Discussion:Jean Valjean

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2012 en 2011[modifier le code]

Plusieurs tentatives ont été faites pour ajouter, dans la liste des films, un film qui ne doit sortir qu'en 2012. Wp étant une encyclopédie devant présenter des faits avérés, je propose que cette information n'apparaisse que lorsque le film sera effectivement sorti. HB (d) 5 octobre 2011 à 12:19 (CEST)[répondre]

Jean Valjean, modèle de Pierre Maurin, et non l'inverse...[modifier le code]

Je propose de modifier le paragraphe 2.1 intitulé

Le modèle du personnage/Pierre Maurin (le vol du pain)

En effet, si Jean Valjean est apparu pour la première fois aux yeux du public en 1862, la première apparition de Pierre Maurin date, elle, de 1880, dans un livre signé du critique littéraire Armand de Pontmartin : Nouveaux Samedis, 19e série, 1880, chapitre 12 : Le vrai Jean Valjean.

Source du fichier numérique : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Pontmartin_-_Nouveaux_Samedis,_19e_s%C3%A9rie,_1880.djvu/239

L'article compte un peu plus de 7000 mots (7 pages en format A4, taile de police 10) et commence ainsi :

                                Août 1879. 

J’étais à Cannes, en mars 1862, au moment où parurent les deux premiers volumes des Misérables.

Suit le récit des aventures et de la mort tragique de Pierre Maurin, joliment mises en scène.

Problème : comment un critique littéraire connu en 1862 pour ses vives attaques du "parti libéral" (d'après la notice que lui consacre wikipedia), qui a publié les 5 et 30 juillet 1862 dans le journal « le Correspondant » deux article critiquant joyeusement et férocement le roman LES MISÉRABLES (au total plus de 25 000 mots, 18 pages A4, taille de police 9 - texte publié en 1865 dans un volume intitulé NOUVELLES SEMAINES LITTÉRAIRES), article dans lequel il n'est pas fait mention du Pierre Maurin dont Pontmartin prétend avoir entendu parler en mars de la même année 1862 (dans la bouche du chanoine Angelin, prétendu ancien secrétaire de l'évêque de Digne, aussi fictif que Pierre Maurin),

Comment donc aurait-il pu attendre 18 ans avant de publier cette sensationnelle information ?

De fait, depuis près de soixante ans au moins, depuis le centenaire de la publication du roman, 1862-1962, la critique universitaire a déclaré qu’on ne pouvait accorder la moindre foi à la source « Pierre Maurin », fable publiée par Pontmartin et accréditée ensuite par Gustave Simon dans l'édition dite de l'imprimerie nationale : l'auteur de la fable (Pontmartin) l'utilise pour dénoncer l'invraisemblance du personnage de Jean Valjean, le critique (Gustave Simon) pour démontrer que le dit personnage est fondé sur le réel... Il écrit en effet, après avoir cité une bonne partie du récit de Pontmartin :

Voilà cette histoire vraie dans toute sa simplicité. Elle est la justification éclatante du récit de Victor Hugo, considéré comme invraisemblable.

L'universitaire Jean Pommier, dans un texte publié en 1862 fait justice de cette fable, puis ajoute :

Mais l'auteur de ces lignes sait, par une longue expérience en divers genres, que la légende ne cède pas la place à l'histoire, du jour au lendemain.

Peut-être Wikipedia peut-elle aider à rectifier la chose ?

Mais je ne sais pas trop comment faire, sans développer à l'excès l'article déjà long consacré à Jean Valjean. Si quelqu'un a une idée ...

Pour mieux référencer ce qui précède, je joins la synthèse que j'ai rédigée, si vous avez encore un peu de patience, vous pouvez la lire ci-dessous :

De Pierre Maurin à Jean Valjean, ou de Jean Valjean à Pierre Maurin…

Fiction et réalité

1) 1862, Victor Hugo publie Les Misérables.

Été 1862 : Armand de Pontmartin (1811-1890) écrit deux articles critiquant joyeusement et férocement le roman : près de quarante pages en format A4 (voir sur le site de Gallica-BNF le volume intitulé Nouvelles Semaines Littéraires (1863, pages 1-92) ; mais pas un mot cet été-là (les articles sont publiés les 5 et 30 juillet 1862 dans le journal « le Correspondant ») sur quelque Pierre Martin que ce soit.

