Discussion:Jean Sévillia

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Hégésippe | ±Θ± 2 novembre 2007 à 01:49 (CET)[répondre]


Archivage de quelques messages devenus obsolètes

Historien[modifier le code]

A mon avis, la qualification d'historien requiert soit un titre universitaire approprié, soit la reconnaissance par d'autres professionnels (voir historien que j'ai complété dans ce sous à partir de sources vérifiables). Un utilisateur a rétabli une mention selon moi abusive. J'ai cherché sans succès des critiques faites par des historiens professionnels de Historiquement correct. Je n'ai trouvé comme analyse incluant des dimensions critiques que :

En journaliste plus qu'en historien, il montre comment on peut déformer l'Histoire pour la mettre à son service ou cacher des vérités troublantes.(...)Jean Sévillia se montre trop indulgent pour certains personnages (Thiers, Bonaparte,...) et lui-même ne se gêne pas pour occulter des faits qui heurtent ses convictions. L'Histoire n'est ni à droite ni à gauche. Elle est tissée de compromis imposés par les circonstances. (André Larané)

Extrait : Les remarques judicieuses sur l’action du catholicisme social, sur les traites ou sur les choix opérés par les Français durant la Seconde Guerre mondiale sont donc quelque peu polluées par cette absence régulière d’honnêteté intellectuelle.

Galufa 29 octobre 2007 à 23:49 (CET)[répondre]

Il s'agit d'une petite chronique sur le livre de Sevillia par un prof d'histoire dans le secondaire et par un « ingénieur passionné d'histoire », qui ne permet pas de remettre en cause du titre d'historien (et n'a d'ailleurs pas cette prétention). En tout cas, Sevillia est bien considéré comme tel, même si, bien sûr, il est davantage connu comme journaliste. Jaczewski 30 octobre 2007 à 17:57 (CET)[répondre]
Merci pour le lien avec l'article du Figaro. Il faut tout à fait lui reconnaître la qualité d'historien, si effectivement elle lui est reconnue par ses pairs dans la profession. J'ai l'impression que nous constatons ensemble que pour le moment :
  • la seule mention de sa qualité d'histoirien est dans un média grand public(Le Figaro) dans lequel par ailleurs il exerce des fonctions, ce qui affaiblit la crédibilité des propos.
  • pas de référence à ce livre dans des revues d'histoire considérées comme sérieuses par la profession ; les deux sites cités plus haut sont peu connus mais semblent avoir des comités éditoriaux comprenant des historiens professionnels. Et ils parlent d'"occulter des faits" et d'"absence régulière d’honnêteté intellectuelle". Il nous est donc nécessaire, pour maintenir la qualification d'historien en respectant les critères de wikipedia de trouver des citations d'historiens professionnels reconnaissant cette qualité à M. Sévillia, non ? Cordialement Galufa 30 octobre 2007 à 18:14 (CET)[répondre]
A noter ce débat, qui n'a pas encore ete evoque sur cette page si je ne m'abuse.
--Chouchoupette 1 novembre 2007 à 08:13 (CET)[répondre]

Historien : " Pour le qualificatif d'historien, (...) je synthétiserais ainsi : on obtient le statut d'historien (pour un sujet) quand le monde académique confère le titre de Dr à la personne (et on le perd quand le monde académique le contest- note / aspect qui n'est pas en cause ici). Un prof. de lycée ou de Collège qui n'est pas Dr n'est pas historien." Source : voir discussion de la communauté conclue ici. Galufa (d) 22 novembre 2007 à 23:33 (CET)[répondre]

Historien n'étant pas une profession protégée, il suffit de s'autoproclammer historien pour le devenir.

