Discussion:Saint-Palais (Pyrénées-Atlantiques)

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Commentaire[modifier le code]

Je suis à la fois le rédacteur des modifications supprimées par Harrieta171 et l'auteur de l'article du site qu'il met en référence dont je sis le webmestre. Mais il ne pouvait pas le savoir. Je lui propose donc de rétablir la modification que j'avais faite. Louis Mollaret, alias Ferpel ou LfeM

J'ai reverté le passage suivant qui une copie au moins partielle de ce site

Saint-Palais n'est pas située sur le GR 65. Par contre la ville est citée par le dossier d'inscription de monuments francais au Patrimoine mondial qui la situe sur la via Podiensis du Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
D’autres lieux remarquables sont mentionnés dans le dossier avec Saint-Palais, sans distinction particulière, en particulier Olhaïby, Soyarza, le gué de Quinquil. La demande française s’appuie sur les propositions du docteur Clément Urrutibehety , l’un des pionniers du tracé de chemins dès les années 1960. C’est lui qui a posé la croix de Gibraltar et en a fait le carrefour historique des trois chemins du Puy, de Vézelay et de Tours. Le dossier déclare la croix de Gibraltar « sur la voie secondaire du GR 65, de Saint-Palais à Ostabat ».
De fait, la carte IGN au 1/25000 (1445 O), datant aussi de 1997 propose le tracé suivant du GR 65 : d’Aroue, il gagne Olhaïby puis Larribar-Sorhapuru et traverse la Bidouze près du hameau d’Etchartia (et non au gué de Quinquil), juste avant d’arriver à la croix de Gibraltar. Il continue par une vieille draille qui monte droit à la chapelle de Soyarza, lieu de pèlerinage à la Vierge toujours en vigueur, puis redescend vers Saint-Nicolas d’Harambeltz avant d’atteindre Ostabat. La carte IGN au 1/50000 qui accompagne le dossier reproduit exactement le même tracé. C’est à peu près le chemin utilisé aujourd’hui, qui ne passe plus par Olhaïby et toujours pas au gué de Quinquil, monument historique à l’abandon. Les pèlerins venant du Puy n’empruntent pas la voie secondaire chère au docteur Urrutibehety qui les ferait passer dans son fief de Saint-Palais
Il est d'ailleurs vain, ici comme partout de rechercher des chemins historiques. Au temps d'Aimery Picaud, le détour était impensable, Saint-Palais n'existant pas. Il n'y avait que Garris, à 3 km à l'ouest, au sommet de la crête (qui pourrait avoir été Carassa, sur la voie romaine Bordeaux - Astorga).
Saint-Palais mérite largement que le GR65 fasse pour elle le même détour que celui qu’il fait pour la croix de Gibraltar ! Malheureusement, seuls les pèlerins venant par la voie de Tours passent aujourd’hui par Garris, un quartier de Saint-Palais où, toujours selon le docteur Urrutibehety, est une maison dite Pelegrinia, peut-être une ancienne auberge. Entre Garris et Saint-Palais, un rond-point moderne a recueilli la statue monumentale d’un malheureux pèlerin qui tourne le dos à Saint-Palais… Où va-t-il, dépouillé de son chapeau qu’on lui a volé ?
Saint-Palais offre pourtant aux pèlerins un gîte magnifique, aménagé par la ville dans un ancien couvent de Franciscains et géré par l’association Saint-Jacques locale. Ce lieu pourrait devenir un point de départ qui permettrait de désengorger Saint-Jean-Pied-de-Port tout en constituant une excellente mise en jambe aux pèlerins qui commencent leur périple et leur rendrait la montée de Roncevaux moins pénible. Et ils pourraient ensuite passer par le gué de Quinquil ! Sur la carte, un quartier Saint-Jayme ne peut manquer d’intriguer : il s’agit de terrains qui ont été donnés à la ville par un Frédéric de Saint-Jayme, membre d’une vieille famille de la région. Une rue de la ville porte d’ailleurs son nom et les armes parlantes de la famille comptent bien sûr des coquilles Saint-Jacques. On pouvait les admirer dans le petit musée du pèlerinage, créé par le docteur Urrutibehety. Ce musée est aujourd’hui fermé, mais un projet de rénovation promet de le placer dans le couvent des Franciscains, ce qui permettrait aux pèlerins, même fatigués, de le visiter lors de leur étape.

--Harrieta blabla 29 septembre 2009 à 11:22 (CEST)[répondre]