2) 1879 : le même Armand de Pontmartin publie un article intitulé « Le vrai Jean Valjean », qui commence ainsi :

LE VRAI JEAN VALJEAN Août 1879. J’étais à Cannes, en mars 1862, au moment où parurent les deux premiers volumes des Misérables. Le directeur d’un des innombrables journaux où j’ai dépensé ma prose, capital et intérêts, m’écrivit pour me demander si je ne pourrais pas lui adresser quelques renseignements exacts sur l’évêque Bienvenu Myriel, ou plutôt, sur Mgr Miollis, évêque de Digne, si étrangement défiguré, sous prétexte d’hommage, par M. Victor Hugo.

Suit l’histoire de Pierre Martin.

Pourquoi un journaliste qui possédait une tel « scoop » l’aurait-il gardé sous le coude pendant 17 ans ?

3) 1954, André Maurois publie Olympio ou la Vie de Victor Hugo.

Dans l’édition « Bouquins » (Robert Laffont, 1993), - qui regroupe de cet auteur trois biographies célèbres, Prométhée ou la Vie de Balzac, Olympio ou la Vie de Victor Hugo, Les Trois Dumas – on peut lire à la page 836 :

Aux Misérables, on sait que le réel avait fourni plus d’un point d’appui. Mgr Miollis, évêque authentique, avait été, et au-delà, tout ce qu’est dans le livre Mgr Myriel. Le dénuement de ce saint prélat, son ascétisme, sa charité, la naïve grandeur de son langage avaient fait, à Digne, l’admiration de tous. Un chanoine Angelin, qui avait été le secrétaire de Mgr Miollis, a raconté l’histoire de Pierre Maurin, forçat libéré qui, repoussé par tous les hôteliers à cause de son passeport jaune, vint frapper à l’évêché et y fut reçu en ami, comme Jean Valjean. Mais Pierre Maurin n’avait pas, ensuite, comme Jean Valjean, volé des flambeaux d’argent ; l’évêque l’avait envoyé à son frère, le général de Miollis, qui en fut tellement satisfait qu’il en fit son ordonnance. Le monde véritable offre des modèles aux formes trop vagues ; l’artiste met en place les lumières et les ombres.

À la différence d’autres passages, où André Maurois cite ses sources (références données dans des notes infrapaginales), il s’en abstient ici. Pourquoi ?

4) 1962, centenaire de la parution du roman .

Une exposition à la « Maison de Victor Hugo » intitulées « Les Misérables 1862-1962 ». Dans le catalogue de cette exposition, je lis sous le n° 183 : « Le vrai Jean Valjean par A. de Pontmartin, Gazette de France, 24 et 31 août 1879. Bibl. Nat. », ceci :

Le journaliste A. de Pontmartin y rapporte un entretien qu’il aurait eu en mars 1862 avec le chanoine Angelin, ancien secrétaire de l’évêque Miollis. Jean Valjean, d’après le chanoine, aurait été inspiré par un certain Pierre Maurin, qui libéré après cinq ans de bagne aurait été hébergé à Digne par l’évêque. Gustave Simon avait accrédité cette légende, dans laquelle M. Pommier (Cours cité) a relevé de nombreuses invraisemblances. Et d’ailleurs, si la rencontre avec le chanoine avait eu lieu en mars 1862, pourquoi Pontmartin n’en a-t-il soufflé mot dans ses articles des 5 et 30 juillet, consacrés aux Misérables ?

5) 1967-1969 : Le Club Français du Livre publie, sous la direction de Jean Massin, une « édition chronologique » des œuvres complètes de Victor Hugo, en 18 volumes.

Dans le tome XI « Les Misérables », à la page 93, on lit le début du livre deuxième (« La Chute ») de la première partie (« Fantine ») :

I Le soir d’un jour de marche

Dans les premiers jours du mois d’octobre 1815, une heure environ avant le coucher du soleil, un homme qui voyageait à pied entrait dans la petite ville de Digne.

[Note en bas de page :] MM. Jean Pommier (Premiers pas dans l’étude des « Misérables ») et Bernard Leuilliot (Présentation de Jean Valjean) ont bien montré dans leurs communications au colloque de Strasbourg de 1962 qu’on ne pouvait accorder la moindre foi à la source « Pierre Maurin ». Armand de Pontmartin a prétendu avoir recueilli en 1862 le témoignage du chanoine Angelin ancien secrétaire de Mgr Miollis. Selon ce témoignage, l’évêque de Digne aurait recueilli en 1806 l’ancien forçat Pierre Maurin, repoussé de tous, et l’aurait ensuite mis au service de son frère le général Miollis. Pierre Maurin se serait signalé à l’armée par mille actes d’éclat et se serait glorieusement fait tuer à Waterloo. Le lecteur pourra trouver ce témoignage dans l’I.N. (MIS. t. 1, pp. 596-600).

