Calo Scott

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Calo Scott
Naissance
Camagüey, Cuba
Décès (à 78 ans)
Middlesex, États-Unis
Genre musical Jazz
Instruments Violoncelle
Années actives 1957-1974

Calo Scott, né le et mort le , est un violoncelliste de jazz cubano-américain.

C'est l'un des premiers violoncelliste de jazz, révélé par son travail avec le saxophoniste de Gerry Mulligan dans les années 1950. Il a également joué avec Ahmed Abdul Malik, Gato Barbieri ou encore John Handy. Il est aussi actif sur la scène artistique du Lower East Side de New York, collaborant avec la danseuse et chorégraphe Mary McKay, le plasticien Aldo Tambellini (en) et la réalisatrice Cassandra Einstein.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Calo Scott naît à Camagüey à Cuba, ses parents s'installent aux États-Unis alors qu'il est âgé de deux ans[1].

Il étudie le piano à sept ans, puis le saxophone alors qu'il est adolescent, et commence à travailler en 1949 dans un orchestre militaire[1].

Carrière au violoncelle[modifier | modifier le code]

Au début des années 1950, on lui diagnostique une cardiopathie rhumatismale : obligé d'abandonner le saxophone, il se met à jouer du violoncelle[1].

Dans le milieu des années 1950, il joue à New York, notamment au sein du quatuor de jazz de Vinnie Burke, avec lequel il enregistre en 1957[1]. Il accompagne également Gerry Mulligan (1958), Mal Waldron (1958), Ahmed Abdul Malik (1961-1962)[1].

Calo Scott collabore régulièrement avec sa compagne, la danseuse et chorégraphe Mary McKay. Il joue à plusieurs reprises avec le plasticien Aldo Tambellini (en) en 1966, 1967 et 1968[2]. Il collabore également avec la réalisatrice Cassandra Einstein, jouant la bande originale du film Kali et apparaissant dans Undine[3].

Rtraite[modifier | modifier le code]

Vers 1973, après une attaque, il prend sa retraite et s'installe avec Mary McKay à Middlesex (Vermont).

Style[modifier | modifier le code]

Le saxophoniste Steve Lacy le décrit comme « un très bon violoncelliste. […] Il jouait pizzicato, comme un contrebassiste, et sonnait comme Jimmy Blanton[4] ».

Pour le contrebassiste Norris Jones (Sirone), « son jeu ressemblait à celui d'un cuivre. Son phrasé ne ressemblait pas du tout à du violoncelle[5] ».

Discographie[modifier | modifier le code]

Avec Ahmed Abdul Malik[modifier | modifier le code]

Avec Archie Shepp[modifier | modifier le code]

Avec Marc Levin[modifier | modifier le code]

  • 1968 : The Dragon Suite (Savoy Records)
  • 1973 : Songs Dances And Prayers (Sweet Dragon)

Autres collaborations[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e (en) Gary W. Kennedy, « Scott, (C.) Calo », sur oxfordmusiconline.com (consulté le ).
  2. (en) Ben Young, Dixonia : A Bio-discography of Bill Dixon, Greenwood, .
  3. Filmmakers' Cooperative, Film-maker’s Coop Catalogue no. 6, New American Cinema Group, , p. 101.
  4. (en) Jason Weiss, Steve Lacy : Conversations, Duke University Press, , p. 196.
  5. (en) Jason Weiss, Always in trouble : An oral history of ESP-Disk', the most outrageous record label in America, Wesleyan University Press, .

Liens externes[modifier | modifier le code]