Aller au contenu

Bania Mahamadou Say

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Bania Mahamadou Say
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Tillakaïna (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
NiameyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Institut des hautes études d'outre-mer (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité

Bania Mahamadou Say (né le à Tillakaïna et mort le à Niamey) est un auteur nigérien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Bania Mahamadou Say a suivi une formation d'enseignante et a étudié l'administration, la finance et la comptabilité à l'Institut des hautes études d'outre-mer à Paris[1]. Il a d'abord travaillé comme enseignant, ensuite il est devenu directeur du bureau du budget au ministère des Finances du Niger. Say a joué un rôle clé dans l'élaboration du programme culturel de la Samariya. Les Samariya étaient des organisations nationales de jeunesse avec lesquelles le Conseil militaire suprême, qui a régné de 1974 à 1989, a voulu faire avancer la construction de son modèle social de « société de développement »[2].

Say publié son recueil de poésie Algaïta en 1980, qui restera son plus grand succès auprès du public, bien qu'il ait conservé une certaine popularité en tant que personne dans les années suivantes[3]. Pendant des années, il a été président de l'Association des écrivains nigériens (AEN). Say a écrit plusieurs ouvrages lyrico-philosophiques inspirés de traditions anciennes et, avec Kélétigui Mariko, est considéré comme le plus important représentant de ce courant dans la littérature nigérienne, qui a succédé à Boubou Hama. Il s'essaye à différentes formes et genres. En plus des œuvres lyriques, il a créé des œuvres épiques, de la littérature jeunesse et des satires[4].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Algaïta. Trente et un poèmes du Niger. Imprimerie Nationale du Niger, Niamey 1980. 
  • La samaria. Editogo, Lomé 1981. 
  • Le voyage d’Hamado. Avec des illustrations de Bernard Dufossé. Nouvelles éditions africaines, Abidjan/Dakar/Lomé 1981. 
  • Le Niger et ses Merveilles. Brunaud/Office national du tourisme, Lyon/Niamey 1989. 
  • Gabdi. Satire. Avec des illustrations d'Alassane Aguelasse. Nouvelle Imprimerie du Niger, Niamey 1990. 
  • Akosombo, le festin des sorciers. Echos d’Afrique, Lomé 1991. 
  • A la recherche d’une littérature positive. In: Marie-Clotilde Jacquey (Hrsg.): Littérature nigérienne (= Notre librairie. Nr. 107). CLEF, Paris 1991, S. 145–146. 
  • C.D.S.-Rahama, Convention démocratique et sociale. Le guide du militant pour le changement. Nouvelle Imprimerie du Niger, Niamey 1994. 
  • Entretien avec des Nigériens d’Accra. Tunde, Cotonou 1998. 
  • Les contes et légendes de Zaïda ma mère. Editions Daouda, Niamey 2010. 

Références[modifier | modifier le code]

  1. Moussa Mahamadou et Issoufou Rayalhouna, Anthologie de la littérature écrite nigérienne d'expression française, Sépia, coll. « Sépia poche », (ISBN 978-2-907888-50-9).
  2. Jérôme Bernussou, « Chapitre IV. les premières pressions du pouvoir politique », dans Histoire et mémoire au Niger : De l’indépendance à nos jours, Presses universitaires du Midi, coll. « Méridiennes », (ISBN 978-2-8107-0951-9, lire en ligne), p. 241–315.
  3. « Bania Mahamadou Say. Le poète s'est éteint ! - - Annuaire des Associations et ONG œuvrant en Afrique », sur planeteafrique.com (consulté le ).
  4. Le voyage d'hamado - Bania Mahamadou Say - Librairie Eyrolles (lire en ligne).

Liens externes[modifier | modifier le code]