Discussion:Louis Vicat

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

Rectificatif[modifier le code]

En 1817, le Français Louis-Joseph Vicat a découvert le principe de l'hydraulicité des chaux, et en 1824, soit 7 ans plus tard, Aspdin (et non Apsdin)a déposé le brevet de cette découverte faite initialement par Vicat.



ATTENTION !

Louis VICAT n'a jamais inventé le ciment artificiel. C'est William Apsdin, un Anglais, qui l'a inventé...

La vérité historique doit prévaloir sur la "com". Alors merci de laisser cette information qui permet d'être en phase avec ce que l'on attend d'une encyclopédie.

http://www.archivesdefrance.culture.gouv.fr/action-culturelle/celebrations-nationales/recueil-2011/sciences-et-techniques/louis-vicat

Antoine Picon Enseignant Chercheur à l’École nationale des Ponts et Chaussées

Controverse[modifier le code]

une @ IP annule régulièrement un passage en hurlant RETOUR A LA VERSION ANGLAISE DE WIKIPEDIA RELATANT L'IMPOSTURE HISTORIQUE DE LOUIS VICAT (qui n'a jamais inventé le ciment artificiel) ) . Manifestement, la version anglaise est fausse au sujet de l'académie des sciences et il n'y a rien sur le reste. Alors, merci à cette @ IP d'expliquer les raisons de son désaccord ici afin d'améliorer l'article. Jmax (d) 19 avril 2010 à 09:03 (CEST)[répondre]

Les suppressions continuant malgré les demandes d'explications, j'ai semi-protégé Louis Vicat et Vicat pour une semaine. Cordialement, --Lgd (d) 19 avril 2010 à 09:25 (CEST)[répondre]
Vous avez bien fait --Arrakis (d) 19 avril 2010 à 09:52 (CEST)[répondre]
Je déplace ici les liens insérés en vrac dans l'article ; si jamais quelqu'un voulait se charger d'y jeter un coup d'œil... Amicalement — Arkanosis 19 avril 2010 à 11:09 (CEST)[répondre]
 http://www.architecture.uwaterloo.ca/faculty_projects/terri/images/course_pdf/172-ch6.pdf (voir page 2)
 http://rcsconcreteinc.com/general.aspx (voir page 1)
 http://books.google.com/books?id=lokp-mGpGWoC&pg=PA92&lpg=PA92&dq=APSDIN+CEMENTo&source=bl&ots=aB2Na-3D6J&sig=xaPBIcFqxIs4keOginDrHNochcw&hl=fr&ei=4gLMS7HJD4SFONfxtOIF&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=5&ved=0CCQQ6AEwBA#v=onepage&q=APSDIN%20CEMENTo&f=false
 http://www.informaworld.com/smpp/content~content=a794578959&db=all
 http://en.wikipedia.org/wiki/Cement
Après lecture de ces liens, il s'avère qu'aucune de ces sources ne conteste réellement les inventions de Louis Vicat. Tout au plus cherchent-elles à les noyer au milieu de découvertes anglo-saxonnes plus mineures ou ultérieures. Il se confirme donc que les modifications de l'IP ne sont pas pertinentes. Je supprime la mention "contesté par les anglo-saxons" qui n'apparaît pas conforme à la réalité. --Kazak (d) 1 mai 2010 à 22:30 (CEST)[répondre]

J'ai tout lu et confirme que Louis VICAT apparaît comme au mieux un chercheur secondaire, au pire un imposteur. Je comprends bien que la société VICAT soit choquée par une telle révélation... Mais c'est ainsi ! Rien ne sert de nier la vérité : les hurlements de la société VICAT ne servent pas la vérité historique. Le cours de bourse ne justifie aucun mensonge ! (David VAUGHAN / professeur d'anglais à l'ESTP)


Je confirme que Louis Vicat n'a jamais inventé le ciment artificiel. Louis Vicat est un imposteur connu et ... reconnu. Armand (professeur au CNAM)

D'où sortez-vous cette énormité ? Même les sources anglo-saxonnes, pourtant promptes à s'attribuer les inventions françaises, sont plus nuancées. Je crois que je vais vérifier votre statut auprès du CNAM...--Kazak (d) 19 avril 2010 à 19:46 (CEST)[répondre]

Ne travailleriez-vous pas par hasard pour le groupe VICAT ? Je pense que vous participez à l'imposture de ce groupe industriel si controversé... Peut-être êtes vous même rémunéré par le groupe VICAT pour "communiquer"! Je confirme que Louis VICAT n'est qu'un imposteur ... reconnu comme tel par le monde entier du ciment. Désolé! Telle est la vérité!

