Confédération interalliée des sous-officiers de réserve

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Confédération interalliée des sous-officiers de réserve (CISOR)
Logo de l'organisation
Le logo de CISOR a été conçu en 2013 par l'Italie.
Situation
Création
Langue Anglais, Français
Dirigeant Reinhard Knott (Allemagne)

Site web www.cisor.ch

La Confédération interalliée des sous-officiers de réserve (CISOR), jusqu'en 2013 Association européenne des sous-officiers de réserve (AESOR), est l'organisation faîtière des associations nationales des sous-officiers de réserve des pays de l'OTAN et au-delà. La CISOR compte, aujourd’hui, 14 pays membres. Cette association, à caractère non politique et sans but lucratif, a été fondée le [1].

Historique[modifier | modifier le code]

Avant la Seconde Guerre mondiale, de nombreux contacts existaient déjà entre les associations d'officiers de réserve de la Belgique, de la France et des Pays-Bas. Après la fin de la guerre les contacts sont renoués et conduisent au premier Congrès et la création officielle de la Confédération Internationale des Officiers de Réserve (CIOR) en à Bruxelles[2]. Les pays suivants rejoignent peu à peu : le Luxembourg (1952), le Danemark (1956), la Grèce (1956), les États-Unis (1958), l'Italie (1960), Allemagne (1961), Royaume-Uni (1963), Canada (1964), la Norvège (1966) et l'Espagne (1992).

La CISOR a été fondée à l'initiative de la Fédération nationale des associations de sous-officiers de réserve sous le nom d’Association européenne des sous-officiers de réserve (AESOR) le à la base navale de Toulon. La ratification de la Charte a été faite par les représentants des sous-officiers de la Belgique, du Luxembourg, de la République fédérale d'Allemagne, de la Suisse et de la France[3].

Le vice-président allemand de l’AESOR dans les années 1990 était le sergent de réserve Klaus Günnewig. Dans le cadre d'une cérémonie solennelle prononcée par le batelier principal de réserve Michael Warfolomeow, après deux années de succès à la tête de l'AESOR, a remis la présidence à son successeur, le suisse Alfons Cadario le à Sigmaringen[4].

Warfolomeow est resté vice-président et chef de la délégation allemande jusqu’en 2005. Il a remis son poste au sergent de réserve Frank Ochel, Geslau. Le Frank Ochel remettait la vice-présidence allemande de la CISOR au batelier principal de réserve Oliver Bindi, Wiesbaden[5].

Les réservistes allemands ont gagné la compétition militaire 2011 de la CIOR à Varsovie. Lors des compétitions militaires internationales organisées par l'AESOR du 6 au à Tolède, les sous-officiers de réserve allemands ont remporté la deuxième place[6]. En , les sous-officiers se rendaient en France, à Draguignan, pour les compétitions CISOR et les officiers, fin , à Brno en Tchéquie pour défendre leur titre. Une semaine de formation du 1 au à Hammelburg pour les qualifications[7].

L'association a changé son nom le , à l’unanimité des pays membres. Le nouveau nom est « Confédération Interalliée des Sous-Officiers de Réserve (CISOR) ».

En ce qui concerne la formation d'une nouvelle organisation des équipes, une sélection et un séminaire d’information et de communication ont eu lieu du 12 au à l'Académie de la Bundeswehr à Strausberg sous la conduite du vice-président Frank Ochel. Il a dit : « Nous nous dirigeons vers l'OTAN. Ce que nous apportons déterminera notre avenir. »[8]

Du 18 au la délégation allemande a participé au Comité Central de Toulouse. L'événement a eu lieu au Palais Niel[9]. Le séminaire d'automne de la délégation allemande a eu lieu du au dans les locaux de la Fondation Theodor Heuss à Gummersbach. L'accent a été mis lors de cette session sur le Congrès de la CIOR du 4 au à Fulda.

Dans une décision unanime du Comité Central, les Pays-Bas ont été admis, le à Nantes, comme membre à part entière de la CISOR[10].

