Chérac

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Chérac
Chérac
L'hôtel de ville de Chérac.
Blason de Chérac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saintes
Intercommunalité CA de Saintes
Maire
Mandat
Anne-Sophie Serra-Davisseau
2023-2026
Code postal 17610
Code commune 17100
Démographie
Gentilé Chéracais
Population
municipale
1 130 hab. (2021 en augmentation de 4,05 % par rapport à 2015)
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 42′ 15″ nord, 0° 26′ 11″ ouest
Altitude Min. 2 m
Max. 95 m
Superficie 29,88 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Cognac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chaniers
Législatives 3e circonscription de la Charente-Maritime
Localisation
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Chérac
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Chérac
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Chérac
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Chérac
Liens
Site web https://www.cherac.fr/

Chérac est une commune française située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Ambiance du bourg.

La commune de Chérac se situe dans le centre-est du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Elle appartient au Midi de la France — on parle plus précisément de « Midi atlantique »[1], au cœur de l'arc atlantique,

Limitée au sud par la Charente, Chérac l'est au nord par la via Agrippa ou chemin des Romains. Celui-ci est en partie conservé et en partie recouvert par un chemin rural.

Chérac est une des étapes de sentiers de grande randonnée , le GR 360 et le GR 4[2].

Chérac est situé en Borderies, cru classé du vignoble d'appellation Cognac et les vignes se répartissent sur les coteaux calcaires. Elle fait partie de la aire d'attraction de Cognac, ainsi que de la zone d'emploi et du bassin de vie de cette ville[I 1]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Louzac-Saint-André, Saint-Laurent-de-Cognac, Saint-Sulpice-de-Cognac, Brives-sur-Charente, Dompierre-sur-Charente, Montils, Rouffiac, Saint-Césaire, Saint-Sauvant et Salignac-sur-Charente.

Salignac, Brives, Montils et Rouffiac sont situées au sud, sur la rive gauche de la Charente de l'autre côté du fleuve. Dompierre et Saint-Sauvant sont situés à l'ouest. Au nord, Saint-Césaire et Val-de-Cognac sont séparés de Chérac par la ligne droite du chemin des Romains, puis Louzac-Saint-André par le Ri-Bellot, un affluent de l'Antenne. Louzac-Saint-André et Saint-Laurent-de-Cognac forment à l'est la limite entre les départements de Charente et Charente-Maritime.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 29,88 km2 ; son altitude varie de 2 à 95 mètres[3].

Chérac est située sur un plateau de calcaire fin qui date du Tithonien (anciennement nommé étage Portlandien). Elle est dans le bassin versant du fleuve Charente, sur sa rive droite qui descend en pente douce du nord-ouest vers le sud-est.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte hydrographique et des infrastructures de transport de la commune.

Chérac est située en bordure de la Charente, sur sa rive droite.

Paysages[modifier | modifier le code]

La commune est très boisée, avec 712 ha de bois répartis en plusieurs massifs au nord de la N 141.

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

La berge de la Charente et sa vallée font partie de deux zones Natura 2000, la Moyenne vallée de la Charente et Seugne et Coran l'une pour 46 espèces d'oiseaux, canards chipeau, colvert, pillet, souchet (Anas strepera, Anas platyrhynchos, Anas acuta, Anas clypeata) des limicoles, bécassines des marais (Gallinago gallinago (, Chevalier guignette (Actitis hypoleucos) et autres.

L'autre zone Natura 2000 est pour des mammifères, la loutre (Lutra lutra), le vison d'Europe (Mustela lutreola)et de nombreuses chauves-souris (grand murin (Myotis myotis), grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum), minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersi), petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) et vespertilion à oreilles échancrées (Myotis emarginatus) mais aussi les poissons, alose feinte (Alosa fallax), grande alose (Alosa alosa), lamproie de Planer (Lampetra planeri), lamproie de rivière (Lampetra fluviatilis), lamproie marine (Petromyzon marinus) et saumon atlantique (Salmo salar), ainsi que la cistude d'Europe (Emys orbicularis) et de nombreux invertébrés.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Chérac est une commune rurale[Note 1],[4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cognac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (46 %), forêts (25,2 %), terres arables (14,1 %), zones agricoles hétérogènes (13,2 %), zones urbanisées (1,1 %), prairies (0,4 %)[9]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

Chez Landart, Le Treuil, les Justices, Montlambert, le Grand Maine Garnier, la Garellerie, le Pérou, Mongaugé, Le Boulas, Chez Gatineau, la Brunette, chez Taillasson.

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 576, alors qu'il était de 585 en 2015 et de 545 en 2010[I 2].

Parmi ces logements, 87,9 % étaient des résidences principales, 5,3 % des résidences secondaires et 6,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,9 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Chérac en 2020 en comparaison avec celle de la Charente-Maritime et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (5,3 %) par rapport au département (22,3 %) et à la France entière (9,7 %).

