Ardentes

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Ardentes
Ardentes
La mairie en 2013.
Blason de Ardentes
Blason
Ardentes
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre
Arrondissement Châteauroux
Intercommunalité Châteauroux Métropole
Maire
Mandat
Gilles Caranton
2020-2026
Code postal 36120
Code commune 36005
Démographie
Gentilé Ardentais
Population
municipale
3 778 hab. (2021 en diminution de 2,43 % par rapport à 2015)
Densité 61 hab./km2
Population
agglomération
85 674 hab. (2010)
Géographie
Coordonnées 46° 44′ 35″ nord, 1° 49′ 54″ est
Altitude Min. 150 m
Max. 208 m
Superficie 62,09 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Ardentes
(ville isolée)
Aire d'attraction Châteauroux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ardentes
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Ardentes
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Ardentes
Géolocalisation sur la carte : Indre
Voir sur la carte topographique de l'Indre
Ardentes
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Ardentes
Liens
Site web mairie-ardentes.com

ArdentesÉcouter est une commune française située dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Ardentes est située dans l'est[1] du département de l'Indre et est constituée de deux villages, Ardentes, qui constitue la majeure partie et où se trouvent les administrations, et Clavières.

Les communes limitrophes[1] sont : Sassierges-Saint-Germain (5 km), Étrechet (6 km), Mâron (8 km), Jeu-les-Bois (8 km), Le Poinçonnet (9 km) et Mers-sur-Indre (10 km).

Les services préfectoraux[1] sont situés à Châteauroux (13 km), La Châtre (21 km), Issoudun (26 km) et Le Blanc (60 km).

Carte
Localisation de la commune d'Ardentes

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

Les hameaux et lieux-dits de la commune sont : Clavières, les Loges de Dressais, le Breuil, Villebommiers, Dressais, la Cueille, Bellat, le Plessis, Sanguille, la Boisfarderie et Buxerolle[2].

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est arrosé par la rivière Indre[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 771 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Jeu-les-Bois-Auto », sur la commune de Jeu-les-Bois à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 746,6 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Paysages[modifier | modifier le code]

Elle est située dans la région naturelle du Boischaut Sud.

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Ardentes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Ardentes, une unité urbaine monocommunale[12] de 3 860 habitants en 2017, constituant une ville isolée[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châteauroux dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Zonages d'études[modifier | modifier le code]

La commune se situe dans l'unité urbaine d’Ardentes, dans l’aire urbaine de Châteauroux, dans la zone d’emploi de Châteauroux et dans le bassin de vie de Châteauroux[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Logement[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[18] de la commune :

Date du relevé 2013 2015
Nombre total de logements 1 925 1 994
Résidences principales 86,2 % 86,3 %
Résidences secondaires 5,2 % 4,4 %
Logements vacants 8,6 % 9,4 %
Part des ménages propriétaires de leur résidence principale 76,3 % 75,4 %

Planification de l'aménagement[modifier | modifier le code]

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 12, 12C, 12D, 14, 19, 41, 102, 105 et 943[19].

Transports[modifier | modifier le code]

La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Châteauroux[19], à 13 km.

Ardentes est desservie par la ligne 15 du réseau de bus Horizon[20].

L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre[19], à 16 km.

Énergie[modifier | modifier le code]

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[21].

Qualité de l'environnement[modifier | modifier le code]

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Ardentes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Indre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2003 et 2016[24],[22].

Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans les massifs de Châteauroux et d'Ardentes, est classée au niveau de risque 4, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[25].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Ardentes.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[26].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 822 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1794 sont en aléa moyen ou fort, soit 98 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[28].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1998, 2011, 2016, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[22].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[29].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Durant la Révolution française, pour suivre le décret de la Convention du (25 vendémiaire) 1793 (an II) invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune de Saint-Martin-d’Ardentes change de nom pour Ardentes-les-Bois[30]. Ardentes fut créée par les Romains sous le nom d'Alerta et figure sous ce nom sur la table de Peutinger[31].

