Discussion:Jean Mamy
Cet article est indexé par les projets Cinéma et Seconde Guerre mondiale.
Les projets ont pour but d’enrichir le contenu de Wikipédia en aidant à la coordination du travail des contributeurs. Vous pouvez modifier directement cet article ou visiter les pages de projets pour prendre conseil ou consulter la liste des tâches et des objectifs.
| Avancement | Importance | pour le projet | |
|---|---|---|---|
| Ébauche | À évaluer |  | Cinéma (discussion • critères • liste • stats • hist. • comité • stats vues) |
 | Seconde Guerre mondiale (discussion • critères • liste • stats • hist. • comité • stats vues) | ||
Cet article comporte une liste de tâches suggérées :
Votre aide est la bienvenue pour corriger les liens, présents dans l'article, vers les pages d'homonymie Seul ⇒ Quelques explications pour effectuer ces corrections. -- 21 octobre 2013 à 13:10 (CEST)
Untitled[modifier le code]
Premiérement: Mon père Jean MAMY, né en 1902, d'origine Savoyarde, a été régisseur et acteur au théatre de l'Atelier chez Dullin de 1920 (date de fondation de la troupe de Dullin auquel il a participé) jusqu'en 1931. Il a entre autre crée Knock (de Jules Romains) et Six personnages en quête d'auteur (de Luigi Pirandello). En 1931, il a tourné son premier film avec Michel Simon comme acteur principal (Baleydier, aujourd'hui introuvable) sur un scénario de Jacques Prévert, ami de mes parents (ma mère, actrice, s'appelait "Barbara" et ce n'est pas une blague....). Entre 1931 et 1939, mon pére était plutôt de gauche, vénérable actif d'une loge maçonnique. En 1939, il fait son avant dernier film en tant que directeur de production: Dédé de Montmartre, réalisé par André Berthomieu, avec Albert Préjean. Revenu ecoeuré de la débâcle de 1940, il se jette à corps perdu dans le journalisme de la collaboration. Il est rédacteur en chef de L'Appel, le journal de Costantini, membre du Parti populaire français (PPF) et, surtout, il est à la pointe de la lutte contre la franc-maçonnerie qu'il rend responsable de tous les maux dont la France est accablée. En 1943 il réalise son dernier film "Forces Occultes". En août 1944, ma grand-mère est arrétée par les FFI, mon père se constitue volontairement prisonnier, n'ayant comme Brasillach ou d'autres journalistes que des écrits, certes virulents, à se reprocher. Son procès n'a eu lieu qu'a Noël 1948, à une période où théoriquement les passions de la Libération-Épuration tendaient à s'atténuer, mais cela n'a pas empéché la Cour de Justice de le condamner à mort. Contrairement à votre fiche, il n'a jamais provoqué la mort de personne. Le Président Vincent Auriol, franc-Maçon - sous la pression haineuse du Grand-Orient -lui refuse sa grâce. Mon pére est le DERNIER FUSILLÉ de l'Épuration en mars 1949. Jean Mamy est l'auteur de nombreux ouvrages et pièces de théatres, certains inédits. L'un d'entre eux, Les barreaux d'Or, des poèmes de Fresnes, a été publié en 1963 en Suisse par mes soins.