Le logement à Chérac en 2020.
Typologie Chérac[I 3] Charente-Maritime[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 87,9 70,8 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 5,3 22,3 9,7
Logements vacants (en %) 6,9 7 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La RN 141 à Chérac.

Elle est traversée par la N 141 Cognac-Saintes, route Centre-Europe Atlantique, et le bourg se trouve à 11 km de Cognac, 15 km de Pons et 18 km de Saintes.

La D 24 dite route basse de Saintes, qui lui est parallèle plus au sud et longe la Charente, se trouve dans la zone inondable du fleuve appelée localement prée. Cette partie de la vallée, où le fleuve déborde lors des crues hivernales et où la route basse est coupée, offre un spectacle saisissant lors de ces fréquentes inondations.

Trois départementales relient respectivement Saint-Sauvant à Cognac, Burie à Cognac et Dompierre-sur-Charente à Saint-Bris-des-Bois ce qui forme un réseau de voies sur la commune.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Chérac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[10]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[11].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La partie sud, entre la Charente et la N 141 est en grande partie une vallée inondable.

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) Saintes-Cognac-Angoulême, regroupant 46 communes concernées par un risque de débordement du fleuve Charente (34 en Charente et 12 en Charente-Maritime), un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[12]. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs sont les crues de l'hiver 1779, de 1842, de 1859, du du , du , de mars-avril 1962, du et du . Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[13]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2010, 2018 , 2021[14],[10] et 2023[15].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Chérac.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[16].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 68,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 594 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 463 sont en aléa moyen ou fort, soit 78 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[18].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 2003 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[10].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[19].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le toponyme a pour origine le nom de Carrius, propriétaire gallo-romain, auquel a été apposé le suffixe -acum[20].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Toutes les rives de la Charente et de ses affluents sur cette zone sont considérées comme des habitats des Néandertaliens. Saint-Césaire, où a été retrouvée le fossile surnommé « Pierrette », est tout proche.

Une station néolithique au lieu-dit Chez Landart a livré des lames, des grattoirs et des flèches.

Antiquité[modifier | modifier le code]

Le toponyme de la rue du Port et du lieu-dit le Magasin, pourrait correspondre à un port gabarier comme il en a existé le long du fleuve Charente en Gaule, bien avant la présence romaine, et jusqu'au XIXe siècle.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Au-dessus de Chez Landart, une butte ou motte pourrait être l'emplacement d'un castrum construit en 1024 sous Guillaume Taillefert Comte d'Angoulême, la forteresse de Franchebourg.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

C'est dans la commune de Chérac que le premier cas avéré de vigne phylloxérée a été identifié en 1872, ainsi qu'aux portes de Cognac, dans l'ancienne commune de Crouin. Trois ans plus tard, la vigne de la Saintonge était entièrement ravagée par le phylloxéra[21].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Saintes du département de la Charente-Maritime[I 1].

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Burie[3]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Chaniers[I 1].

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de la Charente-Maritime.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Chérac était membre de la communauté de communes Vignobles et Vals boisés du Pays Buriaud, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1993 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du , qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté d'agglomération de Saintes[22], dont est désormais membre la commune[I 1].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
2001 mars 2014 Jacky Marfille    
mars 2014[23] avril 2023 Jean-Paul Compain SE Retraité du secteur commercial
Démissionnaire
mai 2023[24] En cours
(au 30 novembre 2023)
Anne-Sophie Serra-Davisseau   Juriste


Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

École primaire située place de la Mairie[Quand ?].

Santé[modifier | modifier le code]

Il y a une pharmacie et une maison de retraite privée[Quand ?].

L'hôpital est à Saintes.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés les Chéracais et les Chéracaises[25].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].

En 2021, la commune comptait 1 130 habitants[Note 3], en augmentation de 4,05 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 7151 8021 6021 9171 8221 8631 7291 7151 712
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6751 6721 7161 6411 5151 3221 2871 2781 230
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1771 1761 1251 0491 001974950923915
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
9228798139461 0451 0061 0271 0331 100
2018 2021 - - - - - - -
1 1131 130-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[3] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (29 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,8 % la même année, alors qu'il est de 34,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 538 hommes pour 575 femmes, soit un taux de 51,66 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,15 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[29]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,4 
7,1 
75-89 ans
9,7 
19,9 
60-74 ans
19,3 
22,5 
45-59 ans
22,3 
20,3 
30-44 ans
16,3 
11,7 
15-29 ans
12,9 
17,5 
0-14 ans
17,0 
Pyramide des âges du département de la Charente-Maritime en 2020 en pourcentage[30]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,7 
75-89 ans
12,4 
21,9 
60-74 ans
23,1 
20,2 
45-59 ans
19,8 
16,2 
30-44 ans
15,7 
15,2 
15-29 ans
12,8 
15,6 
0-14 ans
13,7 

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

  • Tennis
  • Foot
  • Gymnastique volontaire
  • badminton

Cultes[modifier | modifier le code]

Messes à 9 h 30 les 2e et 4e dimanches du mois.