Ses habitants sont appelés les Ardentais[32].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Ardentes existait déjà à l'époque romaine et s'étendait sur les deux parties de l'Indre sous les noms d'« Alerta » et d'« Aléréa ». Elle est mentionnée sur la table de Peutinger sous le nom d'« Alerta » puisque Ardentes était située sur la voie romaine menant d’Argentomagus (Argenton-sur-Creuse) à Avaricum (Bourges).

L'emplacement de l'église Saint-Martin fut d'ailleurs celui d'un temple romain.[Information douteuse]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

La paroisse d'Ardentes dépendait de l'abbaye de Déols.

On sait l'existence d'une place forte aujourd'hui disparue dans le bourg Saint-Martin au XVe siècle.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

De 1666 à 1874, des forges firent la richesse de la ville, elles étaient concentrées à « Clavières » mais s'étendaient depuis le lieu-dit « Forge-Haute » à Ardentes, jusqu'au lieu-dit « La Forge de l'Isle » au Poinçonnet. Les restes de ses constructions permettant de dévier l'eau et de faire barrage sont encore visibles dans ces trois lieux.

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Ardentes, jusqu'en 1839, était en fait deux communes séparées par l'Indre qui sont maintenant des quartiers : Saint-Martin et Saint-Vincent qui correspondaient à deux paroisses : Saint-Martin-d’Ardentes au sud de la rivière Indre et Saint-Vincent-d’Ardentes au Nord.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Depuis la Seconde Guerre mondiale jusqu'en 2012, Ardentes comptait un terrain militaire situé à « Forge-haute ».

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

Ardentes[17] est membre :

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Résultats pour la commune des scrutins français depuis 2000.
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours.
Année Élu Battu Participation
2002 85.47 % Jacques Chirac RPR 14.53 % Jean-Marie Le Pen FN 85.13 % [33]
2007 50.49 % Nicolas Sarkozy UMP 49.51 % Ségolène Royal PS 88.16 % [34]
2012 53.64 % François Hollande PS 46.36 % Nicolas Sarkozy UMP 84.88 % [35]
2017 61.38 % Emmanuel Macron EM 38.62 % Marine Le Pen FN 81.58 % [36]
2022 51.48 % Emmanuel Macron LREM 48.52 % Marine Le Pen RN 76.98 % [37]
Élections législatives, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin.
Année Élu Battu Participation
Ardentes est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats des .
Avant 2010, Ardentes est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats des .
2002 58.77 % Jean-Yves Hugon UMP 41.23 % Jean-Yves Gateaud PS 68.05 % [38]
2007 54.40 % Jean-Yves Hugon UMP 45.60 % Michel Sapin PS 66.78 % [39]
Après 2010, Ardentes est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats de .
2012 56.11 % Isabelle Bruneau PS 43.89 % Nicolas Forissier UMP 60.63 % [40]
2017 54.87 % Sophie Guerin MDM 45.13 % Nicolas Forissier LR 44.00 % [41]
2022 56.39 % Nicolas Forissier LR 43.61 % Fabien Thirion RN 45.38 % [42]
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores.
Année Liste 1re Liste 2e Participation
2004 34.67 % Catherine Guy-Quint PS 16.88 % Brice Hortefeux UMP 49.96 % [43]
2009 31.05 % Jean-Pierre Audy UMP 17.65 % Henri Weber PS 41.10 % [44]
2014 26.70 % Bernard Monot FN 23.70 % Brice Hortefeux UMP 42.95 % [45]
2019 27.34 % Jordan Bardella FN 20.30 % Nathalie Loiseau LREM 54.96 % [46]
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores.
Année Liste 1re Liste 2e Participation
2004 54.36 % Michel Sapin PS 31.22 % Serge Vinçon UMP 70.58 % [47]
2010 54.72 % François Bonneau PS 33.68 % Hervé Novelli UMP 53.79 % [48]
2015 35.07 % Philippe Vigier UDI 34.60 % François Bonneau PS 63.17 % [49]
2021 38.58 % Nicolas Forissier LR 33.44 % François Bonneau PS 32.49 % [50]
Élections cantonales, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin.
Année Élu Battu Participation
Ardentes est répartie sur plusieurs cantons, cf. les résultats de ceux de .
2001 ? % ? ? ? % ? ? ? % [51]
2004 % % % [52]
2008 60,00 % Didier Barachet UMP 40,00 % Jean Petitprete PS 66.76 % [53]
2011 % % % [54]
Élections départementales, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin.
Année Élus Battus Participation
Ardentes est répartie sur plusieurs cantons, cf. les résultats de ceux de .
2015 49 % Didier Barachet
Florence Vaury
UD 30.61 % Mélanie Chapuis
Jean Petitprete
UG 59.05 % [55]
2021 74.02 % Gilles Caranton
Nolwenn Fortuit
DVD 25.98 % Mélanie Chapuis
Jean-Michel Roualdes
UGE 32.42 % [56]
Référendums.
Année Oui (national) Non (national) Participation
1992 46.17 % (51,04 %) 53.83 % (48,96 %) 76.86 % [57]
2000 70.95 % (73,21 %) 29.05 % (26,79 %) 33.98 % [58]
2005 37.98 % (45,33 %) 62.02 % (54,67 %) 76.74 % [59]


Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Maire en 1921   Paul Pailler Républicain Conseiller général d'Ardentes (1904 → 1910)
Les données manquantes sont à compléter.
1959 1971 René Wissocq Rad. Vétérinaire
Conseiller général d'Ardentes (1949 → 1972)
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1977 mars 1983 Alain Berthier de Grandry[60]    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1989 juin 1995 Alain Berthier de Grandry    
juin 1995 mars 2001 Pierre Desseigne PCF Technicien France Télécom retraité
Conseiller général d'Ardentes (2001 → 2008)
mars 2001 mai 2020 Didier Barachet UMP-LR Expert comptable
mai 2020 En cours Gilles Caranton DVD Cadre commercial retraité
Conseiller départemental d'Ardentes (2021 → )
Les données manquantes sont à compléter.

Instances de démocratie participative[modifier | modifier le code]

Finances communales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Aucun jumelage n'existe à Ardentes.

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Eau et déchets[modifier | modifier le code]

Espaces publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dépend de la circonscription académique de La Châtre.

Postes et télécommunications[modifier | modifier le code]

Ardentes compte un bureau de poste[63].

Santé[modifier | modifier le code]

  • une pharmacie
  • un orthophoniste
  • un médecin
  • sept infirmières
  • un dentiste
  • deux prothésistes
  • trois masseurs et kinésithérapeutes
  • une sage-femme
  • un hypnothérapeute
  • une maison de santé pluridisciplinaire.

L'hôpital le plus proche est celui de Châteauroux.

La commune est équipée de 4 défibrillateurs cardiaques.

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[68].

En 2021, la commune comptait 3 778 habitants[Note 3], en diminution de 2,43 % par rapport à 2015 (Indre : −3,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0561 0029091 1791 1441 0892 1622 2972 480
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 5462 5612 6812 4492 6172 6822 6472 6772 665
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 6552 6792 7252 5042 3272 2372 2472 7102 725
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
2 8522 7202 7803 2693 5113 3233 5823 6163 799
2017 2021 - - - - - - -
3 8603 778-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[69] puis Insee à partir de 2006[70].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Tous les ans, depuis 1534, le premier week-end de septembre se tient la fête de Saint-Leu.

Sports[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée 46[2].

La commune compte 20 associations sportives et dispose comme infrastructures :

  • gymnase Grands-Buissons ;
  • gymnase Aléréa ;
  • un stade ;
  • un dojo ;
  • un terrain de tennis ;
  • une piscine ;
  • un parcours de santé ;
  • un terrain de pétanque.