Je n’ai pas trouvé sur la Toile le colloque de Strasbourg de 1962.

6) À la recherche de Gustave Simon

« Le lecteur pourra trouver ce témoignage dans l’I.N. (MIS. t. 1, pp. 596-600). »

J’ai fini par dénicher ce « témoignage » mentionné dans « l’I.N. », c’est-à-dire dans l’édition des œuvres complètes de Victor Hugo, dite « de l’Imprimerie Nationale »… mais pas dans le tome 1 (contenant la première partie du roman, « Fantine ») : il fallait aller voir le tome 2, (contenant les deux parties suivantes : « Cosette » et « Marius ») aux pages indiquées. Voir fichier VH_pierre_maurin_simon_gustave.odt.

Le « témoignage » en question n’est qu’une reprise partielle de l’article publié par Armand de Pontmartin en 1879 : Gustave Simon élimine quelques effusions religieuses attribuées au « témoin » (le chanoine Angelin), et les descriptions trop lyriques de l’enchantement de la nature : Gustave Simon ayant qualifié de « naïf » (id est : d’autant plus authentique) son chanoine (« Au surplus ce brave chanoine n'est pas un témoin qui a l'imagination d'un romancier, il rapporte tout simplement ce qu'il a vu, ce qu'il a entendu, il communique ses impressions avec une parfaite sincérité et même une entière ingénuité. »), il convient de ne pas le montrer capable de telles effusions…

Personnellement, lisant les articles de Pontmartin datés de 1862, puis de 1879, je trouve que le chanoine Angelin (1879) s’applique beaucoup à justifier les critiques émises (1862) par le journaliste. De là à penser que le premier et le second ne sont qu’une seule personne…

Gustave Simon, lui, trouve dans ce « témoignage » un argument pour défendre le roman contre une critique d’« invraisemblance » souvent formulée :

Ce Jean Valjean, si invraisemblable d'après les critiques du temps, qui n'a pas pu être condamné si sévèrement pour le vol d'un pain, qui n'a pas pu être chassé de partout, qui était incapable de devenir M. Madeleine, nous le trouvons tout entier sous les traits de Pierre Maurin.

Voilà cette histoire vraie dans toute sa simplicité. Elle est la justification éclatante du récit de Victor Hugo, considéré comme invraisemblable. Un Pierre Maurin peut devenir un honnête homme et être la victime d'une peine en disproportion avec la faute commise.

Gustave Simon termine sa note ainsi :

L'histoire de Jean Valjean tire donc son origine de l'histoire de Pierre Maurin. Évidemment Victor Hugo a imaginé beaucoup d'événements et d'épisodes. Mais cette figure d'un malheureux condamné au bagne pour le vol d'un pain, rachetant sa faute par une vie de droiture et condamné quand même à l'expier par le fait de la rigueur des lois, cette figure est vraie.

On peut dire par conséquent que, dès 1829 ou 1830, lorsque Victor Hugo avait songé à mettre en scène Mgr Miollis, il avait connu l'histoire de Pierre Maurin.

Plus tard, Victor Hugo écrivit et développa son récit, car s'il avait pendant bien des années médité son sujet, ce n'est qu'en 1845, comme nous l'avons dit, qu'il commença à écrire son roman des Misères.

Remarques :

L'histoire de Jean Valjean tire donc son origine de l'histoire de Pierre Maurin.

Gustave Simon n’a, à aucun moment, dit comment Victor Hugo aurait eu connaissance de ce Pierre Maurin…

On peut dire par conséquent que, dès 1829 ou 1830, lorsque Victor Hugo avait songé à mettre en scène Mgr Miollis, il avait connu l'histoire de Pierre Maurin.

