Discussion:Palais Gallien

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Les modifs de lpg sont tirées de http://www.chez.com/woozwoo/palaisgallien/legendes.htm. jerome66 21 octobre 2005 à 14:54 (CEST)[répondre]

Vrai mais je suis l'auteur du site ! lpg

OK, vos contributions sont à nouveau visibles. jerome66 27 octobre 2005 à 07:38 (CEST)[répondre]

Problème de date[modifier le code]

Il y a trois dates à corriger : celle de l'intro, et deux dans l'infobox. La rénovation est pour l'instant antérieure à la construction... Zandr4[Kupopo ?] 20 septembre 2011 à 09:14 (CEST)[répondre]

  • BARRAUD Dany et CAILLABET-DULOUM Geneviève, Burdigala. Bilan de deux siècles de recherches et découvertes récentes à Bordeaux, accessible en ligne : bib.cervantesvirtual.com/portal/simulacraromae/libro/c13.pdf, dernières consultation le 27 septembre 2019

Controverse sur le nom[modifier le code]

Au Moyen Âge, la tradition populaire fait de Galiène, reine légendaire de Bordeaux, la femme de Charlemagne[N 1]. Celui-ci était si amoureux qu'il lui aurait fait construire un palais grandiose. C'est ainsi qu'en 1367, l’impressionnante ruine des arènes se voit attribuer le nom de « Palais Galien[N 2] ». Cette attribution est aujourd'hui reconnue comme erronée, l'édifice étant bien un amphithéâtre romain.

Au XVIe siècle, Élie Vinet se rend compte que le « palais » était en fait un amphithéâtre romain mais se laisse abuser par la paronymie entre Galien et Gallien et en attribue la paternité à l'empereur romain. Cette thèse reste défendue. Cependant, la technique de construction semble antérieure au règne de cet empereur. Des monnaies de Gallien, Tetricus et Postume ont été découvertes dans les fouilles de l'édifice, ainsi que des tessons de céramique du IIIe siècle, mais on y a aussi découvert un bronze du règne de l'empereur Trajan, ce qui suggère qu'il était opérationnel au IIe siècle[N 3]. La plaque de rue de la place Galiène conclut ainsi : « La femme était une chimère, le palais un mythe, l'empereur Gallien un imposteur malgré lui ».

  1. Du IXe au XIIe siècle l'imagination populaire fait naître des légendes qui vont influencer toute la littérature du Moyen Âge ; les plus célèbres sont inspirées par le personnage de Charlemagne, véritable héros du monde de la chrétienté. Une première légende (carolingienne) mêle les péripéties (imaginées) de jeunesse de Charlemagne et les récits de Rodoric, archevêque de Tolède au XIIIe siècle ; Charlemagne, très jeune, ayant été chassé par son père Pépin, se serait réfugié chez le roi Galafre à Tolède, l'aidant à guerroyer contre le roi de Saragosse. À la mort de Pépin, Charlemagne revient en France avec la belle Galienne, fille du roi de Tolède, qu'il épouse après qu'elle eut embrassé la religion chrétienne. En Aquitaine Charlemagne aurait fait bâtir pour Galienne le palais de Bordeaux. Une seconde légende, peut être moins connue, nous est parvenue par le Livre des Bouillons qui raconte l'histoire de Cenebrun, comte du Médoc, fils de Gualienne et de Cenebrun, roi de Bordeaux. Gualienne est la fille aînée de l'empereur Titus et Cenebrun le deuxième fils de l'empereur Vespasien. « Ici est l'histoire contenant le mariage de Cenebrun, seigneur de Lesparre et de la fille du sultan de Babylonie. La ville de Bordeaux fut fondée, longtemps avant la naissance de J.-C., par Titus et Vespasien, Empereurs de Rome. Elle reçut pour roi Cenebrun, second fils de Vespasien et gendre de Titus. La domination de ce prince s'étendit sur tout le midi de la Gaule. Les Piliers de Tutelle furent construits par lui et Galliene, sa femme fit bâtir le palais qui dans son temps passait pour le plus noble et le plus beau qui fut sous le ciel. Son second fils Cenebrun devint comte du Médoc. Galienne, qui ne pouvait vivre sans son fils, fit faire, à travers les bois épais qui la séparaient du Médoc, un chemin uni et droit comme une corde, qui allait de son palais jusqu'à la mer, qu'elle parcourait dans son char d'or. »
  2. Plaque descriptive « La disparition d'un monument » disposée par la mairie devant la porte du couchant.
  3. Un petit bronze de Trajan pouvait toutefois circuler encore sous Gallien.