Couvent des Carmes de Reims

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Couvent des Carmes de Reims
Présentation
Destination initiale
Couvent
Localisation
Pays
France
Département
Commune
Coordonnées
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Le Couvent des Carmes de Reims, transformé après la révolution en usine de tissage et de filature située à Reims, en France est restructuré pour laisser la place à des logements et la construction d’un Immeuble bourgeois dans l’ancien jardin.

Localisation[modifier | modifier le code]

Le couvent des Capucins de Reims était située dans le département français de la Marne, sur la commune de Reims, rue du Barbâtre.

Description[modifier | modifier le code]

Historique[modifier | modifier le code]

Couvent des Carmes de Reims[modifier | modifier le code]

Ces religieux vinrent à Reims en 1292. Expulsés, ils revinrent vers 1325, construisirent un oratoire sur un terrain que leur donnèrent les religieuses de Saint-Pierre. Une première chapelle est commencée en 1344 et terminée en 1381[1].

Période révolutionnaire[modifier | modifier le code]

Comme la plupart des congrégations, les Carmélites sont expulsées au moment de la Révolution. En 1789, la congrégation de Reims ne comptait plus qu'une dizaine de religieuses alors qu'elle en comptait 130 en 1344. À la Révolution, la chapelle est rasée en 1791. Une fabrique est établie sur une partie du site et une autre partie des bâtiments furent prêtés par la Ville aux Frères des écoles chrétiennes de 1809 jusqu’en 1835[2].

Période militaire[modifier | modifier le code]

De 1849 à 1855, le couvent sert comme caserne.

Installation des Carmélites[modifier | modifier le code]

Les Carmélites ne reviennent à Reims qu’à la Restauration (1815), mais ce n’est qu’en 1857, qu’elles se réinstallent définitivement rue du Barbâtre[3].

Habitation[modifier | modifier le code]

Dans les années 1990, le Carmel est revendu à l’Effort Rémois qui réaménage le couvent en habitation en location, construit des maisons en bordure du mur d’enceinte ainsi qu’un immeuble dans l’ancien jardin qui forme la résidence »Le Carmel ». La chapelle est désacralisée[4].

Galerie[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Description historique et statistique de la ville de Reims de Jean-Baptiste-François Géruzez, 1817, Volume 1 P20
  • Lacatte-Joltrois, Essais historiques sur l'église et la paroisse de Saint-Maurice, 1882 (P85 à 86)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. https://www.google.fr/books/edition/Essais_historiques_sur_l_%C3%A9glise_et_la_p/ElOt_KoBd_YC?hl=fr&gbpv=1&dq=Lacatte-Joltrois,+Essais+historiques+sur+l%27%C3%A9glise+et+la+paroisse+de+Saint-Maurice,&printsec=frontcover
  2. Lacatte-Joltrois, Essais historiques sur l'église et la paroisse de Saint-Maurice, 1882 (P86)
  3. « Carmel », sur Reims Tourisme (consulté le ).
  4. (en) « Visit Reims », sur reims.fr (consulté le ).