On (qui?) peut dire que Victor Hugo avait connu dès 1829 ou 1830 l’histoire de Pierre Maurin : Le « par conséquent » masque (mal) l’absence de tout texte expliquant comment Victor Hugo connaissait ce Pierre Maurin. Alors qu’on a des notes documentaires nombreuses rassemblées par Victor Hugo autour de l’évêque Miollis, pas un mot sur notre gentil forçat…

Et pour cause : celui-ci n’apparait qu’en 1879, dans l’article de Pontmartin…

7) Rebondissement et fin de l’enquête (?) : enfin vint Jean Pommier !

J’ai enfin mis la main sur le texte (1962) de Jean Pommier intitulé « Un pseudo-modèle de Jean Valjean » (voir fichier joint), où l’on apprend que le chanoine Angelin (un ange…) est, tout comme le forçat Pierre Maurin, un être de papier : l’un comme l’autre sont nés en 1879 (de la plume de Pontmartin) et… continuent leur tranquille existence grâce à Wikipedia (article « Jean Valjean »).

Ce que Jean Pommier prévoyait lucidement à la fin de sa communication :

Mais l'auteur de ces lignes sait, par une longue expérience en divers genres, que la légende ne cède pas la place à l'histoire, du jour au lendemain.

L'histoire de Pierre Maurin tire donc son origine de l'histoire de Jean Valjean.

Et c’est, personnellement, ce qui me plait bien dans tout ce jeu : bien sûr Armand de Pontmartin (légitimiste et catholique militant) voulait tirer argument de son invention pour démontrer « l’invraisemblance » du Jean Valjean de Victor Hugo ; et voilà que Gustave Simon, trente ans plus tard (en 1909) s’empare de la chose pour, au contraire, montrer la « vérité » du même Jean Valjean !!! Et nous, cent dix ans encore plus tard, lecteurs de Victor Hugo (et de Pontmartin lorsqu’il parle de Victor Hugo…), nous nous réjouissons de voir qu’un lecteur passionné et passionnément adversaire (politiquement) de Victor Hugo s’est donné la peine de « réécrire » un passage des Misérables, pour donner une allure qui lui convînt à ce bagnard héroïque.

— Le message qui précède, non signé, a été déposé par Zoziaux (discuter), le 8 et 21 novembre 2021

Notification Zoziaux : Merci Zoziaux pour cet éclairage, à mon avis important, avec l'apport des sources qui vont bien et qui permettent d'amender notre texte (qui pour l'instant manque cruellement de source). Il ne sera pas possible en revanche de garder dans l'article le long développement argumentatif que tu as mis sur cette page de discussion, avec les objections personnelles qui me convainquent en fait assez mais qui ne peuvent pas être reproduit sous peine d'être taxées de travail personnel. Mais d'un autre côté, nous ne pouvons pas (plus?) affirmer de manière péremptoire que Hugo s'est inspiré d'un personnage nommé Pierre Maurin.
Nous devons dire qu'en 1879, un journaliste, Armand de Pontmartin affirme connaitre l'existence d'un personnage dont le destin aurait inspiré le personnage de Jean Valjean (ref : Armand de Pontmartin, « Le vrai Jean Valjean », dans Nouveaux Samedis, Calmann Lévy, (lire sur Wikisource)). Que cette version est reprise par de nombreux auteurs (Gustave Simon(ref Victor Hugo, Gustave Simon et Paul Meurice, Oeuvres complètes de Victor Hugo : Romans, vol. 4 : Cosette - Marius, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 596-600), André Maurois (réf: André Maurois, Prométhée, ou la vie de Balzac. Olympio, ou la vie de Victor Hugo. Les trois Dumas, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , p. 836), ...). Que cette version est mise en doute en 1962 par Jean Pommier, qui précise qu'il n'y a aucne trace historique corroborant l'existence d'un chanoine de Miollis nommé Angelin, ni de condamnation dans les registres d'un Pierre Maurin et suggère que ces personnages seraient une création littéraire de Pontmartin (ref Jean Pommier, « Sur Les Misérables », Revue d'Histoire littéraire de la France, no 4,‎ , p. 534-554 (JSTOR 40522263), pages 548-549)
Qu'en pensent ceux qui suivent cet article. HB (discuter) 22 novembre 2021 à 17:02 (CET)[répondre]
+1. Rédigé à l'origine par une adresse IP, le passage sur Pierre Maurin est resté sans source depuis plusieurs années.
Le problème se pose plus globalement pour l'ensemble des articles Wikipédia consacrés aux protagonistes des Misérables, trop souvent limités à des résumés chronologiques de chapitres ainsi qu'à des paraphrases ou longues citations descriptives des personnages hugoliens. Je plaide coupable puisque je caresse depuis longtemps l'envie de réécrire l'article sur Javert (entre autres), sans trouver le temps de synthétiser toutes les études littéraires consacrées au roman qui dorment dans ma bibliothèque... (Smiley oups)
Cordialement. --Guise (discuter) 22 novembre 2021 à 22:34 (CET)[répondre]
✔️ Mis en ligne. HB (discuter) 24 novembre 2021 à 14:57 (CET)[répondre]
Je vous remercie, le nouveau paragraphe, tout en restant prudent, empêche de prendre pour argent comptant cette histoire de modèle, et vous ajoutez en notes les références des textes de Pontmartin, Gustave Simon et Jean Pommier : ainsi toute personne curieuse pourra s'y reporter et "décider qui croire" !
Zoziaux (discuter) 12 décembre 2021 à 20:21 (CET)[répondre]

