Discussion:Saint-Martin-sous-Montaigu

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Antoine ROUSSOT, ancien maire de Saint Martin sous Montaigu.[modifier le code]

Antoine ROUSSOT, ancien maire de St Martin sous Montaigu.

« Mercredi 21 février 1951, la population de Saint Martin tout entière ainsi que de nombreuse personnes des communes voisines, avaient la douleur de conduire à sa dernière demeure Monsieur Antoine Roussot, son ancien maire et son dévoué président du Syndicat Viticole. Parmi l’assistance, nous avons noté la présence de Monsieur Marcel Isaïe, maire de Saint Martin entouré de son conseil municipal ; Monsieur de Jouennes, maire du Bourgneuf-Val-d’Or ; Monsieur le docteur Saint Aroman, maire de Saint Denis de Vaux ; Monsieur Mellenotte, maire de Mellecey ; Monsieur Plassard, ancien maire de Mellecey ; Monsieur Derain, ancien maire de Saint Denis de Vaux ; Monsieur Demaizière, ancien maire de Morey ; Monsieur Henri de Suremain, Président du Syndicat Viticole de Mercurey ; Monsieur Perrot, président des « Amis de l’Ecole » ; puis la Société de Secours Mutuels, le Syndicat des vignerons la « Saint-Vincent », une délégation en uniforme des pompiers de Mellecey ; les Anciens Combattants ; tous les enfants des Ecoles sous la conduite de Monsieur Pautet, instituteur.

Au cimetière, Monsieur Marcel Isaïe et Monsieur Jeannin Naltet rendirent successivement hommage à la mémoire du défunt, en rappelant d’une part son difficile rôle de maire pendant la guerre et l’occupation allemande et, d’autre part, son dévouement inlassable pour la cause de nos vins au sein des grandes associations viticoles de Saône-et-Loire et de Bourgogne.

Dans le pays, c’est la consternation. On n’arrive pas à admettre la mort de cet homme de bien, bon, affable et fin, emporté à 56 ans par un mal terrible que l’on savait hélas sans remède. Chacun en lui perd un ami, les vignerons particulièrement. Président de leur syndicat, depuis sa fondation, en 1922, payant de sa personne, souvent de ses deniers et toujours de son temps, Monsieur Antoine Roussot, avait fait son idéal de la défense des vins fins de nos coteaux.

A l’issue d’un long procès, le Tribunal de Chalon sur Saône rendait enfin un arrêt accordant le bénéfice de l’appellation contrôlée « Mercurey » aux vins fins de Saint Martin sous Montaigu. Ne l’oublions jamais. Ce résultat fondamental, source actuelle de notre vie et de notre gloire ; c’est tout particulièrement à l’œuvre tenace de Monsieur Antoine Roussot, assisté de quelques rares viticulteurs que nous le devons.

Il a su nous tracer la voie avec netteté, et le plus bel hommage que nous puissions maintenant rendre à sa mémoire, c’est de nous efforcer de continuer son œuvre sans défaillance ».

Source : « Le Courrier de Saône et Loire du 22 février 1951 »