Concerto pour piano de Khatchatourian

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Thème d'ouverture du premier mouvement.

Le Concerto pour piano en ré bémol majeur d'Aram Khatchatourian, Op. 38, a été composé en 1936. C'est la première œuvre à faire reconnaître le compositeur dans les pays de l'Ouest et elle entre immédiatement dans le répertoire de plusieurs pianistes célèbres.

Histoire[modifier | modifier le code]

Ce Concerto pour piano est le premier de trois ouvrages que compose Khatchatourian pour les membres du trio avec piano soviétique qui ont joué ensemble de 1941 à 1963. Les autres œuvres sont le Concerto pour violon pour David Oistrakh, en 1940 et le Concerto pour violoncelle pour Sviatoslav Knouchevitski en 1946.

Le Concerto pour piano en ré bémol majeur est composé pour Lev Oborine qui le crée à Moscou le avec l’Orchestre philharmonique de Moscou sous la direction de Lev Steinberg[1]. La première britannique a lieu le [2] au Queen's Hall à Londres avec la pianiste Moura Lympany (qui a été choisie après le refus de Clifford Curzon) sous la direction d'Alan Bush[3],[4]. La première américaine a lieu le avec Maro Ajemian à la Juilliard School à New York sous la direction d'Albert Stoessel (en)[5].

Structure[modifier | modifier le code]

Ce concerto est en trois mouvements[1].

  • Le premier, Allegro ma non troppo e maestoso, utilise beaucoup le thème basé sur les trois notes Fa, Si bémolbémol et La bémol.
  • Le deuxième mouvement, Andante con anima, est une des rares pièces de musique classique à utiliser le flexatone.
  • Le troisième mouvement, Allegro brillante, termine passionnément le concerto.

Enregistrements[modifier | modifier le code]

Le concerto est enregistré pour la première fois en 1945 par Moura Lympany et le London Symphony Orchestra (direction Anatole Fistoulari), puis en 1946 par William Kapell avec l'Orchestre symphonique de Boston sous la direction de Serge Koussevitzky. L'enregistrement devient rapidement un succès et Kapell est associé au concerto au point que ce dernier est souvent appelé Khachaturian Kapell. Il a également été enregistré entre autres par son créateur Lev Oborin, par Boris Berezovsky, ou par Alicia de Larrocha[6].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • François-René Tranchefort (direction), Guide de la Musique Symphonique, Paris, Fayard, coll. « Les indispensables de la musique », (1re éd. 1986), 896 p. (ISBN 2-213-01638-0, OCLC 1020772781), p. 393

Notes et références[modifier | modifier le code]