Médias[modifier | modifier le code]

La commune est couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, L'Écho du Berry, France 3 Centre-Val de Loire, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry et RCF en Berry.

Cultes[modifier | modifier le code]

Culte catholique[modifier | modifier le code]

La commune d'Ardentes dépend de l'archidiocèse de Bourges, du doyenné de Châteauroux et de la paroisse de Saint-Vincent. Les lieux de culte sont les églises Saint-Vincent et Saint-Martin[71].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Le revenu net déclaré moyen par foyer fiscal et le pourcentage de foyers fiscaux imposables sont présentés dans les tableaux ci-dessous[72],[18] :

Revenu net déclaré moyen par foyer fiscal
2009 2015
Ardentes ? 21 146 
Indre 19 310  19 175 
Centre-Val de Loire 22 400  20 494 
France 23 433  20 566 
Pourcentage de foyers fiscaux imposables
2009 2015
Ardentes ?% 56 %
Indre 47,9 % 48,7 %
Centre-Val de Loire 55,1 % 55,5 %
France 54,3 % 55,4 %

Emploi[modifier | modifier le code]

Elle fut le siège des forges de Clavières créées en 1666, par les princes de Condé, avec l'aide de financiers bretons. En 1670, les forges sous la direction de Claude Charles François Leblanc de Marnaval sont donc parmi les plus importantes du royaume, avec une activité florissante liée en particulier à celle de la fonderie de canon d'Étrechet[73] et le monopole de la fourniture de l'arsenal de Rochefort, mais elles déclinent au long du XIXe siècle, pour fermer en 1874.

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Valençay[74].

Tourisme et hébergement[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Ville et Pays d'art et d'histoire[modifier | modifier le code]

Ardentes a obtenu au concours des villes et villages fleuris :

  • une fleur en 2008[75], 2013, 2014, 2015 et 2016.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Château de Clavières[modifier | modifier le code]

Le château de Clavières

Le château fut construit par Antoine Jugleron et sa femme Catherine de Grobost. D'après un aveu de 1540, la seigneurie consistait en une maison forte, deux tours, le tout entouré de fossés. Une chapelle dédiée à saint Éloi, fut édifiée dans la partie droite du Château. En 1680, le château servait d'habitation pour les fermiers des forges.

Plusieurs fortunes industrielles se succédèrent : Claude Leblanc de Marnaval, Antoine Grétré, la famille Grenouillet. Grétré l'acheta comme bien national et le revendit en 1826 à Aubertot, un autre maître de forges. En 1876, la propriété est rachetée par Berthier de Grandry, dont la famille la possède toujours. La restauration de l'édifice fut confiée à Alfred Dauvergne qui intervint sur les parties hautes et sur les ouvertures des façades. Bordé sur un côté par l'Indre, le château est entouré d'un parc de platanes centenaires. On y accède par une entrée flanquée de deux pavillons du XVIIIe siècle. Le corps de logis flanqué de tourelles a subi de nombreuses restaurations. La partie qui forme l'angle sud-est la plus ancienne et la plus intéressante, elle date du XVIe siècle[76].

Château de Villejovet[modifier | modifier le code]

Le château de Villejovet est agréablement situé sur un coteau dont le pied est baigné par l'Indre. Son histoire, récente, remonte au milieu du XIXe siècle, période à laquelle M. Armand achète le domaine pour y faire construire une maison bourgeoise. En 1854, M. Bourin, conservateur des hypothèques, y rajoute une tourelle et fait dessiner tout autour un parc. Sa fille, Grillon Desormeaux, le transmet par alliance à la famille de Nègre du Clat. Le moulin au pied du château est mentionné dès le XVIIe siècle[76].