Armand (professeur au CNAM) & Marcel (professeur à l'Ecole Centrale de Paris)

???... Si vous saviez combien vous vous trompez ! Affirmer une énormité ne suffit pas à en faire une vérité. Libre à vous de contester l'apport déterminant de Louis Vicat à la fabrication du ciment artificiel, notamment par ses découvertes déterminantes sur l'hydraulicité des chaux, mais si vous voulez vraiment attribuer la paternité du ciment artificiel à Joseph Aspdin il va falloir expliquer en détail ce que son brevet de 1824 apporte de plus déterminant que les travaux de Louis Vicat publiés en 1817. La fiche "Ciment" de Wikipedia est assez explicite à ce sujet : "Au début du XIXe siècle siècle, toute l'Europe s'active, la France surtout, pour ne rien devoir aux Britanniques ni à la pouzzolane italienne. Et le Français Louis Vicat découvrit en 1817 le principe d'hydraulicité des chaux - concernant la proportion d'argile et la température de cuisson - et publia ses travaux sans prendre de brevet. En 1824, le Britannique Joseph Aspdin déposa un brevet pour la fabrication d'une chaux hydraulique à prise rapide qu'il appella commercialement le ciment Portland, car la couleur de son produit ressemblait aux célèbres pierres des carrières de la péninsule de « Portland » situées en Manche. C'est un ciment similaire à ceux que décrivit Vicat, encore que son brevet soit imprécis. Mais il fallut attendre 1840, et la découverte des principes d'hydraulicité des ciments lents (dits aujourd'hui ciments Portland) toujours par Louis Vicat (société Vicat) - une cuisson à la température de fusion pâteuse soit 1 450 °C qui permit d'obtenir le clinker - pour voir une réelle fabrication de ces ciments modernes, et voir apparaître ensuite une architecture de béton coffré puis de béton armé." Pourquoi vouloir à tout prix contester cette invention française ? Sur ce je cesse de nourrir le troll. --Kazak (d) 20 avril 2010 à 21:12 (CEST)[répondre]

Je me permets de me joindre au débat d'experts.

Comme professeur à l'ESTP (Ecole Supérieure des Travaux Publics), je dois reconnaître que présenter Louis VICAT comme l'inventeur du ciment artificiel est tout à fait abusif. Le Groupe VICAT le laisse croire mais c'est totalement faux. Louis VICAT a contribué à son invention mais n'en a été qu'un modeste artisan (parmi d'autres).

Plutôt que de crier à la désinformation, pourquoi ne proposez-vous pas des modifications sources à l'appui ?
L'article ne demande qu'à être amélioré, corrigé, neutralisé (si besoin) et sourcé. Les affirmations dans un sens ou un autre ne font pas avancer les choses.
Bien cordialement — Arkanosis 21 avril 2010 à 15:59 (CEST)[répondre]
PS : pouvez-vous cesser, s'il vous plaît, d'écrire en lettres capitales ? Merci.
A la réflexion, je suis pratiquement certain qu'il ne s'agit que du retour d'un vieux troll, qui a déjà agité cet article ou un autre similaire il y a deux-trois ans tout au plus (A confirmer par un admin moins défaillant mémoriellement que moi). je crains qu'il n'y ait rien à attendre de tout ce bruit. Cordialement, --Lgd (d) 21 avril 2010 à 18:01 (CEST)[répondre]

Je confirme que Louis VICAT n'a jamais inventé le ciment artificiel. La fable de ladite invention a été imaginée et mise en scène par Joseph VICAT, quand il a créé la société VICAT en 1853. Le véritable imposteur n'est pas Louis mais Joseph VICAT, le fils, connu pour son esprit d'entreprise et pour sa cupidité. Sébastien (professeur en résistance des matériaux à l'Ecole des Mines de Nancy). PS: lire à ce sujet l'édifiant et passionnant article de Ian CRANE "The most famous industrial lies".

