Chapelle Saint-Urlo

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Chapelle Saint-Urlo
Vue d'ensemble de la chapelle et de la fontaine
Présentation
Destination initiale
Culte
Destination actuelle
Culte (Pardon de Saint-Urlo dernier dimanche de juillet)
Construction
XVIe siècle
Propriétaire
Commune
Patrimonialité
Localisation
Département
Commune
Coordonnées
Localisation sur la carte de France
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Localisation sur la carte du Morbihan
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La chapelle Saint Urlo et sa fontaine sont situées sur la commune de Lanvénégen dans le Morbihan[1]. S'y déroule le pardon de Saint-Urlo, le dernier dimanche de juillet. Saint Urlo fait toujours l'objet d'une intense dévotion. Il est invoqué pour les maux de tête, de rein, ainsi que pour la maladie de la goutte. D'ailleurs la maladie de la goutte se dit en breton : droug Saint Urlou (mal de Saint Urlo).

Historique[modifier | modifier le code]

La chapelle Saint-Urlo est construite entre 1513 et 1518. Elle est dédiée à saint Urlo ou saint Gurloës, le premier abbé de l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé. Elle est restaurée entre 1851 et 1853, puis entre 1929 et 1930, pour restaurer le transept effondré[1], et enfin en 1971.

L'ensemble, composé de la chapelle et de sa fontaine, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [1].

Le baron du Faouët était seigneur prééminencier de la chapelle[2].


Le pardon de Saint-Urlo de juillet 1675 fut le théâtre d'un épisode de la Révolte des Bonnets rouges en Bretagne. Un dénommé Alain Maillard, prêtre de son état, excita la foule présente pour le pardon en montrant un document confirmant que le pouvoir royal voulait imposer la gabelle en Bretagne. Un sergent dénommé Cosvart présent à l'office fut malmené par la foule qui le roua de coups. Alain Maillard fut condamné par la suite aux galères.

Description[modifier | modifier le code]

Extérieur[modifier | modifier le code]

La chapelle est construite en granite[1], d'après un plan en croix latine, avec nef et transept se terminant sur un chevet carré[1]. Un clocher ajouré, à meneaux et flèche octogonale, coiffe l'édifice[1]. Un cadran solaire en ardoise est visible sur la façade sud. Il porte la date 1603.

Intérieur[modifier | modifier le code]

La chapelle abrite un maître-autel datant du XVIIIe siècle, deux autels et trois retables. Une tribune en bois, portant la date 1712, portée par trois poteaux, à laquelle on accède par un escalier, est adossée au mur du pignon ouest[2].

La charpente et ses éléments de décor[modifier | modifier le code]

L'ensemble des sablières, des entraits et les trois blochets datent du XVIe siècle. Les sablières sont ornées de frises de rinçeaux de feuillages et pampres. Des engoulants sont sculptés aux extrémités des entraits et des bustes d'angelots sur les blochets[2].

La fontaine[modifier | modifier le code]

Une fontaine est bâtie à proximité[1]. Elle se présente comme un édicule granitique composé d'un fronton triangulaire dans lequel est aménagé une niche[1]. L'eau se déverse dans une piscine carrée[1]. Une enceinte en granite délimite l'ensemble.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h et i « Chapelle Saint-Urlo », notice no PA00091354, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. a b et c Secrétariat général à la culture, Le Faouët et Gourin Inventaire topographique,

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]