Château de Bonnet[modifier | modifier le code]

Au Sud du village, comprenant une cinquantaine d'habitants, Théodore Patureau, de Châteauroux, avait formé vers 1820, le projet de créer un haras en utilisant certains prés situés sur les bords de l'Indre. C'est dans ce but qu'il fit élever dans l'un de ses prés, appelé depuis pré des Baraques, d'immenses baraquements devant servir d'abri de chevaux. Telles est l'origine de la vieille demeure, couverte de lierre, que le propriétaire construisit à proximité pour surveiller facilement son haras. Quant Patureau eut renoncé à l'élevage de chevaux, il vendit sa propriété, le , à Alexandre Grenouillet, maître de forges, demeurant au château de Clavières. À sa mort, Bonnet fut, par sa fille Amélie Grenouillet, apporté en mariage à Louis Morin, avocat à Bourges, qui modifia complètement la disposition des dépendances. Ce sera Raymond Morin qui fera de l'ensemble un château élégant[76].

Église Saint-Martin[modifier | modifier le code]

L'église date des XIe et XIIe siècles. Elle est rattachée à l’abbaye de Déols en 1117, de style roman comme cette dernière, son architecture est influencée par l’art bourguignon qui se propage sous l’effet du rayonnement de l’abbaye de Cluny ainsi que par l'architecture saintongeaise.

Église Saint-Vincent[modifier | modifier le code]

L'église date du XIIe siècle. Elle a été presque entièrement refaite au XVe siècle. Le clocher est du XIXe siècle. Seules les deux petites têtes de lions dans le chœur datent de l'époque romane.

Forges XVIIIe et XIXe siècles[modifier | modifier le code]

Les forges ont été créées en 1670 sur la volonté des Princes de Condé. Elles furent pendant plus d'un siècle l'un des plus grands complexes sidérurgiques de France. Elles fabriquèrent des fers renommés jusqu'à la fin du XIXe siècle à destination essentiellement de la marine. Grâce à la réserve de bois de la forêt domaniale de Châteauroux, au minerai de fer du sol berrichon et à la présence de l'eau de la rivière Indre, elles créèrent jusqu'à plus de 700 emplois au plus fort de leur activité et firent d'Ardentes une ville d'industrie du fer, avant de s'orienter vers le bois.

Le nom des lieux-dits en lisière de la forêt de Châteauroux et toujours en usage de nos jours provient de l’appellation « loges » données aux huttes de planches et de terre servant d’habitations aux ouvriers.

Le minerai utilisé par les forges venait de Diors, Sainte-Fauste. Le charbon de bois quant à lui était fabriqué dans les charbonnières des forêts de Châteauroux et de Bommiers dont l’usage leur était réservé.

Aujourd’hui, il ne reste pratiquement plus rien des bâtiments qui connurent tant d’activité. À la « Forge Basse », la retenue d’eau de Clavières conserve encore ses « pelles » immortalisées par les peintres. « La Forge Haute » a gardé son ancienne boulangerie, dont le four restauré est quelquefois utilisé lors des festivités, ainsi que les vestiges des anciens logements des ouvriers et des murs de pierres construits pour domestiquer la rivière et produire de l’énergie hydraulique.

Autres[modifier | modifier le code]

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

  • Médiathèque
  • Agora (salle des fêtes)
  • Maison des associations (13 associations culturelles)

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Blason de Ardentes Blason
D'or aux trois fasces ondées de gueules.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
logo Ardentes Logotype de la commune d'Ardentes :