Vous n'apportez toujours aucune source (références de l'article ci-dessus ?) et vous contentez de vandaliser l'article. Celui-ci est à présent à nouveau protégé et le sera aussi longtemps que nécessaire. J'ajoute que le supposé « professeur en résistance des matériaux à l'Ecole des Mines de Nancy » ne me semble pas plus réel que le « professeur à l'ESTP » ci-dessus. --Lgd (d) 16 mai 2010 à 08:32 (CEST)[répondre]

Sur un ton plus léger : serait-il possible de remplacer dans l'article "École Polytechnique" par "École polytechnique"? Sources à l'appui : [1]

✔️ fait Émoticône sourireArkanosis 31 mai 2010 à 14:14 (CEST)[répondre]


Sur Google, j'ai trouvé un livre suisse avec la phrase suivante: D'autres recherches, surtout par Louis Joseph Vicat en France et Joseph Aspdin ainsi que par Charles Johnson en Angleterre, au début de 19ème siècle, se rapprochèrent du ciment Portland d'aujourd'hui. (Bauen + Wohnen in der Schweiz, 1850-1920; Othmar Birkner, 1975: "Weitere Forschungen, besonders von Louis Joseph Vicat in Frankreich und Joseph Aspdin sowie Charles Johnson in England, näherten sich zu Beginn des 19. Jahrhunderts dem heutigen Portlandzement.") Il paraît que l'époche était plein de gens faisant des recherches sur le ciment, alors il ne vaudrait pas la peine de se battre. --AHert (d) 10 octobre 2010 à 14:27 (CEST)[répondre]


Vie de Louis Vicat et travaux : Apport d'informations complémentaires (citations de sources archivistiques et imprimées)[modifier le code]

Au lieu de faire des recherches sur le net, il faut faire des recherches aux sources (archives et publications sérieuses d'époque). Ci-après les dates de la vie de Louis Vicat et les listes des sources (dossiers de l'X et des Ponts et Chaussées, ainsi que son dossier personnel d'ingénieur des Ponts et chaussées, et ses propres publications). Vous y découvrirez aussi que le père de Louis Vicat, Louis Melchior, fut à Grenoble et Seyssins une "mouche" (= indic) du célèbre ministre de la police Joseph Fouché.
A noter :
-Vicat, qui ne parle pas de ciment artificiel d'ailleurs, est un ingénieur qui s'inscrit dans la lignée des recherches sur l'hydraulicité des chaux et ciments, et un brillant chercheur dévoué à son travail très renommé de son vivant déjà. Pour information, il a même aidé les Lafarge, comme d'autres cimentiers, à créer leur usine en 1833.
-Il découvre les principes de l'hydraulicité des chaux en 1817 et propose un moyen de fabriquer des chaux hydrauliques de façon artificielle. Il découvre le rôle d'une cuisson à 1450°C en 1840 (état de fusion pâteuse) pour obtenir des ciments avec ce qu'on nommait auparavant des chaux limites (chaux dont la proportion d'argile était trop limite pour obtenir un produit viable car cuites à seulement 900-1100°C, et désormais parfaites pour faire du ciment lent cuit à 1450°C).
-les définitions (chaux, ciment etc) n'ont pas le même sens au 19ème siècle qu'aujourd'hui.
-Au 19ème siècle il existe : des chaux grasses naturelles, des chaux hydrauliques naturelles, des chaux hydrauliques naturelles, des ciments naturels à prise prompte (appelés chaux éminemment hydrauliques), des ciments naturel à prise lente (appelés chaux limites quand on ne sait pas les cuire, ciments naturels surcuits et parfois ciments portlands naturels), et des ciments artificiels à prise lente (appelés ciments artificiels ou ciment portland).
-Joseph Aspdin n'invente pas le ciment portland (au sens actuel), mais fabrique un ciment naturel à prise rapide, que l'on nomme traditionnellement "ciment romain" ou "roman cement" en Angleterre, et le baptise "ciment portland" pour bénéficier de la réputation des pierres de Portland. Ce nom est repris vers 1850-1860, mais surtout à la fin du 19ème siècle, pour nommer le "ciment artificiel à prise lente".


