Barrau de Sescas

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Barrau de Sescas
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Barrau de Sescas (parfois Barrau de Sescars) est un chevalier gascon, soutien des Anglais pendant leur domination de l'Aquitaine. En 1295 il est le premier en Angleterre à porter le titre d'amiral[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

La famille de Sescas est vassale de la maison d'Albret, et le suzerain de Barrau de Sescas est Amanieu VII d'Albret[2].

Le il est nommé « amiral de la flotte de Bayonne »[1] et « capitaine de toute la côte »[3] par le roi Édouard Ier. La flotte bayonnaise était d'une importance capitale pour l'Angleterre, facilitant les échanges commerciaux entre les deux parties du royaume[4]. Sescas dirige alors à la fois les ressources navales d'Aquitaine et d'Angleterre[5].

Il fait partie des chevaliers de la maisonnée du roi en 1297[6], et participe à ce titre à son expédition en Flandres[7]. Rentré en Gascogne, il a la même année la garde du château d'Aspremont[8], à Peyrehorade.

Du au , il est le lieutenant du duché d'Aquitaine pour le roi d'Angleterre, charge de premier plan sur le continent, qu'il exerce conjointement avec le clerc gascon Pey-Arnaut de Vic[9]. À la différence de la plupart des personnes auxquelles ce mandat a été confié, il n'est pas de haute noblesse : c'est parce qu'il est en poste à Bayonne et connaît bien la province que le lieutenant en titre, Guy Ferre, lui confie son intérim[10], qu'il assurera jusqu'à la prise de fonction du baron John Hastings.

Il remplit ensuite les fonctions de châtelain de Bayonne et de bailli de Labourd du au [11].

Barrau de Sescas possède des terres en Gascogne[10], et comme d'autres chevaliers gascons il reçoit une rente semestrielle sur des propriétés confisquées par la Couronne d'Angleterre[12].

Postérité[modifier | modifier le code]

Une rue de Bayonne porte son nom, orthographié « Barreau de Sescars »[13].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Ruth Louise Ingamells, The Household knights of Edward I, Durham, Durham University, (lire en ligne)

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) E. B. Pryde, D. E. Greenway, S. Porter et I. Roy, Handbook of British Chronology, Cambridge University Press, , 605 p. (ISBN 978-0-521-56350-5, présentation en ligne), p. 134
  2. (en) Malcolm Graham Allan Vale, The Origins of the Hundred Years War : The Angevin Legacy, 1250-1340, Clarendon Press, , 319 p. (ISBN 978-0-19-820620-0, lire en ligne), p. 97
  3. Charles Germaine Marie Bourel de La Roncière, Histoire de la marine française ..., E. Plon, Nourritt et cie, (lire en ligne)
  4. (en) Thirteenth Century England, Boydell Press, , 176 p. (ISBN 978-0-85115-513-5, lire en ligne)
  5. (en) Malcolm Graham Allan Vale, The Origins of the Hundred Years War : The Angevin Legacy, 1250-1340, Clarendon Press, , 319 p. (ISBN 978-0-19-820620-0, lire en ligne), p. 204
  6. Ingamells 1992, p. 24.
  7. Ingamells 1992, p. 26.
  8. Bibliothèque de la Société française d'archéologie, (lire en ligne), p. 86
  9. « Lieutenants du roi dans le duché (1278-1453) | The Gascon Rolls Project », sur www.gasconrolls.org (consulté le )
  10. a et b Ingamells 1992, p. 28.
  11. lettres & arts de Bayonne Société des sciences, Bulletin : Société des sciences, lettres & arts de Bayonne, Bayonne (lire en ligne), note VIII
  12. Ingamells 1992, p. 25.
  13. Aci gasconha, Racines : Bayonne par ses rues..., FeniXX réédition numérique, (ISBN 978-2-402-03372-5, lire en ligne)