Château de Vouilly
Château de Vouilly | ||
Début construction | XVIIIe siècle | |
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Propriétaire actuel | propriété privée | |
Protection | Inscrit MH (1970) | |
Coordonnées | 49° 17′ 45″ nord, 1° 01′ 15″ ouest | |
Pays | France | |
Ancienne province | Normandie | |
Région | Normandie | |
Département | Calvados | |
Commune | Isigny-sur-Mer | |
Géolocalisation sur la carte : France
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Le château de Vouilly est une demeure qui se dresse sur la commune déléguée de Vouilly, au sein de la commune nouvelle d'Isigny-sur-Mer, dans le département français du département du Calvados, en région Normandie.
Le château fait l'objet d'une inscription partielle au titre des monuments historiques[1].
Localisation[modifier | modifier le code]
Le château est situé à 1 kilomètre à l'est du bourg de Vouilly, commune déléguée d'Isigny-sur-Mer, dans le département français du Calvados.
Historique[modifier | modifier le code]
Le château attesté dès le XIe siècle change de mains à plusieurs reprises et notamment après la Guerre de Cent Ans. Il est reconstruit au XVIe siècle mais à nouveau cédé à la famille de Cussy qui procède à de nombreux aménagements dans la seconde moitié du XVIIIe siècle : une orangerie, des pavillons et un jardin à la française sont alors aménagés[2]. On trouve un certain Antoine-Raoul Marie, marquis de Cussy-Vouilly, qui a épousé en 1784, Armande-Marie Bignon (1765-1809)[3].
Le complexe perd des tours et des éléments de pont-levis au cours du XIXe siècle[2].
Le château a un rôle durant la bataille de Normandie de 1944 car est placé dans l'orangerie l'émetteur qui envoie les messages des journalistes alliés couvrant les opérations. Ce rôle sera tenu jusqu'au . Le château a été durant cette période également le siège de conférences de presse tenues par le général Bradley[2], commandant de la 1re armée américaine. La salle à manger de l'édifice est attribuée aux correspondants de guerre, une pièce voisine servant à la censure[4].
Une plaque commémorative déposée par l’Overseas Press Club of America rappelle le rôle du château pendant la seconde guerre mondiale. Une machine à écrire Underwood y est conservée et la salle des correspondants de guerre a peu changé[4].
L'édifice sert actuellement de chambre d'hôtes.
Description[modifier | modifier le code]
L'orangerie est typique de l'architecture du milieu du XVIIIe siècle, avec une porte présentant une tête féminine, un fronton pourvu des armoiries de la famille de Cussy et une balustrade[2].
Les pavillons de fantaisie conservent un décor de gypseries[2].
L'édifice conserve des douves.
Le colombier comporte 750 boulins[2].
Protection[modifier | modifier le code]
Sont inscrits par arrêté du [1] :
- les façades et toitures de l'orangerie et du pavillon situé au sud de celle-ci ;
- le pavillon de fantaisie situé au nord, y compris le décor intérieur de gypseries ;
- le jardin de l'orangerie.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Le Patrimoine des Communes du Calvados, t. II, Éditions Flohic, coll. « le patrimoine des communes de France », (ISBN 2-84234-111-2), p. 994-995. .
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à l'architecture :
- Forum avec nombreuses photographies
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Château », notice no PA00111821, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Le Patrimoine des Communes du Calvados, t. 2, p. 994.
- Jean Barros, Le canton de Barneville-Carteret (Côte des Isles) : Le patrimoine, t. 1, Valognes, Éditions de la Côte des Isles, , 391 p. (ISBN 2-9505339-1-4), p. 48.
- Le Patrimoine des Communes du Calvados, t. 2, p. 995.