Discussion:Excommunication

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Différentes religions[modifier le code]

  • L'article (paragraphe 1) dit que seuls les catholiques baptisés peuvent être excommuniés
  • L'intro dit que les Orthodoxes peuvent l'être aussi
  • Il me semble qu'en 1521, Luther a excommunié le Pape, ce qui tendrait à prouver que les Luthériens peuvent la pratiquer aussi
  • Quid des autres religions, chrétiennes ou non ?

Comme je ne suis pas sur de moi, je demande de l'aide... Ppchailley 11 juillet 2006 à 19:30 (CEST)[répondre]

Le §1 manque de clarté, mais il faut comprendre que pour les catholiques, seul un catholique peut être excommunié (ça se passe en interne). L'intro rappelle que la notion est connue chez les orthodoxes aussi, mais je ne sais pas exactement comment se passe la chose. Sinon, en 1521, le pape excommunie Luther par la bulle Decet Romanum pontificem. Je ne crois pas que Luther ait répliqué en faisant de même... Jastrow| 11 juillet 2006 à 20:22 (CEST)[répondre]

je crois que si. j'ai note quelque part que le pape excommunie Luther en 1520 et qu'en reponse Liuther se soit mis a excommunier le pape environ un an apres. La seule source que je sois capable de citer pour l'instant est un petit livre illustre de vulgarisation. Aucune reference trouvee par google, donc je ne sais plus quoi penser... A verifier Ppchailley 25 juillet 2006 à 10:32 (CEST)[répondre]

J'ai posé la question à David.mitrani qui est pasteur de l'Église réformée de France et qui devrait savoir ce genre de choses. Mais il a l'air d'être en vacances... Jastrow| 25 juillet 2006 à 10:37 (CEST)[répondre]

Excommunications mutuelles[modifier le code]

Il faudrait peut-être rappeler que trois papes (dont, je suppose, nécessairement deux antipapes) se sont mutuellement excommuniés lors du Grand Schisme d'Occident.

Par ailleurs, n'y avait-il pas ici une liste d'excommuniés célèbres fort longue ? Qu'est-elle devenue ??? 81.64.199.142 30 août 2006 à 05:11 (CEST)[répondre]

Bon, je l'ai trouvée. Il était bon de la mentionner en bas de la liste un peu riquiqui des seuls excommuniés du Moyen-Âge (pourquoi eux seuls ?). Je viens de le faire :-) 81.64.199.142 30 août 2006 à 05:27 (CEST)[répondre]

Reprise d'une tradition juive[modifier le code]

Vous signalez en début d'article que l'excommunication serait "une reprise de la tradition juive". Serait-il possible de joindre une référence à cette proposition? En vous remmerciant.

Plus précisément, l'excommunication telle que pratiquée par les premiers chrétiens tire son origine d'une tradition juive, l'exclusion de la synagogue. Je tire ce point de l'article « anathème » de Françoise Monfrin, dans le Dictionnaire de la papauté de Levillain : « on sait que le judaïsme connaissait une pratique réglementée de l'exclusion synagogale, dont témoigne le Nouveau Testament […] (exclusion attestée aussi dans les communautés de Qumran). L'excommunication chrétienne — au sens le plus général du terme — est l'héritière de cette pratique, le passage de la malédiction à l'exclusion s'effectuant selon une même évolution que le christianisme. »
Peut-être le passage dans l'article est-il trop succinct pour une bonne compréhension. Je vais tâcher de clarifier. Jastrow| 17 septembre 2006 à 16:44 (CEST)[répondre]
A ma connaissance, l'exclusion de la synagogue ne s'est pas faite par excommunication mais par un éloignement progressif (et encouragé) de la part des autorités juives (cf par exemple le Talmud est les origines juives du christianisme, Dan Jaffé). Il s'agissait plus d'une malédiction contre ceux perçus comme hérétiques (birkat haminim). Les passages de l'Evangile de Saint Jean sont une interprétation des faits à des fins apologétiques. Quant à la synagogue comme communauté de fidèles, c'est une vision chrétienne des choses selon moi.--Teqoah (d) 26 mars 2008 à 19:38 (CET)[répondre]

Sixième Commandement[modifier le code]

Selon les sources, ce commandement serait l'interdiction de l'adultère ou celle du meurtre... Quelle est la bonne interprétation? 3 janvier 2007 à 22:33 (CET)[répondre]

