Discussion:Plan de partage de la Belgique en 1830

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Talleyrand affirme, dans ses mémoires, récemment rééditées ("Mémoires et correspondances", collection "Bouquins", Robert Laffont, mars 2007) qu'il était opposé à la partition de la Belgique. Cette idée était partie de France, mais elle lui paraissait nuisible aux intérêts de son pays. La Prusse se serait rapproché des frontières française. Et la présence britannique aux frontières de l'Hexagone ne lui semblait pas opportune. Il préfèrait de loin un pays inoffensif, avec un souverain "quelconque" (texto), sans véritable armée pour garnir les 13 ou 14 forteresses qui mençaient à l'époque la frontière nord de la France. C'est du reste ce qu'il est advenu. Robert van Apeldoorn, Bruxelles, 23 avril 2007.

Un ouvrage apparemment sérieux mentionne le partage de la Belgique comme une "idée favorite" (in French in the text) de Talleyrand : il l'aurait lancée sur la table de négociations de Londres pour tenter de lier la question de Belgique à celle de l'insurrection polonaise. Cependant, l'auteur n'est pas très affirmatif et en parle plutôt comme d'une idée en l'air, sans aucune perspective de réalisation, peut-être pour tester les intentions anglaises. Belgium and Poland in International Relations 1830–1831, De Gruyter Mouton, 1960, p. 252.[1], [2] --Verkhana(discuter) 17 août 2020 à 14:19 (CEST)[répondre]