Bernard-Prudent Bruley

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Bernard-Prudent Bruley
Fonction
Trésorier général de France
Généralité de Tours
-
Biographie
Naissance
Décès
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ToursVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
Famille
Enfant
Blason

Bernard-Prudent Bruley (Paris, - Tours, ) est un magistrat et trésorier général français. Il est avocat du roi et conseiller au bailliage et siège présidial de Tours

Biographie[modifier | modifier le code]

Membre de la famille Bruley, famille établie en Champagne au XVIe siècle, il est l'aîné des quatre enfants laissés par Prudent Bruley et de Jeanne Estiennette Poinsignon . Entré au collège du Plessis, il y fait de brillantes études. Placé ensuite dans l'administration des Domaines, il vient à Tours en qualité de secrétaire de l'Intendance. Il était parvenu jeune à une Inspection et allait être nommé Directeur, quand de précoces infirmités le firent renoncer à la carrière.

Il avait épousé, en 1758, Catherine Veron de La Croix[1], dont la famille habitait le Mans et occupait une haute situation industrielle. Elle était à la tête de l'importante fabrication d'une étoffe dite Véronne, à laquelle elle avait donné son nom et qui était alors fort répandue en Italie.

Il succède en 1774 à Raphaël de Lavau, oncle de sa femme, de sa charge de président-trésorier général de France au bureau des finances de la généralité de Tours. Il occupe l'office jusqu'en 1787[2].

Il lègue à son fils Prudent-Jean Bruley, en 1787, sa charge de président-trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Tours.

Il est l'ancêtre de Mgr Georges-Prudent-Marie Bruley des Varannes.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Il a laissé d'assez nombreux écrits tant en vers qu'en prose et d'importantes œuvres musicales. Ces ouvrages sont restés inédits. Il a laissé, en outre, des opérettes, des vaudevilles, des ballets, des romances et chansons dont il a fait les paroles et la musique.

Est conservé à la bibliothèque de Tours le manuscrit d'un divertissement en deux actes intitulé : Apollon et Cyrène, dont il avait composé les paroles. L'organiste de Saint-Martin, Jean-Baptiste Dupré, s'était chargé, en 1771, de la partie musicale[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Son oncle est François Véron Duverger de Forbonnais.
  2. François Caillou (dir.), Une administration royale d'Ancien Régime : le bureau des finances de Tours, Presses universitaires François-Rabelais, 2017
  3. Comme l'indique une note de Dupré même à la page 168.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]