Économie[modifier | modifier le code]

Le vignoble de Cognac à Chérac.

La viticulture demeure encore un secteur majeur de l'économie de la commune. Ses vignes ont le privilège d'être classées en terroir des Borderies dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[31]. De nombreux producteurs pratiquent la vente au détail du cognac, pineau et vin de pays charentais, et même la liqueur de cassis. À leurs côtés, trois distilleries d'eaux-de-vie sont encore en activité dont une emploie plus d'une trentaine de personnes. Un courtier en vins et un transporteur complètent cette économie viticole encore très active.

Divers commerces de proximité ou de première nécessité sont présents dans le bourg de Chérac où se trouvent notamment une boulangerie, une boucherie, un snack-bar-épicerie, un buraliste en tabac ainsi que quelques services (office notarial, pharmacie, salon de coiffure, garages, installateur d'antennes TV, ébénisterie...) qui complètent le secteur tertiaire.

Commune résidentielle située dans l'aire urbaine de Cognac, Chérac accueille également des entreprises du bâtiment (maçonneries, plâtrier-carreleur, plomberie-chauffagiste, peintre, plaquiste, etc.).

Le touriste trouve des chambres d'hôtes dans cinq lieux.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Gervais et Saint-Protais Logo monument historique Inscrit MH (1925)[32] de la fin du XIIe siècle à nef unique de trois travées avec un transept dont les deux bras ont comporté une absidiole mais dont il ne reste que celle du bras nord. Elle possède deux chapelles latérales, une chapelle de la Vierge et une chapelle Saint-Joseph sous le clocher. Le portail roman est abrité par un auvant ou ballet.
  • La mairie, construite en 1905, a été rénovée en 1991.
  • Le logis du Chay a contenu une importante cheminée en pierre richement sculptée dont le médaillon central représentait une marquise Ferrary du Chay; vers 1910-1912 elle fut "cédée à l'antiquaire Grenon lors d'une vente de succession et transportée au musée de Liège" (lettre du maire de Chérac du 4/06/1994 - arch.pers.). Cette cheminée est identique à celle, également "sculptée en calcaire du troisième quart du XVIIe siècle d'après un dessin de Jean Lepautre" du Metropolitan Museum à New-York, qui fut offerte à ce musée par la Hearst Foundation en 1956 et mise en réserve à cette époque; vers 1987 elle fut "découverte" sur une photographie ancienne par le décorateur Henri Samuel (1904-1996), qui la fit placer dans sa period room dite "Chambre d'apparat Louis -XIV" (galeries Wrighstman).
  • Le moulin à vent de Chez Landart dit moulin du père Nattier, restauré, porte d'inscrit la date de 1792.
  • La Maison de la Gaieté Logo monument historique Inscrit MH (2015)[34], ancien cabaret aux façades décorées d'un million de fragments de vaisselle par ses propriétaires, Ismaël et Guy Villéger, entre 1937 et 1952, est un exemple d'art populaire ou "art naif" qui faillit être démoli et est destiné à être réaménagé pour devenir un lieu culturel et associatif avec un bar-restaurant, une salle de spectacles[35],[36].
  • Ancienne distillerie d'eaux-de-vie de Cognac Cocuaud[37].
  • Maisons anciennes.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Chérac Blason
De sinople à la trangle ondée d’argent accompagnée en chef d’une fleur de tilleul accostée de deux grappes de raisin, le tout d’or et en pointe de deux épis courbés d’or, les tiges passées en sautoir, accostés de deux arbres de sable, à l’écusson d’azur à la mitre d’argent accompagnée de trois fleurs de lys d’or brochant en abîme sur la trangle.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Commune de Chérac (17100) - commune actuelle », Code Officiel Géographique (date de référence : 01/01/2024), sur https://www.insee.fr (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Chérac - Section LOG T1 » (consulté le ).
  3. a et b « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Chérac - Section LOG T2 » (consulté le ).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2020 dans la Charente-Maritime - Section LOG T2 » (consulté le ).
  5. « Chiffres-clés - Logement en 2020 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
  2. Amélia Blanchot, « Randonnée et bonnes adresses sur le GR4 en Charente-Maritime », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ) « C’est un chemin de grande randonnée qui s’étend de Grasse, dans les Alpes-Maritimes, jusqu’à Royan, en Charente-Maritime. Le GR 4, c’est aussi 166 kilomètres de marche dans notre département, des vignes jusqu’à l’Océan ».
  3. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  4. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  6. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  10. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Chérac », sur Géorisques (consulté le ).
  11. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  12. « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 sur le bassin Adour-Garonne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  13. « cartographie des risques d'inondations du TRI Saintes-Cognac-Angoulême », sur nouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
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