Structure[modifier | modifier le code]

La CISOR est politiquement indépendante. L'organisation représente les intérêts des associations de sous-officiers de réserve depuis 1963. Des Congrès sont organisés les années paires. Les délégations nationales sont représentées par un vice-président CISOR, qui est également le chef de la délégation, et jusqu'à cinq membres au sein des commissions. Le président de la CISOR jusqu‘en 2020 a été Michel d‘Alessandro (Belgique), successeur de Ilpo Pohjola (Finlande, 2016–2018), de Tomaž Lavtižar (Slovénie, 2014–2016) et du Maître Principal Philippe Cogan (2012–2014), président de la « Fédération Nationale des Associations de Sous-Officiers de Réserve » (FNASOR)[11]. Depuis le 29 septembre 2020, le président s‘appelle Germain Beucler[12].

Aujourd'hui l'association comprend des sous-officiers de réserve des pays suivants : Autriche, Belgique, Finlande, Espagne, Slovénie, Suisse, Danemark, Pologne, France, Pays-Bas et la République fédérale d'Allemagne ainsi que le Canada comme un pays allié. Les nations assurent, à tour de rôle, la présidence pendant deux ans. La CISOR fonctionne avec un bureau et des commissions. Un Congrès est organisé les années paires et une compétition sportive de plusieurs jours les années impaires[3].

Liste des présidents de l‘AESOR et de la CISOR depuis 1963
No. Nom Pays Début du mandat Fin du mandat
1 Sergeant Abbé Henri Pistre
(1900–1981)
Drapeau de la France France 1963 1965
2 Adjudant Henri Leclercq Drapeau de la Belgique Belgique 1966 1968
3 Oberbootsmann d.R. Siegfried Hermann Drapeau de l'Allemagne Allemagne 1968 1969
4 Adj Uof Émile Fillettaz Drapeau de la Suisse Suisse 1970 1971
5 Général Marcel Buffin Drapeau de la France France 1972 1973
6 Vizeleutnant Johann Hechenberger Drapeau de l'Autriche Autriche 1974 1975
7 Adjudant Pierre van Hove Drapeau de la Belgique Belgique 1976 1977
8 Oberfeldwebel Werner Frank Drapeau de l'Allemagne Allemagne 1978 1979
9 Adj Uof Viktor Bulgheroni Drapeau de la Suisse Suisse 1980 1981
10 Vizeleutnant Hermann Loidold
(1929–1983)
Drapeau de l'Autriche Autriche 1982 1982
11 Vizeleutnant Herbert Simmer Drapeau de l'Autriche Autriche 1983 1983
12 Sergeant-chef Charles de Giafferi Drapeau de la France France 1984 1985
13 Adjudant Edward Majois Drapeau de la Belgique Belgique 1986 1987
14 Hauptfeldwebel Klaus Günnewig Drapeau de l'Allemagne Allemagne 1988 1989
15 Adj Uof Robert Nussbaumer Drapeau de la Suisse Suisse 1990 1991
16 Maresc Gerardo Di Lorenzo Drapeau de l'Italie Italie 1992 1993
17 Vizeleutnant Josef Grünstäudl Drapeau de l'Autriche Autriche 1994 1995
18 Adjudant Dimitri Pezirianoglou Drapeau de la France France 1996 1997
19 Adjudant Nico C. Frerichs Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas 1998 1999
20 Adjudant André Vallée Drapeau de la Belgique Belgique 2000 2001
21 Hauptbootsmann Michael Warfolomeow Drapeau de l'Allemagne Allemagne 2002 2003
22 Adj Uof Alfons Cadario
(1940–2016)
Drapeau de la Suisse Suisse 2004 2005
23 Vizeleutnant Franz Hitzl Drapeau de l'Autriche Autriche 2006 2007
24 Arturo Malagutti Drapeau de l'Italie Italie 2008 2010
25 Luis Messeguer Drapeau de l'Espagne Espagne 2010 2011
26 Sgt. Miguel Núñez Drapeau de l'Espagne Espagne 2012 2012
27 Maître Principal Philippe Cogan Drapeau de la France France 2012 2014
28 Tomaž Lavtižar Drapeau de la Slovénie Slovénie 2014 2016
29 Ilpo Pohjola Drapeau de la Finlande Finlande 2016 2018
30 Michel d‘Alessandro Drapeau de la Belgique Belgique 2018 2020
31 Germain Beucler Drapeau de la Suisse Suisse 2020 2022
32 Reinhard Knott Drapeau de l'Allemagne Allemagne 2022 2024
L’équipe de la présidence le 23 octobre 2021 à Thoune (de gauche à droite) : Daniel Wampfler, président Germain Beucler, vice-président Jean-François Villettaz, Rolf Gurtner, secrétaire général Matthias Blazek.

