Charles Quint ramassant le pinceau de Titien

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Charles Quint ramassant le pinceau de Titien
Artiste
Date
Type
Scène de genre (en), intérieur (d), peinture d'histoireVoir et modifier les données sur Wikidata
Technique
Dimensions (H × L)
96 × 128 cm
No d’inventaire
Bx E 409, Bx M 6589Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Commentaire
signé en bas à droite « PBN at 1808 ». cote : Bx E 409

Charles Quint ramassant le pinceau de Titien est un tableau peint par Pierre-Nolasque Bergeret en 1808. Il représente Charles Quint et Titien. L'œuvre est conservée au musée des beaux-arts de Bordeaux.

Historique[modifier | modifier le code]

Pierre-Nolasque Bergeret présente pour la première fois le tableau au Salon de 1808 sous la cote n° 20[réf. nécessaire]. L'artiste présente un extrait de Félibien dans le livret de l'exposition pour expliquer le sujet de l'œuvre :

« Le Titien étant occupé à faire le portrait de Charles-Quint, laissa tomber un de ses pinceaux ; l’empereur daigna le ramasser et le lui rendre. Vivement touché de cette marque d’honneur, ce grand peintre dit à l’Empereur en se prosternant : Sire, je ne suis pas digne d’avoir un serviteur tel que vous ; à quoi Charles-Quint répondit : le Titien mérite d’être servi par des Césars[1]. »

Le tableau est conservé au musée des beaux-arts de Bordeaux, qui l'a acquis grâce à un legs du docteur Dutrouilh en 1847.

En 2014, il est prêté au musée des beaux-arts de Lyon dans le cadre de l'exposition L'invention du Passé. Histoires de cœur et d'épée 1802-1850.

Bergeret a également peint la Mort de Titien récemment redécouvert au musée de Montargis[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « La Déférence de saint Louis pour sa mère [Salon de 1808, catalogue no 20] », notice d'œuvre, sur Salons et expositions de groupes, 1673-1914, Musée d’Orsay / Institut national d’histoire de l’art (consulté le ).
  2. Jacques Foucart, Musée du Louvre : Nouvelles acquisitions du Département des peintures, 1983-1986, vol. 2, Éditions de la Réunion des musées nationaux, 1987, p. 168.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Théodore Ricaud, Le Musée de Peinture et de Sculpture de Bordeaux de 1830 à 1870, Bordeaux, Brière, 1935, p. 61.
  • (en) Michael Levey, The Painter depicted : painters as a subject in painting, Londres, 1981, no 42, p. 49, repr. Dijon 1983, p. 85.
  • François Pupil, Le Style troubadour ou la nostalgie du bon vieux temps, Nancy, 1985, Nancy, Presses universitaires de Nancy, 560 p. p. 431.
  • (pl) Marek Zgórniak, Pędzel Tycjana : francuscy malarze i krytycy XIX wieku wobec weneckiego Cinquecenta, Kraków, Instytut Historii Sztuki UWJ 1995, p. 118 et 125.
  • (en) Ting Chang, « “The Meeting” : Gustave Courbet and Alfred Bruyas », The Burlington magazine, vol. 38, no 1122, sep. 1996, p. 588-589.
  • Nadeije Laneyrie-Dagen, Pierre Wat, Philippe Dagen, Le Métier d’artiste : peintres et sculpteurs depuis le Moyen Âge, Paris, 1999, p. 78.

Liens externes[modifier | modifier le code]