VICAT, Louis-Joseph (1786-1861) :
1786, 31 mars : Naissance à Nevers de Louis-Joseph Vicat. Le tri-aïeul de Louis Vicat, André Vicat, fut probablement abandonné en 1685 et élevé dans le monastère antonin des Chambarands. Son père, Louis Melchior Vicat, (Saint-Marcellin 1757 – Seyssins 1821) était maréchal des logis au régiment de dragons Royal-Piémont. Ce sous-officier avait obtenu l'entreprise de la sellerie de son régiment, ce qui lui permit d'acquérir une maison à Seyssins (Isère), là où grandit Louis Vicat.
Etudes de sciences et de lettres brillantes à l'École centrale de l'Isère, grâce à M. Chabert, frère de sa belle-mère et professeur de mathématiques et de sciences à la Faculté de Grenoble, qui avait remarqué son intelligence.
1802 : Il s'engage dans la Marine comme vice-timonier. Arrivé au port de Toulon, le maître timonier le décida de retourner à Grenoble. Il devient répétiteur à l'Ecole centrale de l'Isère et a le soutien de Joseph Fourier, mathématicien, baron et préfet de l'Isère en 1802, pour continuer ses études.
Rencontre Emile Gueymard.
1804, 21 novembre : Admis à l’école Polytechnique (30 Brumaire an XIII).
Loge à Paris, rue de Courti, faubourg Saint-Germain, hôtel de Courti.
Signalement : cheveux et sourcils châtains, front bas, nez moyen, yeux bleus, bouche petite, menton rond, visage ovale et plein, un peu marqué de petite vérole, taille 1 mètre 78 centimètres.
1806, 21 novembre : Ecole des Ponts et Chaussées. Effectue des missions dans le département de Apennins, puis les travaux de la Seine.
A remporté le 1er prix de combles en charpente au concours de 1807 et le second prix de pont en pierre au concours de 1808.
1807 : Envoyés dans les Apennins. Lettre de Monsieur le directeur général à l’inspecteur de l’Ecole, en date du 8 janvier 1808, pour le prévenir que l’ingénieur en chef du département des Apennins sous les ordres duquel M. Vicat, élève, a été employé pendant la campagne de 1807, a été très satisfait du zèle et de l’intelligence de cet élève dont les fonctions ont en général été très pénibles.
1808 : 1er décembre : Aspirant ingénieur.
1er mai : Au service du département de la Seine.
1809, 1er mars : Passé au canal de la Bormida (Montenotte).
1er mai : Il sort, de l’Ecole des ponts et chaussées, Ingénieur ordinaire de deuxième classe.
1er juillet : Envoyé dans la Dordogne pour le tracé de la route de Brive à Périgueux.
28 octobre : Rattaché définitivement à la Dordogne.
1812, 1er mars : Etablissement à Souillac (Lot), pour la construction du pont sur la Dordogne (9 m de largeur, 180 m de longueur ; 7 arches surbaissées de 22 m d'ouverture et 8,33 m de flèche ; six piles et deux demi-culées). La construction a duré dix ans, du fait de manque d'argent.
Essais sur les mortiers à prise lente, afin de pouvoir bâtir son pont.
1817, août : Annonce dans un article intitulé « Mémoire sur la fabrication artificielle des chaux hydrauliques » des Annales de la chimie, que l'hydraulicité des chaux est due aux proportions d'argile contenues dans les calcaires.
1818 : Publication dans les Annales des Ponts et Chaussées de ses découvertes sous le titre « Recherches expérimentales sur les chaux de construction, les bétons, et les mortiers ordinaires ». Vicat ne prend aucun brevet sur ses découvertes.
1819, 31 janvier : Ingénieur ordinaire de 1ère classe. Mariage à Souillac avec Ursule de Castanet.
1820, naissance de Melchior, son premier fils, qui souffre de déficiences mentales.
1821, 21 mai : Nommé chevalier de la Légion d’honneur.
1er Décembre : naissance de Joseph Bertrand Vicat, second fils, à Souillac.
1824, 28 avril : Ingénieur en chef de deuxième classe. Il est aussi chargé, dans l'Ille-et-Vilaine, de la direction des recherches et de la confection des chaux hydrauliques nécessaires aux travaux des canaux de Bretagne.
1er août : Chargé à Rennes de la direction des recherches et de la confection des chaux hydrauliques pour les canaux de Bretagne.
1825, 1er avril : Chargé de pareille mission dans la Nièvre pour les canaux du Nivernais.
