Attentat de Mubi du 1er mai 2018

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Attentat de Mubi
Localisation Mubi, Drapeau du Nigeria Nigeria
Cible Civils nigérians
Coordonnées 10° 16′ 00″ nord, 13° 16′ 00″ est
Date
Type Attentat-suicide
Morts 30 à 86[1]
Auteurs 2 kamikazes[2]
Organisations Boko Haram (Groupe sunnite pour la prédication et le djihad)
Géolocalisation sur la carte : Nigeria
(Voir situation sur carte : Nigeria)
Attentat de Mubi du 1er mai 2018
Géolocalisation sur la carte : Afrique
(Voir situation sur carte : Afrique)
Attentat de Mubi du 1er mai 2018

L'attentat de Mubi du est commis au cours de l'insurrection djihadiste au Nigeria.

Déroulement[modifier | modifier le code]

Le 1er mai 2018, la ville de Mubi est touché par un nouvel attentat[2]. À 13h30, heure locale, un kamikaze se fait exploser dans une mosquée[2]. Puis, alors que les fidèles prennent la suite, un second kamikaze se fait exploser à son tour dans un marché à proximité[2].

Bilan humain[modifier | modifier le code]

Les bilans sur le nombre des morts sont contradictoires[2]. Le jour même de l'attaque, le porte-parole de la police locale, Othman Abubakar, déclare qu'au moins 24 personnes ont été tuées[2]. Le responsable de l'Agence nationale de gestion des urgences, Imam Garki, donne quant à lui un bilan de 26 personnes tuées et de 56 blessés, dont 11 très grièvement[2]. Cependant des habitants déclarent à l'AFP qu'un nombre bien plus important de morts ont été enterrés dans la soirée[2]. Un témoin nommé Muhammad Hamidu affirme avoir participé à la mise en terre de 68 personnes ; un autre, Abdullahi Labaran, déclare qu'au moins 73 corps ont été enterrés[2].

Le lendemain, l'Agence nationale de gestion des urgences élève son bilan à 30 morts[1],[3]. Mais deux employés du cimetière de Mubi affirment alors que 86 corps ont été enterrés, dont 76 le soir du 1er mai et 10 autres le matin du 2 mai[1],[3]. L'un d'eux déclare alors à l'AFP : « Nous n'avons reçu aucun autre corps depuis 14h30 et nous espérons avoir terminé désormais »[1],[3]. Ahmed Sajo, le ministre local de l'Information, explique la disparité des bilans par la possibilité que « des proches des victimes aient emmené les corps directement pour être enterrés, sans passer par l'hôpital »[3].

Revendication[modifier | modifier le code]

L'attentat n'est pas revendiqué, mais le mode d'action correspond à celui de la faction de Boko Haram dirigée par Abubakar Shekau, le Groupe sunnite pour la prédication et le djihad[4].

Références[modifier | modifier le code]