Discussion:Mwaneaba

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Passage supprimé (obtenir un consensus)[modifier le code]

J'ai supprimé à deux reprises ce passage (une première fois, je l'avoue sans en avoir donné la raison, mea maxima...) :

« La maneaba est toujours située de façon à la rendre visible depuis le lagon et surtout est incluse dans le "gange" c'est-à-dire l'espace sacré (terrain rectangulaire où nul ne peut être battu ou ostracisé) <> Anne d'Alleva, Le Monde océanien, p. 146<>. »

les raisons : le lagon n'existe pas dans de nombreuses îles de l'archipel. Le mot Gange est impossible dans une langue où le son et la lettre G n'existent pas (le digramme Ng existe, mais le mot approchant Kange non). La source n'est pas, sauf erreur de ma part, disponible en ligne. C'est une traduction de l'anglais. Bref, trop de doutes sur sa fiabilité.--ᄋEnzino᠀ (discuter) 5 mai 2015 à 23:15 (CEST)[répondre]

Obtenir un consensus avant réinsertion, SVP.

Oui c'est une traduction de l'anglais disponible non pas en ligne mais en librairie (désolé c'est vraiment dépassé). La personne citée est historienne de l'art à l'université St Thomas (St Paul, Minnesota). Je n'ai pas votre connaissance du gilbertin - et pourtant là tout de suite cela me serait utile. Prenez-vous en à la traduction pas au contributeur. Par ma part, le consensus est tout trouvé : ne mettons rien qui ne froisse sa Majesté Enzino, spécialiste auto-proclamé du Kiribati.utilisateur:Hiro-Heremoana 5 mai 2015 23:24.
je ne suis pas une « majesté » et encore moins un spécialiste « auto-proclamé ». Je suis un simple contributeur, comme vous et je ne parle pas d'un piédestal. Cessez donc ces attaques personnelles et contentez-vous des faits. Il existe des dictionnaires gilbertin-anglais en ligne et on n'y trouve pas de « Gange » comme entrée. Vérifiez. J'adore et vénère les vrais livres en papier et j'en lis beaucoup (et surtout ceux qui sont anciens) mais dans notre monde moderne, là n'est pas la question. Je ne m'en prends pas au contributeur mais je m'interroge sur la validité de la contribution, ce qui n'a rien à voir. Comme j'ai une vision scientifique, que fait-on des atolls sans lagon ? En gilbertin, on distingue le côté de l'Océan (taari) du côté opposé, peut-être cette historienne de l'art ne s'est-elle pas informée de la terminologie directionnelle et du vocabulaire courant en la matière. Il s'agit bien d'un espace sacré, où il est interdit de se battre, où il faut descendre du vélo ou de la moto quand on passe devant. Où il faut s'incliner pour entrer. Comme ce sont des atolls, les maneaba sont visibles à la fois de l'Océan que du côté opposé, car elles sont nettement plus hautes que les arbres les plus élevés (sauf quelques vieux cocotiers qui ne sauraient les masquer). Donc la phrase me semble absurde (que ce soit l'auteur, le traducteur - je ne vise pas le rapporteur).--ᄋEnzino᠀ (discuter) 5 mai 2015 à 23:56 (CEST)[répondre]
En compulsant ce matin même Tungaru Traditions, ensemble de notes de Sir Arthur Grimble (source non disponible en ligne, sauf erreur), l'espace sacré jouxtant la maneaba se nomme kainga. Il est précisé en glossaire que cet espace porte le nom du clan (boti) auquel il appartient... peut-être serait-il donc possible d'ajouter la contribution suivante :

"Une maneaba est incluse dans un espace sacré, nommé "kainga" où nul ne peut se battre ou être battu, ni frappé d'ostracisme. De nos jours, il est d'usage de mettre pied à terre lorsque l'on est en vélo et/ou en moto, en signe de respect. La maneaba est majoritairement bâtie de façon à être visible depuis l'Océan ou le lagon (selon la configuration géomorphologique de l'atoll)." Cela lui conviendra-t-il ? -- Utilisateur:Hiro-Heremoana 6 mai 2015 à 14:28.

Ah, il s'agit donc de kaainga (ancienne orthographe, kainga) mais ce concept, assez difficile à traduire, est davantage un « espace symbolique » et géographique et pas du tout « l'espace » devant la mwaneaba. Latouche le décrit bien (en réf.) mais je préfère aussi sir Kurimbo dont j'ai écrit l'article il y a dix (11 ans en fait) ans : même si ce n'est pas vraiment un anthropologue, il a eu le souci de recueillir des données au début du XXe, à un moment où les traditions étaient vivaces. La traduction de boti par clan est par contre inexacte. Il s'agit d'un « siège » symbolique. Il n'y a pas de clan ou de caste chez les Tungaru. Latouche l'explique plutôt bien dans son article du Journal de la Société des Océanistes. Rétrospectivement, je pense que j'ai eu raison de récuser ce « Ga,ge > Gange » dans lequel il m'était difficile de reconnaître kainga..Traduttore, traditore...--ᄋEnzino᠀ (discuter) 6 mai 2015 à 21:01 (CEST)[répondre]

Autre paragraphe comparatif[modifier le code]

Les grandes cases communes existent non seulement dans le Pacifique mais également dans d'autres aires culturelles. Pourquoi ne citer que celles-ci ? les marae ne sont pas des maisons communes, mais des aires sacrées, opposées à des aires profanes. Or toutes les civilisations ont des aires sacrées et des aires profanes (c'est un trait universel). Me semble-t-il. --ᄋEnzino᠀ (discuter) 5 mai 2015 à 23:20 (CEST)[répondre]

C'est un rapprochement peut-être hâtif, je le concède. ET en lisant bien vous verriez que je n'ai pas assimilé les marae à des maisons mais bien à un espace communautaire. Mais pour cela faudra-t-il un peu plus s'intéresser à ce qui est écrit... __ Utilisateur:Hiro-Heremoana.
je ne m'intéresse qu'à ce qui est écrit et ce nouveau commentaire désobligeant (et personnalisé, le second du genre à mon égard) ne vous honore pas. La seule chose qui compte ici ce sont les sources disponibles et accessibles et je n'ai rien contre ce paragraphe comparatif en soi (qui a été amélioré depuis sa version initiale). Si c'est un TI, il ne peut demeurer en l'état. Merci de votre attention.--ᄋEnzino᠀ (discuter) 5 mai 2015 à 23:42 (CEST)[répondre]