1826, 15 juillet : Ingénieur en chef de 1ère classe.
Mission dans la Dordogne.
1827, 1er janvier : Il est appelé comme Ingénieur en chef de première classe à la direction du département de l'Isère, à Grenoble. Fait parti du Laboratoire départemental de l'Isère, avec Emile Gueymard, fondateur et directeur. Ils analysent les échantillons de calcaire qu'on leur envoie.
Six mois après sa nomination, il demanda un service qui lui permit de continuer ses recherches et revint à Souillac.
Naissance de Marguerite Louise à Souillac, sa fille, qui sera l’épouse d’Antoine Adolphe Pagès, avocat à la cour de Grenoble.
1828 : Seconde édition de son ouvrage de 1818, qui a pour titre "Résumé des connaissances positives actuelles sur les mortiers et ciments calcaires".
1829, 1er juillet : Reprend son service spécial, continue ses expériences et observations sur les chaux et mortiers.
1830 : Etablissement du pont de fils de fer d'Argentat en Corrèze, le deuxième en France après celui de Séguin à Tain sur le Rhône.
1833 : Nommé membre correspondant de l’Institut (Académie des sciences), section mécanique, en remplacement du général Marescot (il est appuyé par Gaspard Riche de Prony et François Arago).
1833, 25 mars: Membre correspondant de l'Académie des Sciences.
1835, 30 juin, naissance de Paul son troisième fils, à Souillac (mort le 11 juillet 1835).
1836 : Installation définitive à Grenoble.
1837, 30 mai: Officier de la Légion d'honneur.
Ecrit "Recherches statistiques sur les substances calcaires à chaux hydrauliques et à ciments dans les départements de la Haute-Loire, de la Loire, du Puy de Dôme, de la Creuse, de la Corrèze, de la Haute-Vienne, de la Charente et de la Charente-Inférieure" (Grenoble le 11 août 1837, publié en 1839).
16 août : Nommé Ingénieur en Chef Directeur.
1839 : Honoré de Balzac cite Vicat dans Le curé de village : "Quelle sera la récompense de Vicat, celui d'entre nous qui a fait faire le seul progrès réel à la science pratique des constructions?".
16 août : Nommé Inspecteur divisionnaire mais n'a pas accepté le grade.
1840 : Début des recherches sur les incuits et les chaux limites (ciments). Publie ses "Recherches sur les propriétés diverses que peuvent acquérir les pierres à ciments et à chaux hydrauliques et ses Recherches sur les propriétés diverses que peuvent acquérir les pierres à ciments et à chaux hydrauliques par l'effet d'une complête cuisson précédées d'observations sur les chaux anormales qui forment le passage des chaux éminemment hydraulique aux ciments".
1841, Vicat offre son dernier ouvrage au roi de Prusse et lui en rend hommage.
24 juillet : Il est fait chevalier de l'Aigle rouge de Prusse, grâce à sa publication.
18 octobre : Arrêté du Conseil municipal de Paris qui veut lui offrir un vase d'argent portant cette inscription "La Ville de Paris à M. L.-J. Vicat, en commémoration des belles découvertes qu'il a faites concernant les chaux, les bétons et les mortiers hydrauliques. 1841.".
1842 : L'administration municipale de la ville de Paris, ayant fait environ deux millions de francs d'économie grâce à Vicat, lui offre une coupe en argent, œuvre de Froment-Meurice. Epoque à laquelle son fils Joseph sort de l'Ecole Polytechnique et devient son aide de laboratoire pendant 20 ans.
1844 : Correspondance théologique et visites régulières avec le père Lacordaire (dominicain) à Grenoble.
1845 : M. Dufaure, ministre des Travaux publics, le nomme inspecteur divisionnaire, mais Vicat refuse ce grade qui l'obligeait à rester à Paris.
Rapport fait à la chambre des députés en juin, par François Arago faisant l'éloge des travaux de Vicat et estimant à plus 182 millions de francs les économies qu'il a permit de réaliser à l'Etat.
Le gouvernement offre à Vicat, avec l'accord des Chambres, une récompense nationale de 6000 F avec réversibilité pour moitié à ses enfants.
Rapport fait la chambre des pairs en juillet, par le baron Thénard (chimiste), faisant aussi l'éloge des travaux de Vicat.
