Charles François Perrotin de Barmond

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Charles François Perrotin de Barmond
Fonction
Député aux États généraux de 1789
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Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités

Charles François de Perrotin de Barmond est un religieux et homme politique français, né le à Paris et mort[1] le 30 frimaire an IV () à Presbourg (royaume de Hongrie).

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est le fils d'Ange-François Perrotin de Barmond, maître ordinaire à la chambre des comptes et garde des registres du contrôle général à sa mort en 1782, et de Marie-Charlotte Aubourg de Boury[2], il est pourvu de la charge de conseiller-clerc au Parlement de Paris le .

L'abbé de Barmond est élu le député du clergé aux États généraux par la Ville de Paris. Il devient secrétaire de son ordre puis de l'Assemblée tout entière. Il y siège à droite et son attitude le rend vite suspect à la gauche de la Constituante[3].

Il est arrêté en juillet 1790 à Châlons-sur-Marne pour avoir donné asile à M. Bonne-Savardin qui s'était évadé de la prison de l'Abbaye le 13. Il y est emprisonné le 17 août et comparait devant l'Assemblée. Il est mis en accusation par décret lors de la séance de l'Assemblée du [4] après les prises de paroles de Jean-Georges Charles Voidel comme rapporteur, Robespierre, Pétion de Villeneuve, Mirabeau et Barnave pour l'accusation, Louis de Foucault de Lardimalie et l'abbé Maury pour la défense[5].

Libéré quelque temps après, l'abbé de Barmond émigre puis se réfugie en Hongrie où il meurt le 30 frimaire de l'an IV ().

Iconographie[modifier | modifier le code]

Liste non exhaustive de portraits de Charles François de Perrotin de Barmond[6] :

  • dessin anonyme, in-4, conservé à Paris à la Bibliothèque nationale de France ;
  • dessin de Charles Toussaint Labadye, in-8, conservé à Paris à la Bibliothèque nationale de France ;
  • gravure par Texier d'après Labadye, in-8, éditée chez Dejabin ;
  • gravure anonyme, in-4, portant la devise « Miseris Succurrere Disco » (« J'ai appris [je cherche] à secourir les malheureux ») de Virgile, éditée à Paris chez Le Vachez.

Blason[modifier | modifier le code]

« D'Argent, à trois Cœurs de Gueules, posés deux & un[7] »

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. En émigration.
  2. Docteur Robinet, Dictionnaire historique et biographique de la Révolution et de l'Empire 1789-1815, Tome 1, Paris, Librairie historique de la Révolution et de l'Empire, 1899, page 105.
  3. Adolphe Robert, Edgar Bourloton, Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Tome 1, Paris, Bourloton, 1891, page 169.
  4. Journal de Paris, no 236, 24 août 1790.
  5. Sur ce procès, voir Procès complet de M. M. Perrotin ... Foucault et Bonne-Savardin, Paris, Lejay, sd. Numérisé.
  6. Soleman Lieutaud, Liste des portraits dessinés, gravés ou lithographiés des députés à l'Assemblée Nationale de 1789, Paris, édité chez l'auteur et Rapilly et Guillemot, 1854, page 171.
  7. Armorial général de la France, registre premier, seconde partie, pages 430-431.

Liens externes[modifier | modifier le code]