Discussion:Charles Luizet

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Charles LUIZET TIARET[modifier le code]

J'aimerais apporter une contribution à cet article , particulièrement sur les rôles respectifs joués à Tiaret le 8 Novembre 1942 par le sous-préfet LUIZET et le commandant de la place de Tiaret, le commandant BERTRAND. Il se trouve que le commandant BERTRAND est mon oncle maternel, que je me suis intéressé depuis longtemps à cet épisode, et que la tradition familiale le rapporte différemment. Surtout, l'article du Monde en date des 8-9 Novembre 1964, intitulé "Le débarquement allié du 8 Novembre 1942- Les folles journées de l'opération TORCH ", signé par Michel ROBERT-GAROUEL, conforte cette tradition familiale.Voici ce qu'on peut lire dans cet article du Monde (page 15 du journal): "Le sous-préfet de Tiaret, Charles LUIZET, va faire croire pendant vingt quatre heures à ses administrés que le gouvernement est d'accord pour reprendre le combat aux côtés des Alliés contre les forces de l'Axe. Le général BOISSEAU, commandant la division d'Oran, qui, avec l'amiral RIOULT, mène à fond la lutte contre les éléments de débarquement, donne ordre par téléphone au commandant BERTRAND, chef du bataillon du 2è régiment de tirailleurs algériens, en garnison à Tiaret, de "fusiller" le sous-préfet, qui vient d'être démis de ses fonctions - et de "rendre compte". Par bonheur le commandant BERTRAND, de même que son chef direct : le colonel MARMILLOT, à Mostaganem, est favorable aux Alliés. Le sous-préfet ne sera donc pas fusillé, et rejoindra Alger, où il préparera plus tard le débarquement d'Ajaccio".Le commandant BERTRAND, comme le sous-préfet LUIZET, fut condamné à mort par Vichy. Fait prisonnier dans les Flandres en Juin 1940, rapatrié malade, le commandant BERTRAND s'était fait affecter en Afrique du Nord, persuadé que de là, il pourrait reprendre le combat. A Tiaret, il se lia d'amitié avec le sous-préfet LUIZET dont il partageait les vues : s'il en avait été autrement, on voit mal comment le sous-préfet aurait pu, seul, s'opposer au commandant de la place. A l'issue de la campagne d'Afrique du Nord qu'il mena à la tête du 2è Bataillon du 2è RTA, le commandant BERTRAND, fait Officier de la Légion d'honneur sur le champ de bataille - col du Faid,30 et 31 Janvier 1943 - , cité à l'ordre de l'Armée, fut nommé Lieutenant Colonel. Après la campagne d'Italie et le débarquement en Provence, il commande le 46è régiment Régiment d'Infanterie et meurt pour la France le 1er Février 1945.Il était titulaire de neuf citations, dont trois à l'ordre de l'armée, et de la Croix du Combattant Volontaire.

Je conserve tout mon respect à la mémoire de Charles LUIZET, lui aussi trop tôt disparu, mais il me parait juste de dire qu'il ne fut pas complètement isolé dans l'affaire de Tiaret. Le rôle du Commandant Bertrand fut également déterminant : j'ai dans les mains l'Ordre N° 28 du 46ème RI annonçant le 1er février 1945 le décès du Lieutenant-Colonel BERTRAND. Il retrace brièvement sa carrière et on peut lire : "Le 8 Novembre 1942, à TIARET, il entrainait son Bataillon dans la dissidence" . Je souhaiterais que l'article fût modifié en tenant compte de ces informations. S'il n'y a pas d'objection, je suis prêt à proposer une nouvelle rédaction, très proche de celle du journal "Le Monde". 2 avril 2009 à 22:39 (CEST)