...) Deux ans plus tard, réflexion ou raison du plus fort, le projet initial est adopté. En fin de compte, les haltes de la rue du Nez et de la Charrière rendront service. Quant au terminus provisoire, (car on envisage de pousser jusqu'à Landemer), il tombe pile à côté du Village Normand, à deux pas de la Poste. (...) Grand événement quand le 13 avril 1911, le train soufflant joyeusement sa vapeur arrive en gare. En quarante minutes, on parcourt tranquillement les dix kilomètres qui nous séparent de Cherbourg. (...) Moins de deux ans après l'Armistice, nouvel événement que salue Le Cherbourg-Eclair : "L'inauguration du nouveau réseau éléctrique d'Urville a été un succès sans précédent. L voitures ont été prises d'assaut par le public heureux de faire la délicieuse promenade dont il était depuis si longtemps privé (...)". Hélas pour le tram, les véhicules automobiles ne tardent pas à le concurrencer. La vie des petites lignes est courte. En 1919, le conseil municipal avait refusé de subventionner un service d'autocars affirmant sans trop de bonne foiqu'il ne voyait pas les avantages de l'auto Il cherchait surtout à garder le tram. En 1931, pour faire face aux problèmes d'exploitation, les tarfis augmentent. Le conseil proteste mais comme d'habitude on ne l'écoute pas. Le 1er octobre, c'est le conseil général qui jette l'éponge : on va remplacer le tram par les autocars. »
120 ans en Cotentin, La Presse de la Manche
« Car à peine descendu du tramway [électrique] à Equerdreville, on peut désormais reprendre le train jusqu'à Urville-Nacqueville. (...) Le tramway nous porte à 11 kilomètres de Cherbourg. »
Il semble y avoir confusion entre le terme tramway et train', mais le tramway cherbourgeois, géré par la CTC, et la ligne d'Urville, lancé par le CG50 apparaissent bien comme 2 lignes différentes.
Pourtant : « Le tramway allait de Tourlaville à Urville.
Bref, c'est un peu le bordel... HaguardDuNord (d) 27 mars 2010 à 12:49 (CET)[répondre]
Hum, c'est aussi clair que la Manche un jour de tempête. Pour la confusion entre train et tram, c'est assez normal. On a le même phénomène pour les Chemins de fer du Calvados. Le dernier article que tu as cité semble toutefois me donner raison en partie :
  • « Albert et Yvonne Trohel ont tous les deux travaillé pour la compagnie des tramways de Cherbourg »
  • « Le tramway allait de Tourlaville à Urville. De La Place de Tourlaville on descendait jusqu’à l’Octroi, rue du Val de Saire on passait le pont tournant, place du Château, rue Albert Mahieu, François la Vieille, on tournait rue Grande Vallée et on filait vers l’arsenal et l’hôpital Maritime, le hameau de la mer à Équeurdreville-Hainneville, Querqueville jusqu’à Urville de Cherbourg ».
Alors je veux bien que la femme de Bébert soit un peu âgée, mais elle n'est pas gâteuse et il semble bien qu'elle conduisait un tram du réseau géré par la compagnie des tramways de Cherbourg.

Enfin il y a cet article de Wikimanche (Transports à Cherbourg) : « En 1914, le service vapeur des lignes de banlieue fut suspendu. Seule la desserte de centre ville électrique fut maintenue. Après la Grande guerre, il fut enfin décidé d'électrifier la totalité du réseau. Les travaux engagés dès 1919, prirent fin en juillet 1920. Le réseau atteignait alors une longueur de 16,5 km avec 22 arrêts facultatifs (ex: Les Mielles, les Flamands, avenue Carnot...) et 13 arrêts obligatoires (ex: place Henry-Gréville, octroi de Tourlaville, octroi d'Équeurdreville...). Il y eut ensuite un prolongement entre Querqueville et Urville.

De plus, l'article sur la ligne Cherbourg - Urville prétend que la ligne a appartenu à RFF. Si tel était le cas, elle apparaitrait dans le tableau de nomenclature que j'ai eu grâce à Phyls. Or, je n'en ai aucune trace. J'ai le plan complet des voies de la gare de Cherbourg en 1957. Aucune trace non plus d'une ligne autre que celles desservant le port.

