Discussion:Querelle du coloris

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Je n'ose modifier un article qui propose une rédaction claire, dans un domaine où ma compétence est sans doute insuffisante ; mais, dans les premières pages du livre de de Piles cité dans l'article et disponible sur Gallica, l'auteur annonce que le dialogue résume les débats tenus pendant les conférences de l'Académie royale de peinture et de sculpture. Ce qui renvoie au texte de ces conférences. Les éléments de la querelle se trouvent en effet dans les Conférences de 1667, publiées par Félibien (première conférence par Lebrun sur le dessin et seconde par Ph. de Champaigne sur le coloris). De Piles a probablement trouvé le second trop tiède en faveur du coloris.

Au dix-neuvième siècle, la querelle ne me semble pas se poser dans les termes annoncés, bien que je ne doute pas que des sources secondaires puissent la présenter ainsi. Personne, je crois, ne remet en cause les qualités de dessinateur exceptionnel de Géricault. Ce qu'Ingres lui reproche, c'est sa touche reconnaissable. Pour lui, l'artiste doit disparaître du tableau, dans un fini lisse (voir ses Écrits sur l'art). D'autre part, des critiques modernes, après analyse iconologique de la production d'Ingres, le rapprochent du courant romantique. De ce point de vue, la querelle se poursuit, après la mort prématurée de Géricault, entre Ingres et Delacroix, dans le romantisme. Les oppositions dessin-coloris comme priorité dans la technique picturale et classicisme-romantisme dans la thématique avec la préférence, soit pour la raison et l'ordre social, soit pour le pathos et l'individu, peuvent parfaitement se différencier. Si elles sont liées, il faut alors, à mon avis, indiquer qui les lie et pourquoi.

PolBr (d) 5 juin 2013 à 22:15 (CEST)[répondre]

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Bonjour

Les deux articles portent sur le meme sujet, c'est à dire un débat théorique entre les tenants de la couleur représentés par les Rubennistes ou Rubeniens (rapport à Pierre Paul Rubens), contre les tenants de la primauté du dessin représentés par les Poussinistes ou Poussiniens (de Nicolas Poussin) qui s'est déroulée à partir de 1671. L'ouvrage de base sur le sujet s'intitule d'ailleurs Rubens contre Poussin : la querelle du coloris dans la peinture française de la fin du XVIIe siècle réalisé sous la direction d'Hélène Portiglia, catalogue de l'exposition qui s'est déroulée en 2004 au musée des Beaux-arts d'Arras [1]. Le titre correct étant Querelle du coloris. En vous remerciant de votre attention Kirtapmémé sage 12 novembre 2019 à 17:47 (CET)[répondre]

Bonjour, oui, les articles sont bien à fusionner. Je vais regarder les sources que je peux trouver pour déterminer le nom à garder, mais effectivement, il y a deux articles sur le même sujet. Attention aux informations contradictoires. — Daehan [p|d|d] 12 novembre 2019 à 17:57 (CET)[répondre]

Bonjour. Même sujet au départ en effet. L'ouvrage fondamental pourrait aussi bien être Jacqueline Lichtenstein, La couleur éloquente : Rhétorique et peinture à l'âge classique, Paris, Flammarion, , sans préjuger de l'intérêt des autres. Le titre Querelle du coloris est moins allusif ; en posant le débat dans des termes généraux, il permet d'aborder les résurgences des argumentaires. En effet, la question de la primauté du dessin ou de la couleur ressort dans les discours partisans de l'opposition classicistes contre romantiques (Ingres, Delacroix). PolBr (discuter) 12 novembre 2019 à 20:32 (CET) Fait. Une relecture serait pas de refus, les deux textes est bonne qualité, c'est un peu compliqué d'éviter le redite. Tarte 11 janvier 2020 à 01:02 (CET)[répondre]