Discussion:Prisons de la Roquette

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Bonjour a tous, une simple question qui ouvre une série de questionnements supplémentaires, plus larges et absolument nécessaires. "les révoltés de la Commune en 1970", citation de l'article, la Commune de Paris se déroule en 1971... Cette erreur est elle anodine et anecdotique pour le rédacteur de cette article ? Témoigne elle d'un niveau de connaissance ou de simples vérification largement inférieur à l'ambition de l'auteur ? Comment cette erreur peut-elle n'être pas encore relevée ? Si l'article, en l'occurence participatif et bénévole témoigne surement d'un initiative impliquée et louable, quelles peuvent en etre les conséquences en terme d'erratum reconduit concernant l'histoire générale des répréssions d'état ? Comment la Commune peut-elle si facilement et globalement tombée dans la sous-information et la sous-médiatisation qui la caractérise si tristement au sein de l'Histoire Française officielle ? Encore une preuve d'une politisation si flagrante de cette dernière ?

Syds

Après un recherche encore bien sommaire, cette erreur apparente renvoie à des élargissements intéressants. Si l'auteur de l'article fait référence au prémices de la Commune durant l'automne 1970, il faudrait pouvoir trouver des traces de fusillés communards durant cette période, ce que je n'ai pu voir confirmer pour l'instant, confirmation a produire pour la qualité de cette discussion et la mémoire des répressions d'état. Mais le plus étonnant et notoire reste que les fusillés de la Roquette auquels il fait surement référence, et qui le furent bien en 1971, étaient non pas des révoltés du mouvement communards, mais bel et bien leurs otages, Monseigneur Darboy, archevêque de Paris, l'abbé Deguerry, curé de la Madeleine, des pères Allard, Clerc, Ducoudray, et de Bonjean, président de la cour de cassation. En effet le fait le plus remarquable concernant La Roquette durant la Commune de Paris, reste qu'elle en fut le dernier bastion !!

Syds

Bonjour, l'erreur a été rectifiée. Cependant, malgré cette jolie leçon de morale sur la sous-information, je me suis permis de renvoyer à une triste page de notre histoire qui eut lieu voici presque 140 ans et non une simple quarantaine d'années comme vous semblez le penser en évoquant à plusieurs reprises les années 1970 et 71. Du fait de l'aspect participatif de ce projet que vous avez bien compris, vous étiez parfaitement en droit de procéder par vous-même à cette correction, de même que vous pouvez y apporter des précisions. Bien à vous — t a r u s¿ Qué ? 27 août 2009 à 15:22 (CEST)[répondre]


Bonjour, c'est évidement en souriant que j'ai réalisé cette erreur si navrante de ma part; croyez que, particulièrement intéressé par cette période historique, l'erreur de siècle n'était que dans le texte, il serait en effet plutôt ridiculement comique d'imaginer la Commune sous Pompidou, 2 ans après 1968. Je vous remercie et apprécie la réactivité de cette discussion. Juste une question à propos de la réponse, la formule "cette triste page de l'histoire" renvoie-t-elle à l'exécution des otages, au massacre massif des insurgés par les Versaillais, ou au fait qu'elle soit une période révolutionnaire, car dans cette dernier cas, alors la discussion ouverte proposée par cette page ne fait que commencer et s'annonce bien vive... Quant à la leçon de morale que mon texte porterait, c'était loin d'être mon intention et je suis bien désolé si le ton de la rédaction le laissait croire. Ceci dit, je maintient tout à fait que cette période passionnante et o combien instructive sur les alliances des pouvoirs contre les populations et leurs révoltes, reste de façon effarante et effrayante sous-enseignée, sous-médiatisée et volontairement écrasée sous la chape de plomb de l'histoire officielle, ce qui se comprend aisément tellement elle représente la capacité des populations, ici les différentes communes françaises (il n'y eut pas que Paris) à s'organiser elle mêmes sans et contre les élites tantôt bien pensantes ou malveillantes. Il s'agit ici d'un épisode fondamental de la longue et éclairante histoire de l'auto-gestion, qui se perpétue encore dans la période contemporaine, depuis le mouvement des usines occupées et auto-gérées d'Argentine, des luttes d'émancipations des indiens d'Amérique latine du brésil jusqu'à la Bolivie, du mouvement acéphale alter-mondialiste en général ou encore de la commune de Oaxaca, en particulier au mexique en 2006, insurrection auto-organisée et absolument impressionnante, et évidement elle aussi totalement sous-médiatisée car tellement dangereuse pour nos repères politico-paternalistes... Syds