Antoine de Lacroix

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Antoine de Lacroix
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Antoine de Lacroix ou de La Croix, né le à Lyon et mort en 1781 à Paris, est un homme d'église, membre de l'académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et formation[modifier | modifier le code]

Antoine de Lacroix nait à Lyon le 6 décembre 1708. Il est le fils de Jean Boussin dit Lacroix, un marchand et Banquier anobli en 1715, et de Marie Pasquier[1].

Étant le plus jeune de sa fratrie, Antoine de Lacroix est dès sa naissance destiné un avenir ecclésiastique. Il fait sa rhétorique à Lyon puis part à Paris étudier au collège de la marche afin de faire sa philosophie[1]. Il poursuit ses études dans la Maison de Navarre, se spécialisant en théologie.

Vie d'adulte[modifier | modifier le code]

Par son oncle il obtient de droits héréditaires la fonction de grand obéancier du chapitre collégial de Saint-Just, il devient par la même occasion l’orateur du clergé de la ville de Lyon[1]. Mgr de Tencin le désigne comme vicaire général en 1747.

Durant sa vie il fait de nombreux voyages, dont un de près de 10 mois en Italie en 1734-1735. Il se lie d’amitié avec un certain nombre de notables, parmi eux le sculpteur italien Michel-Ange Slodtz et les architectes Soufflot et Jean-Antoine Morand, dont il soutient les projets[1].

En 1737 de Lacroix est élu administrateur de l'hôpital de la Charité et sera président du bureau des finances en 1767[1].

Il décède en 1781 au cours d’un voyage à Paris[1].

Sociétés savantes[modifier | modifier le code]

L'abbé de Lacroix est élu à l'Académie des beaux-arts le 25 novembre 1737[1] et à celle des Belles-Lettres en 1739. En 1762 il établit un plan patriotique dont l’objectif est d’envoyer des jeunes gens à la campagne dans des établissements contrôlés par l’état[2]. Il est élu directeur de l’académie 4 fois, en science et en lettres. À sa mort, il lègue à l’académie deux bustes signés de Michel Ange Slodtz[2].

Publications[modifier | modifier le code]

  • État des baptêmes, des mariages et des mortuaires de la ville et des faubourgs de Lyon pour vingt-cinq années depuis 1750 jusqu’à 1775, par un des messieurs de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, Lyon, Aimé de la Roche, 1776, BML 109490
  • Réflexions sur les sépultures dans la ville de Lyon, Lyon, Aimé de la Roche, 1776, 15 p.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g Dict. Académiciens de Lyon, p. 731.
  2. a et b Dict. Académiciens de Lyon, p. 732.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Dumas, AHSR, t. 1, p. 118-121.
  • Le palais Saint Jean, Lyon, Arch, mun., 1992, p. 176 et 180-181.
  • Henri Hours, Eglise à Lyon, 2001, n°2.
  • Collectif et Dominique Saint-Pierre (dir.), Dictionnaire historique des Académiciens de Lyon : 1700-2016, éd. ASBLA de Lyon, , 1369 p. (ISBN 978-2-9559-4330-4, présentation en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens externes[modifier | modifier le code]