Il s'agit évidemment des complices de fautes contre le commandement qui interdit l'adultère et les relations sexuelles en dehors du mariage. Par pudeur, on se contentait de parler du 6° commandement. Par complice, on entend toute personne avec qui le confesseur aurait commis des fautes dans ce domaine. Ceci est d'une grande sagesse, pour éviter qu'un prêtre ne cherche à séduire une personne en la rassurant et en lui promettant de lui donner l'absolution après ; ou même simplement parce que le confesseur, pour donner l'absolution, doit juger de façon impartiale de la qualité du repentir du pénitent, ce qui est trop difficile en pareil cas ; ou encore, parce que le simple fait pour les deux complices de parler de nouveau de ces choses pourrait être l'occasion de commettre de nouvelles fautes. Une telle absolution serait invalide (donc totalement nulle), sauf en cas de danger de mort. Et en plus, le confesseur aurait des sanctions graves. --Plijno (d) 3 août 2010 à 16:25 (CEST)[répondre]

Excommunication des franc-maçons[modifier le code]

Le texte suivant a été retiré de l'article, avec le commentaire « semble être une erreur d'interprétation du texte fourni en source, qui parle seulement d'exclusion des sacrements pour cause de péché grave (comme pour les divorcés remariés) ».

D'autres motifs peuvent entraîner l'excommunication. Par exemple, l'excommunication des franc-maçons contenue dans la bulle pontificale In eminenti (1738) de Clément XII et mentionnée expressément dans le Code de 1917 est maintenue par la Congrégation pour la doctrine de la foi. [référence : Cardinal Ratzinger, [Déclaration sur l'incompatibilité entre l'appartenance à l'Église et à la franc-maçonnerie http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19831126_declaration-masonic_fr.html].]

Le texte du cardinal Ratzinger a pour but de clarifier le Code de 1983 : il ne reprend pas le canon 2235 du Code de droit canonique de 1917 portant excommunication réservée au Siège apostolique des franc-maçons et membre « d’autres associations du même genre qui complotent contre l’Église », mais réprime l'inscription « à une association qui conspire contre l'Église » (can. 1374, peine non précisée pour le simple membre, interdit pour le membre actif ou le dirigeant) et excommunie les hérétiques (can. 1364). Les lois pénales étant d'interprétation stricte, tout le monde s'est demandé ce qu'il fallait comprendre. Le cardinal Ratzinger parle donc de péché grave comme pour les divorcés-remariés, mais indique également : « on a demandé si le jugement de l’Église sur les associations maçonniques était changé, étant donné que dans le nouveau Code de droit canonique il n’en est pas fait mention expresse, comme dans le Code antérieur. (…) Le jugement négatif de l’Église sur les associations maçonniques demeure donc inchangé. » D'où l'interprétation du maintien de l'excommunication que font certains canonistes, comme dans mon commentaire du Code de 1983 (Beal, Coriden & Green). Après avoir un peu creusé la question, je constate que cette position est loin d'être partagée par tous ; Jérôme Rousse-Lacordaire (Rome et les Francs-Maçons: histoire d'un conflit) penche effectivement pour un « simple » péché grave. Comme on commence à s'éloigner un peu du sujet de départ, je suis d'accord avec la suppression du paragraphe. Jastrow (Λέγετε) 17 novembre 2011 à 17:51 (CET)[répondre]

J'avais fait une suppression de précaution, le texte du cardinal Ratzinger ne me semblant pas, à lui seul pouvoir étayer le commentaire qui était fait dans l'article. J'avoue m'être demandé quelle était, plus globalement, la "bonne réponse", mais j'ai négligé de faire les recherches correspondantes. J'aurais d'ailleurs certainement eu du mal à obtenir par moi-même ces intéressantes précisions. Merci infiniment ! 109.11.79.11 (d) 17 novembre 2011 à 23:06 (CET)[répondre]

Doute sur une correction grammaticale[modifier le code]

J'allais corriger une faute grammaticale, mais au moment de le faire, un doute m'a étreint...
Les textes utilisés dans le paragraphe relatif aux fondements historiques sont tirés d'une traduction de Louis Segond réalisée en 1910. Sans discuter la pertinence de ce choix, il apparaît que cette traduction contient au moins une coquille manifeste ainsi qu'une tournure incorrecte pour les extraits présentés ici.
Ainsi, à mon avis, la phrase "...qu'un tel homme soit livré à Satan pour la destruction de la chair, ..." devrait être "...qu'un tel homme soit livré à Satan pour la destruction de sa chair, ...". Par ailleurs, "De ce nombre son Hyménée et Alexandre,…" devrait être corrigé en "De ce nombre sont Hyménée et Alexandre, …" (ici, la coquille est évidente).
Est-il possible soit de corriger ces erreurs (mais cela remettrait en cause la citation de l'auteur), soit de proposer une traduction moins sujette à critique (pour ces points seulement) ?