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Discussion:Mercatique dans l'enseignement français

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Liens vers autres langues[modifier le code]

Est-ce qu'il y a des raisons pour lesquelles, il y a ni un lien vers une autre langue ? Eviter la fusion avec "Marketing" ? 85.180.221.35 (discuter) 5 décembre 2015 à 10:40 (CET)[répondre]

Bonjour à tous[modifier le code]

Cette page de discussion est faite pour que vous disiez ce que vous aimeriez trouver dans la page Mercatique.

Merci pour vos contributions. Cordialement à tous--Jean-Louis Swiners (discuter) 24 septembre 2014 à 09:22 (CEST)[répondre]

Cette page n'est pas écrite de manière encyclopédique ... la section La démarche mercatique en est la preuve ... les tableaux sans queue ni tête, des images avec aucune explication (Les montagnes russes du parc Astérix), c'est très très brouillon ...
Bonjour Nockayoub, Merci de t'intéresser à cette page. Tu as raison, tout ça est très brouillon mais c'est peut-être parce que la mercatique l'est un peu.
Pour les montagnes russes, c'est repris du bouquin de Fabrege, Pandolfi, etc. Mercatique chez Hachette, p. 25. pour évoquer l'expérience de consommation. Ils citent l'attraction, puis plus rien…
Pour la démarche, c'est un peu l'Arlésienne. Tout le monde en parle mais personne ne la présente vraiment. C'est la meilleure version que j'ai pu trouver. Que lui reproches-tu ? Merci d'avance. Cordialement--Jean-Louis Swiners (discuter) 21 octobre 2014 à 02:56 (CEST)[répondre]

Recadrage[modifier le code]

Le mot mercatique n'est pas qu'une invention de l'éducation nationale en France : c'est la traduction officielle recommandée (en France et au Canada) pour le mot Marketing. Il conviendrait (c'est un travail que je n'ai pas le temps de faire moi-même) de renommer cette page en "Mercatique scolaire en France" (ou quelque chose du genre) et de renommer la page Marketing en Mercatique (nous sommes sur la version francophone de Wiki). Pour l'instant je me suis contenté d'ajouter une mention en en-tête. En prime il est vrai que la page mériterait d'être réécrite/reprise. / DC2 • 4 février 2015 à 16:51 (CET)[répondre]

Bonjour, oui il faut renommer, cela laisse penser que mercatique et marketing sont deux choses différentes, alors que non. De plus, cette page ne s'intéresse qu'au marketing dans l'enseignement français. Le mot « mercatique » étant le seul utilisé dans l'enseignement français, je propose de renommer la page en « mercatique dans l'enseignement français ». --ILREX (discuter) 3 juin 2020 à 15:05 (CEST)[répondre]

Modification de 81.57.9.30[modifier le code]

1°) On a le droit d'être critique avec les néologismes que crée la commission de terminologie. Effectivement, le terme "ne s'est imposé ni dans le milieu des praticiens professionnels, ni auprès du grand public". Mais, quitte à utiliser, Jean-Louis, le critère de la googlisation pour démontrer l'absurdité d'un terme, autant l'appliquer de façon systématique et ne pas s'étonner que le programme de STMG n'ait pas utilisé celui de "servuction" (25 300 résultats dans Google... est-ce, à ce niveau, un concept entré dans les moeurs depuis sa création en 1987 ? connu du grand public ? est-il utilisé par les praticiens ?) et lui ait préféré celui de production (21 600 000 résultats pour l'expression "production de services").

Le critère, de toutes façons, ne suffit pas pour dire que le contenu de la définition est mauvais.

2°) Penchons-nous sur l'argumentation.

a) Il conviendrait de déconnecter la critique de la définition du concept de celle des programmes qui s'appuient dessus.

-- Limiter le contenu de la mercatique à que ce qu'en dit un programme destiné à des élèves de Terminale, c'est considérer que les mathématiques sont bornées par ce qui est étudié en S. Oui, le programme de STMG n'envisage que les entreprises de grande consommation ; pas d'accord pour en déduire que la définition, "s'y cantonne", ne s'applique pas dans d'autres cadres. Et ne soyons pas plus royalistes que le roi ; Mercator (7ème édition, par Lendrevie, celui de la colonne de droite du tableau récapitulatif) consacre 46 pages sur 1150 au B2B (4% alors qu'il "représente 70% des transactions")... Quant à la comparaison entre les manuels, elle est, pour le moins... surprenante... Oui, les manuels de Terminale sont rédigés par des enseignants de Terminale, les ouvrages universitaires par des universitaires...

-- Dans la même idée, ne présenter la mercatique, du fait des contenus des programmes de BTS (vraisemblablement MUC), que comme "une méthodologie simplifiée d'analyse et de gestion d'une situation et d'une problématique commerciale d'une entreprise de service, de production ou de distribution de très petite taille", c'est partir d'un exemple pour en déduire le concept. Pédagogiquement, c'est très bien, sous réserve, cependant, que l'exemple soit bien choisi. Midas se classe dans la réparation automobile, donc la réparation automobile c'est du changement de pneus et de plaquettes de freins ? Non ça ne marche pas. Les STS sont des formations professionnalisantes et leur référentiel est rédigé en fonction de métiers. Pour MUC (qui forme non des mercaticiens/marketers mais des animateurs des ventes, télévendeurs, chargés d'accueil, managers de rayon...) il s'agit de gérer des points de vente, pour l'essentiel petits, avec beaucoup de tâches opérationnelles (mettre en rayon - mais de la façon dont le siège l'a décidé) et peu de responsabilités stratégiques. C'est un aspect de la mercatique, pas forcément sa totalité.

b) Tant qu'à utiliser les programmes comme références, autant les lire complètement, c'est-à-dire, concernant le programme de STMG, accompagné de ses "repères pour la formation" qui en précisent le contenu : http://eduscol.education.fr/cid61653/la-terminale-stmg-sciences-de-gestion-specialite-mercatique.html). Cela éviterait de nombreuses conclusions hâtives.