1846 : 6 février 1846 : Commandeur de la Légion d'honneur.
La Société d'encouragement lui décerne le 18 février un prix de 12 000 F, nouvellement fondé par le marquis d'Argenteuil pour être distribué tous les six ans à l'auteur de la découverte la plus importante pour l'industrie nationale.
Publication d'un traité sur la fabrication des pouzzolanes artificielles, et leur degré de cuisson.
10 octobre 1846 : Vicat est fait Chevalier de l'ordre des SS. Maurice et Lazare de Sardaigne, grâce tant à ses découvertes théoriques que ses travaux qui ont permis des grandes constructions.
Publie "Nouvelles études sur les pouzzolanes artificielles comparées à la pouzzolane d'Italie dans leur emploi en eau douce et en eau de mer".
1847, mars : médaille d'or décernée par le roi Oscar de Suède.
1850, Février 1850 : La commission de l'Académie des sciences chargée de présenter un candidat titulaire en remplacement de Louis Francœur, lui offre le fauteuil vacant. Il refuse cet honneur, ses affections de famille (son frère Joseph, directeur des Postes, est malade) le retenant à Grenoble.
1851 : Mis à la retraite par l'application du décret du 13 octobre 1851
Publication dans un mémoire des Annales, des propriétés des ciments éventés et des ciments brûlés (ciments portland) ainsi que leurs compositions.
1852 , 1er juin : Vicat est admis à la retraite, sans s'y attendre, mais avec une pension de 4000 F. L'Administration fait en sorte qu'il puisse continuer ses recherches sur les mortiers et ciments hydrauliques, et conserver ses liens avec le corps de Ponts et Chaussées.
1853, 11 janvier 1853 : Décret de l'Empereur qui le nomme inspecteur général honoraire des Ponts et Chaussées.
Publie "Recherche statistiques sur les substances calcaires à chaux hydrauliques et à ciment naturel" (vrai titre inconnu).
Publication d'un ouvrage qui donne dans 76 départements plus de 300 indications de carrières propres à fournir des pierres à chaux hydrauliques et à ciments.
Recherche avec Joseph Vicat (son fils) sur les ciments artificiels à prise lente, procédé de la Double Cuisson, dans les carrières du Genevrey de Vif (Isère).
1854 : Ouvrage intitulé "Recherches sur les causes physiques de la destruction des composés hydrauliques par l'eau de mer", publié en 1857.
1855 : Grande médaille d'honneur à l'Exposition Universelle, dans la classe des constructions civiles.
Première construction en béton coulé : le petit pont du Jardin des plantes de Grenoble.
Publication sur les mortiers hydrauliques, les ciments naturels, les pouzzolanes naturelles et les constructions à la mer.
14 novembre, nommé Foreign Honorary Member de l’Académie Américaine des arts et des sciences
1856 : Publication d'un ouvrage résumant toutes ses découvertes sur les chaux, ciments et pouzzolanes : "Traité pratique et théorique de la composition des mortiers, ciments et gangues à pouzzolanes et de leurs emploi dans toutes sortes de travaux suivi des moyens d'en apprécier la durée dans les constructions à la mer".
17 juin, Vicat fait partie des notables qui reçoivent à Grenoble le ministre des Travaux publics Rouher, après la grande inondation de la ville.
1857 : Création de l'usine du Genevrey de Vif (Isère) par Joseph Vicat (fils), fabrication de ciments artificiels à prise lente Double Cuisson.
Publie "Recherches sur les causes physiques de la destruction des composés hydrauliques par l'eau de mer".
1858 : Publie "Recherches sur les causes chimiques de la destruction des composés hydrauliques par l'eau de mer, et sur les moyens d'apprécier leur résistance à cette action".
1861, 10 avril : Mort de Louis Vicat, à 11 heures du matin. Son état de faiblesse l'avait obligé à abandonner ses travaux depuis deux ans, mais il recevait toujours les "Annales des Ponts et Chaussées".
Emile Gueymard, géologue de Grenoble, directeur du laboratoire des essais sur les matériaux, ami de Vicat, publie "Louis Vicat".
Vicat était encore décoré de l'ordre de Sainte-Anne de Russie, transmissible à tous ses descendants sans distinction de sexe.