Tâches[modifier | modifier le code]

Depuis sa création la CISOR a apporté sa contribution à renforcer l'alliance pour le développement des politiques de leurs pays d'origine en matière de sécurité. La CISOR promeut et organise l'auto-éducation et la formation, des séminaires et des réunions pour les sous-officiers de réserve sur le plan international.

La CISOR met en œuvre tous les moyens à sa disposition pour diffuser une image positive du sous-officier de réserve[12].

Les statuts actuels prévoient que, avec les autorités civiles et militaires nationales et internationales, la CISOR contribue à la création d'un système de défense international pour garantir la liberté dans le monde. Ses objectifs sont les suivants[12]:

a) participer à la création d'un statut commun pour tous les réservistes.
b) renforcer les capacités militaires de tous les membres, à la fois théorique et pratique, en vue d'améliorer et de développer un esprit de défense et de sécurité constante.

En collaboration avec ses partenaires, camarades et amis des pays européens voisins, la CISOR organise les années impaires des compétitions militaires pour les sous-officiers. Le niveau sportif est particulièrement élevé et est hautement considéré dans les forces armées. Les athlètes sous-officiers de réserve de tous les États membres, dans des équipes nationales et internationales, se battent pour la victoire dans ces compétitions où la concurrence est rude (pentathlon militaire).

Un secrétaire général fait partie de l'équipe de la présidence depuis 2012, qui soutient deux présidences à titre bénévole et, en plus de tenir les procès-verbaux, supervise principalement le processus de rapport.

Liste des secrétaires généraux de la CISOR depuis 2012
No. Nom Pays Début du mandat Fin du mandat
1 Alain Defraene Drapeau de la Belgique Belgique 2012 1916
2 Osmo Suominen Drapeau de la Finlande Finlande 2016 2020
3 Matthias Blazek Drapeau de l'Allemagne Allemagne 2020 2022

Membres participants[modifier | modifier le code]

Membres permanents

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Littérature[modifier | modifier le code]

  • (de) Matthias Blazek : 60 Jahre Sportsgeist, Freundschaft und Kameradschaft: Die Confédération Interalliée des Sous-Officiers de Réserve (CISOR) besteht seit 60 Jahren. Dans : Kameradschaftliches aus Fontainebleau – Mitteilungsblatt des Freundeskreises Deutscher Militärischer Bevollmächtigter in Frankreich. No. 52, juillet 2023, Harsewinkel/Adelheidsdorf 2023, p. 18–19.
  • (de) Reserveunteroffiziere stellen sich international neu auf. loyal 05/13, p. 48.
  • (de) AESOR Wettkämpfe in Toledo und Warschau. Informationsdienst für Reservisten & Reservistinnen, édité par le Führungsstab der Streitkräfte, I/2012, p. 9.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. International: CIOR – AESOR, Bundeswehr.de (allemand).
  2. Historique, Mil.be.
  3. a et b FNASOR.com.
  4. Schwäbische.de (allemand).
  5. Information de Frank Ochel, Bonn, du 30 novembre 2013.
  6. AESOR-Wettkämpfe, UOG-Kaernten.at (allemand).
  7. Kampf um Tickets für Brünn und Draguignan, Reservistenverband.de (allemand).
  8. Sportliche Unteroffiziere der Reserve gesucht, DeutschesHeer.de (allemand).
  9. ZSC.si.
  10. Niederlande werden 13. Vollmitglied der Confédération Interalliée des Sous-Officiers de Réserve, MyHeimat.de (allemand).
  11. ZSC.si (slovène).
  12. a b et c CISOR.ch.