Poches pleines, poches vides.[modifier le code]

Bonjour,

Un passage de l'article, traitant des parallèles entre Madeleine et Hugo, se lit : "Comme M. Madeleine, Hugo aussi partit avec les poches pleines et revint avec les poches vides."

Du manufacturier de Montreuil-sur-mer au vieillard du Marais, soit (oublions Faverolles, Toulon et Digne, et passons sur le fait que Madeleine a terminé son "existence" après Arras, les poches toujours pleines).

Mais Hugo, lui, est né les poches pleines et a fini les poches très pleines.

Je ne m'explique pas ce passage. Merci de m'éclairer.


Chingashguk (discuter) 1 juin 2022 à 08:14 (CEST)[répondre]

Il me semble qu'il s'agit d'un contresens ajouté en février 2007. Le parallèle que l'on peut faire entre M. Madeleine et Victor Hugo concerne la pratique de la charité et de l’aumône (la fameuse phrase des Misérables « Il avait toujours ses poches pleines de monnaie en sortant et vides en rentrant. » est à mettre en parallèle avec ce que l'on sait de Victor Hugo, organisant chaque année un goûter des enfants pauvres, consacrant 30 % de ses dépenses à des dons divers (Henri Guillemin, Victor Hugo par lui-même, Seuil, 1951, p.48), notant scrupuleusement dans ses carnets les sommes distribuées lors de ses sorties (Henri Guillemin, Carnets intimes de Victor Hugo, Hommes et mondes, Vol. 12, No. 46 (MAI 1950),p. 83) et prônant l'aumône comme une vertu.
Mais en fait, l'article est presque en totalité constitué d'un gigantesque TI fait de bric et de broc où rarement on se réfère à des études universitaires pour distinguer les thématiques fortes des aspects anecdotiques.
Je supprime donc ce parallèle, sans source , prêtant à confusion et regrette l'absence de mise en perspective des deux autres anecdotes. HB (discuter) 1 juin 2022 à 14:20 (CEST)[répondre]
D'accord. J'avoue cependant, non sans quelque honte, que je n'avais pas fait le lien avec cet aspect de la vie de Hugo, pourtant noté abondamment par lui dans Choses Vues, et bien relevé par Guillemin dans Victor Hugo par lui-même -- que j'ai lus. (Oublions que Madeleine était angéliquement chaste tandis que le poète ne versait pas toujours ses oboles à des ramoneurs...).
Mais pire encore, de ne pas avoir pensé à cette phrase des Misérables, reprise presque mot à mot. Ma confusion vient du fait que le parallèle disait "partit / revint' au lieu de "partait / revenait".
Puis-je suggérer :
Hugo et Madeleine, qui faisaient beaucoup l'aumône, avaient toujours les poches pleines en sortant, et vides en rentrant. Chingashguk (discuter) 1 juin 2022 à 17:20 (CEST)[répondre]
Modifie si tu le juges pertinent mais mon objection reste entière : si aucune étude universitaire ne se lance dans un parallèle entre Jean Valjean et Victor Hugo, est-ce bien pertinent de développer un tel parallèle. N'est-on pas en train de faire du TI? Or, j'ai beau chercher, je ne trouve pas de trace d'une telle problématique dans les études que le Groupe Hugo consacre aux Misérables. HB (discuter) 2 juin 2022 à 22:14 (CEST)[répondre]
OK, on laisse ça comme ça. 24.157.225.210 (discuter) 5 juin 2022 à 08:23 (CEST)[répondre]