Bibliographie et archives :
Archives nationales de France : F14 2337². dossier personnel de l'ingénieur Louis Vicat
Bibliothèque de l'Ecole nationale polytechnique (E.X.) : Dossier des élèves.
Ecole nationale des Ponts et Chaussées : Fichier Richard (F.R.)
Bibliothèque municipale de Grenoble : Correspondance écrite de Louis Vicat : N 1512 ; N 2930 ; N 2625 (1-19).
Archives départementales de l'Isère : Série 7 S 2 (135 / 182 / 61 (usines Vicat à partir de 1857) ; Série 11 U (actes de société du Tribunal de Commerce de Grenoble (11 U 416, 11 U 417, 11 U 419, 11 U 440, 11 U 442, 11 U 445, 11 U 450, 11 U 474, 11 U 483) ; Série J : Fonds G.D (archives privées)
GUEYMARD, E., Louis Vicat, Grenoble, 1861, 64 p.
ROCHAS, A., Biographie du Dauphiné, 1856-1860, Grenoble, 2 vol.

Ces informations sont très intéressantes et closent a priori le débat. Toutefois pour pouvoir les réutiliser dans l'article, il serait utile de faire un rapprochement entre chaque ligne d'information et la source dont elle est issue. S'agit-il d'un texte ancien d'un seul bloc ou bien d'un travail de documentaliste ayant regroupé des informations extraites d'ouvrages divers ? Il serait ainsi utile de pouvoir avoir un rapprochement, pour chaque information, avec l'ouvrage de référence et la page concernée. Merci par avance.Roland45 (d) 25 novembre 2010 à 08:11 (CET)[répondre]

A l'évidence les propos tenus ci-dessus sont orientés et manquent cruellement de vraisemblance. La communauté scientifique a toujours considéré que Louis VICAT était un imposteur. Les manipulations médiatiques furent principalement l'oeuvre du fils de Louis VICAT, Joseph. (Xavier / Ecole polytechnique)

Note sur l'allongement progressif du fil de fer soumis à diverses tensions, dans Annales des ponts et chaussées. Mémoires et documents relatifs à l'art des constructions et au service de l'ingénieur, 1834, 1er semestre, p. 40-44, lire en ligne [archive] sur Gallica[modifier le code]

I think that the paper in the title should be "Vicat, "Note Sur l'Allongement Progressif du Fil de Fer Soumis a Diverses Tensions," Annales de Chimie et de Physique, Vol. 54, 1833, pp. 35-40. The author is "M. Vicat", so I guess he's not L.J. Vicat — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 155.253.33.3 (discuter), le 23 février 2022 à 18:21 (CET)[répondre]