Col du Jandri
Col du Jandri | |||
Altitude | 3 126 m[1] | ||
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Massif | Massif des Écrins (Alpes) | ||
Coordonnées | 44° 59′ 54″ nord, 6° 12′ 08″ est[1] | ||
Pays | France | ||
Vallée | Oisans (sud-ouest) | Oisans (nord-est) | |
Ascension depuis | Les Clapiers, commune du Bourg-d'Oisans | La Grave | |
Déclivité moy. | 9,1 % | ||
Déclivité max. | 20 % | ||
Kilométrage | 26,5 km | ||
Accès | piste carrossable, remontées mécaniques | remontées mécaniques | |
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Le col du Jandri est un col alpin à 3 126 mètres d'altitude, situé dans le massif des Écrins. Il est accessible depuis la station des Deux Alpes mais la partie supérieure de la route n'est pas goudronnée.
Accès[modifier | modifier le code]
Du Bourg-d'Oisans, prendre la direction des Deux Alpes. 1,5 km après le tunnel de la rampe des Commères, prendre à droite une petite route forestière exiguë dite « des Travers » durant 5 km puis rejoindre la route d’accès de la station des Deux Alpes. À l'entrée de la station, bifurquer à gauche à l'office du tourisme pour atteindre le village 1 800 au nord-est. À l'entrée du village 1 800, suivre l'itinéraire « defi cross country ». À partir de ce moment, la route n'est plus goudronnée mais praticable en véhicule tout-terrain.
Profil[modifier | modifier le code]
Depuis Bourg-d'Oisans, au lieu-dit les Clapiers, l'ascension commence par la rugueuse rampe des Commères avec une pente moyenne à 8,5 % durant 2 km puis, durant 500 m, la pente est moins forte (8 %). 1,5 km après le tunnel, on laisse la route nationale menant à Briançon pour emprunter sur la droite une petite route ombragée dite « des Travers » avec des pentes soutenues de 10 % avant de rejoindre par une route très impressionnante le hameau du Ponteil. Brève accalmie de 3 km avant de retrouver la route d’accès pour la station des Deux Alpes pendant 5 km et le village 1 800. À l'entrée du village 1 800, on quitte la route goudronnée pour débuter sur une piste carrossable empruntée des véhicules des remontées mécaniques. On évolue à présent sur le chemin des Demoiselles avec des déclivités supérieures à 10 %. On atteint les Crêtes à 2 100 m, la pente se radoucit à 5 % avec en contrebas la combe du Thuit puis on croise un lac servant à la production de neige artificielle durant la saison d'hiver. De nouveau on retrouve des pentes douloureuses à grimper avant d'atteindre le secteur de la Toura à 2 600 m dans un environnement complètement lunaire. Désormais le décor est un univers de haute montagne où les rochers ont été défoncés par l'érosion glaciaire. Au-delà de 2 600 m le manque d’oxygène commence à se faire ressentir sur l'organisme, pourtant la difficulté extrême de l'ascension commence seulement. La piste devient très irrégulière passant de 10 à plus de 20 % durant plus de 5 km, débauche d’énergie phénoménale pour se hisser à 3 150 m au pied du glacier de Mont-de-Lans où évoluent les skieurs d'été.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Carte IGN classique » sur Géoportail.