Ma foi, je ne sais que décider parce que toutes ces infos me paraissent contradictoires. Mais ça me parait bizarre qu'il y ait eu deux lignes différentes passant par les mêmes communes. Je ne sais pas si les délibérations du CG de la Manche sont dispo sur Gallica comme le sont celles du Calvados. Ça vaudrait le coup d'aller y faire un tour. On aurait ainsi une source officielle qui nous donnerait la solution définitive. --Karldupart (d) 27 mars 2010 à 14:30 (CET)[répondre]

Alors j'ai trouvé ça après une recherche rapide : [1]. Alors pour commencer, il est fait mention, dans chaque document que j'ai consulté, de la ligne de Querqueville à Urville. Donc il ne semble pas qu'elle ait à l'origine était jusqu'à Cherbourg même. Elle n'a pas été construite par la CTC, mais à un moment (quand ?), elle est passée sous son contrôle. Et à la lecture du témoignage d'Yvonne Trohel, il semble aussi que la ligne ait été purement et simplement annexée au réseau au moins pendant la Seconde guerre mondiale. D'ailleurs dans les années 1930, on trouve déjà une ligne de bus Cherbourg - Querqueville - Urville exploitée par la CTC... --Karldupart (d) 27 mars 2010 à 14:59 (CET)[répondre]

Attention pour l'article de Wikimanche, je vais poser la question là bas, mais il est en partie basé sur les articles de WP. Je pense que chemin de fer et tram ont existé en parallèle. Il me semblait avoir lu que le train Paris-Cherbourg se prolongeait par un direct pour Urville, station en vogue pendant quelques dizaines d'années avec des peintres et des princesses. Mais je ne retrouve rien. Une ligne Querqueville-Urville existe en 1911. Sur Wikimanche, on parle d'un agrandissement du tramway cherbourgeois desservant Urville et Nacqueville après 1920. Or en 1919, la ligne de tram spécifique existe. Donc l'agrandissement se serait-il fait par l'absorption de cette ligne par la compagnie des trams cherbourgeois ? En même temps, on lit que la courte ligne du tramway Querqueville Urville est cédèe par les Chemins de fer de la Manche (CFM) au TEC (?) en 1910. HaguardDuNord (d) 27 mars 2010 à 15:12 (CET)[répondre]
Je me méfie toujours de sources du type Wikimanche. C'est pour ça que je n'ai rien entrepris sans avoir une source officielle et sans en avoir discuté d'abord avec des gens qui s'y connaissent mieux. Personnellement, je ne connais pas du tout Cherbourg. J'y ai passé 30mn, une fois dans ma vie. Donc je suis arrivé au bout de mes capacités sur le sujet. Mais je voulais juste porter l'attention des contributeurs compétents sur ce problème. J'espère que tu pourras faire quelques recherches et enfin éclaircir le sujet. À ce que j'en ai compris, cette courte ligne à voie métrique a été incorporée assez rapidement au réseau CTC. Il me parait donc judicieux de fusionner les deux articles, plutôt que d'avoir deux ébauches d'article. Si jamais tu découvres qu'il a aussi existé une ligne à écartement normal comme semble le suggérer l'article sur la ligne Cherbourg - Urville-en-Hague, les deux articles doivent donc rester séparés. C'est mon humble avis. Je vais toutefois faire une demande sur le portail des chemins de fer pour savoir si quelqu'un a plus d'infos sur cette ligne mystère dont on ne retrouve pas de trace. --Karldupart (d) 27 mars 2010 à 17:58 (CET)[répondre]
30 minutes à Cherbourg ! Pauvre homme, ça ne peut suffire à la vie d'un homme ! Émoticône Je suis pense comme toi. en revanche, je ne comprends pas cet ajout : Vu que Urville est au Nord-ouest, je ne vois pas comment elle peut traverser la nationale 13 et remonter sur Montebourg... Cordialement. Tant que j'y pense, il est possible que cette ligne est pour départ la gare du Tue-vacques (Cherbourg-Barfleur) qui se trouve en face la garde du Cherbourg-Paris, d'ou l'absence de trace dans tes plans. Mais que tu n'es sur le plan de 1957 que des lignes desservant le port, et pas les lignes qui desservent l'arsenal et le fort de Querqueville, m'étonne. HaguardDuNord (d) 27 mars 2010 à 18:48 (CET)[répondre]
Mais j'ai bien aimé le peu que j'ai vu Émoticône sourire. Pour le rajout, c'est juste un copier/coller à partir de l'article liste des voies ferrées de la Manche. Il y avait pas mal de maigres développements sur cette page, alors que les articles liées étaient quasiment vides. Quand je l'ai retravaillé, j'ai donc rapatrié ces fameux développements dans les articles en lien pour transformer l'article en ce qu'il était selon sa dénomination : une liste. En voilà l'explication. Après, je ne sais pas du tout à quoi cela fait référence. J'ai demandé de l'aide sur le portail des chemins de fer. J'espère qu'ils auront des références à nous offrir. Je dis nous, parce que cette histoire mystérieuse titille ma curiosité Émoticône.--Karldupart (d) 27 mars 2010 à 21:54 (CET)[répondre]