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

wikilien alternatif2

Les coordonnées de cet article :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Indre »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de Lion 1906 (consulté le ).
  2. a b et c « Ardentes » sur Géoportail (consulté le 10 juin 2019)..
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Ardentes et Jeu-les-Bois », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Jeu-les-Bois-Auto », sur la commune de Jeu-les-Bois - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Jeu-les-Bois-Auto », sur la commune de Jeu-les-Bois - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 d'Ardentes », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. a et b « Commune d’Ardentes (36005) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  18. a et b « Comparateur de territoire : Commune d’Ardentes (36005) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  19. a b et c « Ardentes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de ViaMichelin (consulté le ).
  20. « Plans », sur le site de Horizon (consulté le ).
  21. « Didacticiel de la règlementation parasismique : Indre », sur le site de la Prévention du risque sismique (consulté le ).
  22. a b et c « Les risques près de chez moi - commune d'Ardentes », sur Géorisques (consulté le ).
  23. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  24. « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Indre », sur /www.indre.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  25. « Atlas du risque de feux de forêt en Centre – Val de Loire », sur centre-val-de-loire.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  26. « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Indre », sur /www.indre.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  27. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  28. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  29. « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Indre », sur /www.indre.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  30. Charles Bouyssi, Communes et paroisses d’Auvergne, (lire en ligne).
  31. Muriel Deleau, « Ardentes (Indre). Église Saint-Martin (chœur) », Archéologie médiévale, t. XXIV,‎ , p. 418 (lire en ligne).
  32. « Ardentes (36005) », sur le site d'Habitants.fr (consulté le ).
  33. Résultats des élections présidentielles de 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  34. Résultats des élections présidentielles de 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  35. Résultats des élections présidentielles de 2012 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  36. Résultats des élections présidentielles de 2017 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  37. Résultats des élections présidentielles de 2022 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  38. Résultats des élections législatives de 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  39. Résultats des élections législatives de 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  40. Résultats des élections législatives de 2012 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  41. Résultats des élections législatives de 2017 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  42. Résultats des élections législatives de 2022 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  43. Résultats des élections européennes de 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  44. Résultats des élections européennes de 2009 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  45. Résultats des élections européennes de 2014 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  46. Résultats des élections européennes de 2019 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  47. Résultats des élections régionales de 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  48. Résultats des élections régionales de 2010 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  49. Résultats des élections régionales de 2015 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  50. Résultats des élections régionales de 2021 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  51. [xls] Résultats des élections cantonales de 2001 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  52. Résultats des élections cantonales de 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  53. Résultats des élections cantonales de 2008 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  54. Résultats des élections cantonales de 2011 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  55. Résultats des élections départementales de 2015 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  56. Résultats des élections départementales de 2021 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  57. Résultats des élections référendaires de 1992 sur le site PolitiqueMania.
  58. Résultats des élections référendaires de 2000 sur le site PolitiqueMania.
  59. Résultats des élections référendaires de 2005 sur le site PolitiqueMania.
  60. « Alain Berthier de Grandry n'est plus », La Nouvelle République,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  61. « Liste des établissements scolaires de l'Indre - Année scolaire 2018/2019 » [PDF], sur le site de l'Académie d'Orléans-Tours (consulté le ).
  62. « Regroupements pédagogiques intercommunaux (R.P.I.) » [PDF], sur le site de l'Académie d'Orléans-Tours (consulté le ).
  63. « La Poste près de chez vous : Bureaux de poste, La Poste Agences Communales, La Poste Relais », sur le site de La Poste (consulté le ).
  64. « Brigade de gendarmerie - Ardentes », sur le site de Service-Public.fr (consulté le ).
  65. « Trouver un centre », sur le site du SDIS 36 (consulté le ).
  66. « Avec le Département, des routes encore plus sûres ! », sur le site du Conseil départemental de l'Indre (consulté le ).
  67. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  68. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  69. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  70. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  71. « Paroisses et doyennés », sur le site du Diocèse de Bourges (consulté le ).
  72. « Revenus et pauvreté des ménages en 2015 - tous les niveaux géographiques » [PDF], sur le site de l'Insee (consulté le ).
  73. Château de Bouges, Patrimoine, , p. 7.
  74. « Valençay », sur le site des Fromages AOP (consulté le ).
  75. « 49e concours des villes et villages fleuris - Palmarès 2008 » [PDF], sur le site du label Villes et Villages Fleuris (consulté le ).
  76. a b et c Eugène Hubert, Châteaux, manoirs et logis, l'Indre : le bas-berry- Canton d'Ardentes.