Se considère-t-il comme historien ? Je suppose que oui. Il faudrait voir les quatrièmes de couverture de ses ouvrages d'histoire pour s'en convaincre. Les commentaires ci-dessus sont trop restrictifs sur la qualité d'historien. Cela n'a rien à voir avec le titre de docteur qui est effectivement protégé par le diplôme (en France en tout cas). Après, si c'est un bon ou mauvais historien c'est à chacun d'en juger, ce n'est pas le problème du Wiki. Il est intéresant cependant de noter que c'est une personnalité hors norme, anti-politiquement correct. Tendance droite catho. Voir son intéressant (mais discutable) article (30/03/09) dans le Figaro magazine pour défendre Benoit XVI.Sacha 7 (d) 30 mars 2009 à 10:53 (CEST)[répondre]

Cette tendance de quelques intellectuels de village (je pense au commentaire de Galufa) à vouloir décider qui est ou non historien en se référant à une pauvre "discussion" wikipédienne (sur le négationnisme qui plus est !) est assez comique. Pour ne prendre qu'un exemple, dans les années 30 jusqu'aux années 50, on distinguait des historiens "académiques" (au sens où ils appartenaient à l'Académie française) qui publiaient notamment chez Fayard, dans la collection "les grandes études historiques", et les historiens universitaires. Les seconds n'aimaient pas les premiers et ne les citaient guère dans leurs travaux mais n'auraient jamais songé à leur dénier le qualificatif d'"historien" (je grossis le trait, il pouvait y avoir des passerelles de l'un à l'autre : Gaxotte en est un exemple). Il existe aussi des érudits locaux qui sont des historiens tout à fait estimables. Galufa semble confondre "historien" avec "historien universitaire" (fût-il le plus médiocre des maîtres de conférence de Sarcelles XXIV) et de surcroît considérer ce titre comme une sorte de brevet de noblesse. On peut tout à fait considérer un historien comme faible, borné, partisan, etc. sans pourtant lui refuser le le titre d'historien. Je n'irais pas cependant jusqu'à dire qu'il suffise de "s'autoproclamer" historien pour être reconnu comme tel. Il faut tout de même respecter a minima les règles (implicites) de la critique historique, mais à l'évidence Sévillia n'y déroge pas. Il faut donc cesser ce jeu infantile (d'élève un peu borné qui fait du zèle dirait-on) qui consiste à supprimer la mention d'"historien" pour des auteurs qui n'appartiennent pas à la corporation universitaire. --92.163.65.212 (d) 19 juillet 2012 à 23:25 (CEST)[répondre]
On pourrait ajouter que Sévillia est publié dans la collection "Tempus" chez Perrin qui est une collection d'histoire de référence (il y côtoie des grands noms de la profession, universitaires ou non).
Un historien est un scientifique, dont le statut est fixé par l'obtention d'un doctorat et le respect de normes de recherche. S'il n'est pas docteur, il doit jouir d'une reconnaissance de la part de la communauté des chercheurs, qui observe le respect des normes scientifiques; ce cas est de l'ordre du très exceptionnel (cf Roquebert ou Ariès), ou de la pluridisciplinarité académique (cf Koselleck ou Foucault, dont le statut fait justement débat). DONC, Jean Sévillia est tout sauf un historien; ni agrégé, ni docteur, ni même licencié en histoire. Il ne se prétend d'aucun norme scientifique (il les ignore même avec ostentation); il ne prétend pas même faire de la recherche historique mais discourir sur l'histoire, en général. Son critère n'est pas la véracité de ce qu'il avance (par la preuve des sources), mais seulement l'opinion et le débat journalistique. Aucun chercheur ne saurait le reconnaitre, personne de sérieux ne saurait citer ça en travail historiographique. Faire une distinction entre historien et historien universitaire n'a pas grand sens, du reste. La recherche historique est actuellement on ne peut plus protégée quant à ses normes scientifiques; ce qui n'y prétend pas tient de l'essai, point. Sauf à prétendre que tout ce qui parle du passé est un travail d'historien, je vois pas trop comment mettre sous ce terme les romanciers, journalistes, etc, qui en parlent, et, nonobstant la valeur de leurs travaux, ne parlent souvent qu'à eux-même.