-- Dire, par exemple, que la segmentation n'est pas au programme, c'est l'avoir mal lu (Thème 1, question 2). Idem pour "la démarche n'est constituée que des 4P" (je lis "connaître et comprendre le marché, conceptualiser le couple produit/marché, créer l’offre, contrôler l’action et les résultats").

-- Positionner la mercatique comme un "marketing opérationnel de la demande des services et des produits de grande consommation sur le marché français métropolitain et de leur distribution" cadre mal avec le sujet "Salaisons de Bourbon" sorti en 2015 en Polynésie (une Kréol Box vendue à la Réunion, pas vraiment la métropole).

-- Ecrire qu'il s'agit d'une "spécialité de gestion très éloignée du marketing actuel et de son évolution théorique et pratique" mériterait d'être argumenté. Je lis quand même dans le programme de STMG des choses comme "expérience de consommation", "valeur perçue", "politique de marque", "prix différenciés", "gratuité", "buzz", "communication de crise", "ECR", "fidélité comportementale/attitudinale", "valeur étendue du produit"... On peut comparer avec le programme de master de l'IAE de Paris (http://www.iae-paris.com/formations/formation-initiale/master-marketing-pratiques-commerciales-apprentissage#programme) ; Delphine Dion, Sophie Rieunier [universitaires de renom et de qualité]... est-ce vraiment, sur le papier, plus ambitieux ?

3°) Venons-en, enfin, au fond du problème, la définition elle-même.

-- Tant qu'à faire une analyse mot à mot, il conviendrait de reprendre la définition correcte (qui n'est pas celle citée dans le programme de STMG) : "ensemble des techniques et des actions grâce auxquelles une entreprise développe méthodiquement la vente de ses produits et de ses services, en adaptant, le cas échéant, sa production aux besoins du consommateur" (http://www.education.gouv.fr/cid51090/ctnx1003051x.html ou http://academie-francaise.fr/sites/academie-francaise.fr/files/economie_finances_2012.pdf). Deux nuances : "développe méthodiquement...", et "sa production" [pas d'allusion à la commercialisation].

-- Ensemble de techniques et d'actions (pourquoi avoir séparer les deux parties ?) ; est-ce que ça exclut vraiment une démarche ?

-- grâce auxquelles ; j'avoue ne pas percevoir la critique...

-- une entreprise ; oui, c'est limitatif et ça se discute ;

-- développe méthodiquement la vente de ses produits et de ses services ; la nuance la vente/les ventes m'échappe, la préférence pour "part de marché" sans explication est peu convaincante sauf à contester que les deux sont étroitement liées, et je ne suis pas persuadé qu'entre développer ses ventes ou développer sa part de marché une entreprise choisisse la deuxième ; quant à "méthodiquement", l'oublier c'est ne pas voir que l'Education nationale en a fini avec l'angélisme (voir Cochoy) du "gentil marketing [pardon, mercatique] qui s'adapte aux besoins et ne les crée pas" (voir plus loin) mais affirme, au contraire, que le marketing [décidément, je suis incorrigible] s'en fout complètement et ne vise que la conquête profitable des marchés (Y. Krief).

-- de ses produits et services ; aurait-il fallu mettre et/ou ?

-- en adaptant le cas échéant ; là encore, pourquoi séparer ? pour dire que "adaptation, emprunté au vocabulaire de la pédagogie" [ah bon ?] "ne correspond à rien ni en gestion et ni en management" ? mais, Jean-Louis, c'est bien pour ça que "le cas échéant" est important, puisque justement il permet de considérer que l'adaptation n'est qu'un cas parmi d'autres, qu'il n'est en rien la norme (voir dans le programme de STMG les 4 "approches mercatiques" : réactive -on s'adapte-, anticipatrice -on favorise l'émergence d'un besoin latent-, cocréative -on interagit avec le marché-, proactive -on crée un marché) ;

-- sa production ; y compris la production de services, expression plus utilisée que servuction [mais je me répète] ;

-- aux besoins du consommateur ; merci de dire à Kotler [tiens, lui aussi est cité dans le tableau] d'arrêter de parler de besoins et de préférer le terme d'attentes [je vote pour] mais que les auteurs de référence fassent leur révolution, l'Education nationale suivra peut-être ; quant à "consommateur", non, il n'est pas précisé "final", du coup cela laisse, peut-être, dans une vision large, de la place au B2B ?

Pour finir, une définition du marketing : "Marketing is the activity, set of institutions, and processes for creating, communicating, delivering, and exchanging offerings that have value for customers, clients, partners, and society at large" (AMA, 2013). Est-on vraiment si loin de la définition de la mercatique ? D. Durafour _____________________

Merci de ton intervention, très pertinente. Tu es le premier à le faire. J'y réponds dans quelques jours. Mais ne pourrais-tu pas t'identifier plus clairement. Merci d'avance. Cordialement à toi. --Jean-Louis Swiners (discuter) 23 juin 2015 à 07:57 (CEST)[répondre]