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Cimetière du choléra de Servigny-lès-Raville

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Cimetière du choléra de Servigny-lès-Raville
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Le cimetière du choléra de Servigny-lès-Raville est un cimetière du choléra situé à Servigny-lès-Raville, en Moselle. Restauré en 1990, il abrite des victimes d'une épidémie de choléra de 1866[1],[2],[3]

L'épidémie de choléra débuta à Metz en avril 1832, revint en 1848 puis en 1866[4]. Elle atteignit ensuite la campagne : 60 communes furent atteintes, 5044 cas furent signalés et 1817 décès furent à déplorer[1]. À Servigny-lès-Raville, on déplora un peu plus de 70 décès qu'on enterra sur l'emplacement de l'ancienne église[5]

Un médecin de 33 ans né à Marseille (où il fut aussi poète), Frédéric Estre, s’installa à Rémilly avec son épouse originaire de Guinglange. Il fut le seul médecin à braver l'épidémie, allant jusqu'à travailler bénévolement[4].

Le cimetière

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Les tombes peuvent comporter des inscriptions personnelles[6]. Elles sont en pierre grise de Servigny (très dure), jaune (moins dure) ou blanche[1].

On y trouve des marronniers[4].

Un grand calvaire s"élève à proximité du village

Il abrite une géocache[7]

Les célébrations

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Une messe annuelle en plein air y est célébrée le deuxième dimanche après la pentecôte[1].

Références

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Liens externes

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