Château de Mauprévoir
| Château de Mauprévoir | ||
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| Période ou style | Médiéval | |
|---|---|---|
| Début construction | XVe siècle | |
| Fin construction | 1710 | |
| Destination initiale | Forteresse | |
| Destination actuelle | Habitation | |
| Protection |  Inscrit MH (2018)
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| Coordonnées | 46° 10′ 32″ nord, 0° 30′ 54″ est | |
| Pays | ||
| Région | Aquitaine | |
| Département | Vienne | |
| Commune | Mauprévoir | |
| Géolocalisation sur la carte : France
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Le château de Mauprévoir est situé à Mauprévoir dans la Vienne (France).
L'histoire[modifier | modifier le code]
Les origines des premiers bâtiments demeurent obscures mais il est certain que dès le XIIe siècle un premier bâtiment assure le contrôle et la protection de la route de Charroux, puisqu'en 1179, le seigneur de Mauprévoir Audebert Vignier, et sa femme Flandrine, font don d’un prébendier de froment de leurs terres, à la communauté du prieuré de Montazais (paroisse de Savigné)[1].
Jusqu'au XIIIe siècle, les terres et le bourg de Mauprévoir relèvent des seigneurs de Lusignan. Plusieurs seigneurs se sont succédé ensuite (parfois conjointement avec les religieux de l'abbaye de Charroux) : Bernard de Mons, Josselin de Lezay, Pons de Mortagne, Jean de La Personne, Jean de Mons, Jean de Clermont, Bricet de Saint-Cire...
L’ensemble des bâtiments et des terres passent ensuite dans les biens des religieux qui firent vraisemblablement édifier au XVe siècle les bâtiments subsistants encore aujourd’hui comme le prouvent les armes sculptées de l’abbé Jean Chaperon (1444-1477) enchâssées dans le châtelet d’entrée [2].
La construction est remaniée à la fin du XVIIe siècle, perdant son aspect défensif et devenant principalement une habitation.
La famille Lesire Labrousse[3] en fait l'acquisition à la fin du XVIIIe siècle. L'héritier, Jean-Zacharie Lesire Labrousse (1813-1882) épouse à Pressac le 2 décembre 1845 Marie-Agathe Pastoureau de La Braudière (1815-1847).
L'architecture[modifier | modifier le code]
Cette petite forteresse se compose d’un logis comportant trois tours, d’un châtelet et de communs organisés autour d'une vaste cour.
Au XVe siècle, les nouveaux bâtiments sont entourés de douves en eau et le châtelet possède un pont-levis permettant d'accéder à la cour ceinte de murs. Édifice défensif, le château abritait un corps de garde et permettait de surveiller la route de Charroux empruntée par les commerçants et les pèlerins, ainsi que les accès aux propriétés de l’abbaye de Charroux.
Protection[modifier | modifier le code]
Le château est partiellement inscrit Monument historique : Le châtelet d'entrée du château en totalité, figurant au cadastre section B, parcelle n°136 : inscription par arrêté du 7 juin 2018[5].
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Article connexe[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Lavault Guy et Katy, Les Châteaux de la Vienne, Poitiers, Danièle Brissaud libraire-éditeur, 1985.
- Association Promotion Patrimoine, Châteaux, Manoirs et Logis, La Vienne, Chauray-Niort, éditions Patrimoines et Médias, 1995.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à l'architecture :
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Prieuré conventuel de l’ordre de Fontevraud.
- Blason surmonté d'une mitre et d'une crosse d'abbé représentant 3 hachettes posées 2 et 1.
- La lignée a pour origine Philibert Le Sire (vers 1640-1710), chirurgien établi à La Frincardière, paroisse de Saint-Martin-l'Ars. Au XVIIIe siècle, la famille fait l'acquisition des terres de La Brousse puis de celles des Touches, donnant deux rameaux : les Lesire Labrousse et les Lesire Destouches.
- Blason accolé à celui des Delhomme et figurant sur un des vitraux de l'oratoire de La Gandillonnerie à Payroux.
- Notice no PA86000058, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
