Discussion:Roger du Plessis-Liancourt

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Deux articles attribuent une même réplique à deux personnes[modifier le code]

Bonjour, « Je ne suis pas d'assez bonne maison pour être votre femme, mais de trop bonne maison pour être votre maîtresse. » L'article disait que cette réplique était rapportée par Tallemant des Réaux. J'ai préféré supprimer l'attribution à Tallemant et mettre au conditionnel, car je n'ai pas trouvé la phrase dans les Historiettes. Tallemant dit seulement qu'Antoinette a « résisté aux poursuites amoureuses » d'Henri IV. Les Historiettes de Tallemant des Réaux, éd. Montmerqué, chez Levavasseur, t. I, p. 166, note 2, et p. 167. Selon la note 2, Choisy dans ses Mémoires est plus bavard que Tallemant sur l'anecdote. Par ailleurs, la même réplique est attribuée dans l'article Catherine de Parthenay à la fille de celle-ci, Catherine de Rohan : « Sire, je suis trop pauvre pour être votre femme, et de trop noble famille pour être votre maîtresse. » Il serait bon qu'on arrive à sourcer dans l'un ou l'autre article, afin de ne pas attribuer la phrase à deux personnes. Cordialement, Galvanoplastie rédhibitoire (discuter) 30 mai 2018 à 15:34 (CEST)[répondre]

La réplique était attribuée par certains à Antoinette de Pons et par d'autres à Catherine de Rohan, et on ne sait trop si l'une des deux l'a réellement prononcée. Voir Yves Coirault, dans Saint-Simon, « Pléiade », 1983, t. I, p. 321, note 2 ; et 1985, t. IV, p. 739, note 11. Catherine de Rohan (1578-1607) est l'épouse de Jean II de Palatinat-Deux-Ponts, si j'en crois ce dernier article (dont les indications diffèrent un peu de celles de l'article Catherine de Parthenay). Coirault, t. V, p. 542, note 6, renvoie lui aussi aux Mémoires de l'abbé de Choisy pour ce qui concerne Antoinette de Pons : t. II, p. 213. Il faudrait donc appuyer sur le conditionnel et préciser que Catherine de Rohan est également en lice pour avoir dit cela. D'autre part, cette anecdote serait peut-être plus à sa place dans Antoinette de Pons que dans le présent article. Galvanoplastie rédhibitoire (discuter) 30 mai 2018 à 23:40 (CEST)[répondre]
Transféré la réplique dans Antoinette de Pons. Galvanoplastie rédhibitoire (discuter) 7 juin 2018 à 12:24 (CEST)[répondre]

Proposition de renommage[modifier le code]

L'article s'appelle « Roger du Plessis, duc de Liancourt ». En réalité, notre homme est duc de La Roche-Guyon (parfois écrit La Rocheguyon), même si ses contemporains l'appellent volontiers « duc de Liancourt ». Il est seigneur de Liancourt. En août 1673 (un an avant sa mort), il devient marquis de Liancourt. Voir Christophe Levantal, Ducs et pairs et duchés-pairies laïques à l'époque moderne : 1519-1790, Paris, Maisonneuve et Larose, 1996, p. 693. Je me dis que le titre actuel de l'article peut induire le lecteur en erreur. Je propose de renommer en « Roger du Plessis-Liancourt », nom sous lequel il est le plus souvent désigné dans les sources. Ça nous fait d'ailleurs observer une recommandation de Wikipédia : éviter les titres nobiliaires dans les titres d'article. Qu'en pensez-vous ? J'expliquerai bien évidemment dans l'article l'affaire du vrai titre et du titre « par manière de dire », en sourçant. Galvanoplastie rédhibitoire (discuter) 1 juin 2018 à 22:54 (CEST)[répondre]

Non sourcé : engagement durant la Fronde et rancune de Louis XIV[modifier le code]

La version du 7 février 2018 disait dans l'intro : « Ayant adopté le parti de la Fronde, il tomba en disgrâce et se convertit au jansénisme. » Et dans le corps de l'article :

« Pendant la Fronde, il prit le parti du cardinal de Retz contre Mazarin et la reine Anne. Une fois l'insurrection matée, Louis XIV refusa de le gracier et il dut se retirer sur ses terres de Liancourt. »

Ça ne me paraît pas impossible, mais je ne trouve aucune source. Retz ne mentionne Liancourt que cinq fois dans ses Mémoires, et très vaguement, sans lui attribuer un rôle actif. Tout juste apprend-on que les Liancourt sont des amis intimes de son père (p. 260 et 864 de « Pléiade »). De son côté, Saint-Simon évoque la disgrâce de François VI de La Rochefoucauld pour cause de Fronde. Tout de suite après, il dit que « M. et Mme de Liancourt étaient noircis d'un autre crime… » Leur disgrâce provient, selon Saint-Simon, du refus de Jeanne d'être dame d'honneur de la reine et de l'attitude de Liancourt qui n'exerçait plus sa charge de premier gentilhomme de la Chambre bien avant de l'avoir quittée (« Pléiade », t. IV, p. 724). J'ai préféré supprimer toute allusion à la Fronde. Merci à qui aurait une source… Galvanoplastie rédhibitoire (discuter) 7 juin 2018 à 22:26 (CEST)[répondre]