Chantier naval de l'Amour

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le chantier naval de l'Amour en 2014

Le chantier naval de l'Amour (en russe : Амурский судостроительный завод, Amurski Sudostroïtelny Zavod) connu auparavant sous le nom de chantier naval Leninski Komsomol[1], est un important chantier naval situé à Komsomolsk-sur-l'Amour, à l'est de la Russie.

Historique[modifier | modifier le code]

Il a été fondé en 1932[2], il emploie environ 15 000 personnes[3] et produit aussi bien des bâtiments civils que des navires de guerre, et notamment des sous-marins à propulsion nucléaire[4].

Un total de 97 sous-marins (56 à propulsion nucléaire et 41 à propulsion diésel-électrique) ainsi que 36 navires de guerre ont été construits dans ce chantier naval. Le chantier naval commence à construire des sous-marins nucléaires en 1957 et le premier bâtiment est livré en 1960. Les sous-marins construit aux chantiers navals de l'Amour comprennent des sous-marins de la classe Delta-I, de la classe Echo-I et II, et de la classe Akula entre autres[5],[6]. En 1992, le président de la fédération de Russie Boris Eltsine annonce que le chantier naval no 402 de la Sevmash à Severodvinsk serait dorénavant le seul chantier naval à construire des sous-marins nucléaires en Russie[7],[8].

En 2008, le premier sous-marin nucléaire construit à Komsomolsk-sur-l'Amour depuis 13 ans subit un incendie pendant ses essais en mer, faisant 20 victimes[9].

Devenue une entreprise privée lors de l'effondrement de l'URSS, les chantiers navals sont revendus en mai 2009 pour la somme de quelques milliers de roubles à l'entreprise d’État United Shipbuilding Corporation[3],[4].

En 2011, il est annoncé (à nouveau) que le chantier naval ne construirait plus de sous-marins[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Pavel Podvig, Oleg Boukharine et Frank von Hippel, Russian Strategic Nuclear Forces, MIT Press, (ISBN 0-262-66181-0, lire en ligne)
  2. (en) « Amur Shipbuilding Plant Open Joint-Stock Company », sur BusinessWeek (consulté le )
  3. a et b (en) Nadi Abdoullaïev, « Russian Government snaps up shipyard », The Moscow Times, Rossiyskaïa Gazeta/Daily Telegraph,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. a et b (en) « "Амурский судостроительный завод" продан за несколько тысяч рублей », Gazeta,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « globalsecurity.org/wmd/world/r… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  6. (en) « Komsomol'sk-na-Amure - Komsomolsk-na-Amur », sur globalsecurity.org (consulté le ).
  7. a et b « Amur Shipyard Quits Building Submarines », sur rusnavy.com (consulté le ).
  8. http://www.nti.org/db/nisprofs/Russia/naval/nucflt/pacflt/amur.htm
  9. (en) Sergueï L. Loiko, « False alarm blamed in sub fatalities », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]