Amstel Gold Race 2016

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Amstel Gold Race 2016
Généralités
Course51e Amstel Gold Race
CompétitionUCI World Tour 2016 1.UWT
Date17 avril 2016
Distance248,7 km
PaysNED Pays-Bas
Lieu de départMaastricht
Lieu d'arrivéeBerg en Terblijt
Équipes25
Partants200
Arrivants120
Vitesse moyenne39,473 km/h
Site officielSite officiel
Résultats
VainqueurITA Enrico Gasparotto (Wanty-Groupe Gobert)
DeuxièmeDEN Michael Valgren (Tinkoff)
TroisièmeITA Sonny Colbrelli (Bardiani CSF)
◀20152017▶
Documentation

La 51e édition de l'Amstel Gold Race a eu lieu le . C'est la onzième épreuve de l'UCI World Tour 2016.

L'épreuve a été remportée lors d'un sprint à deux coureurs par l'Italien Enrico Gasparotto (Wanty-Groupe Gobert) qui s'impose devant le Danois Michael Valgren (Tinkoff) tandis qu'un autre Italien Sonny Colbrelli (Bardiani CSF) règle au sprint un peloton de 28 coureurs pour la troisième place[1].

Présentation[modifier | modifier le code]

Franchi à quatre reprises, le Cauberg, est généralement le juge de paix de l'Amstel Gold Race.

Il s'agit de la première des classiques ardennaises, avant la Flèche wallonne et Liège-Bastogne-Liège et bien que la course ne soit techniquement pas située dans la région des Ardennes. Elle se déroule sur un parcours de 248,7 km qui commence à Maastricht et se termine à Berg en Terblijt à la périphérie de Fauquemont. La principale difficulté de la course provient des 34 ascensions courtes mais raides. La montée principale, le Cauberg, est traversée quatre fois, dont le dernier franchissement est situé à 1,8 km de la ligne d'arrivée.

Parcours[modifier | modifier le code]

Le parcours couvre 248,7 km et comprend 34 ascensions classées. Comme pour les autres classiques ardennaises, la Flèche wallonne et Liège-Bastogne-Liège, la principale difficulté provient des ascensions courtes mais raides[2]. Les organisateurs ont voulu réduire le temps de récupération entre les difficultés, par conséquent la distance totale est la moins élevée depuis 1992. La course commence à Maastricht et se déplace au nord à la périphérie de Geleen pour les trois premières ascensions du jour. Le parcours tourne vers l'est à Voerendaal pour la quatrième montée, puis vers l'ouest pour la première ascension du Sibbergrubbe (nl). Cela emmène les coureurs dans Fauquemont et sur la première des quatre ascensions du Cauberg, où il y a trois circuits, chacun plus court que le précédent. Le premier circuit dirige les coureurs sur une longue boucle au sud de Fauquemont jusqu'à Vaals. Cela inclut la première ascension du Geulhemmerberg, puis quinze autres ascensions, dont le Loorberg (nl) et le Gulperberg (nl) pour la première fois et le Sibbergrubbe et Cauberg pour la deuxième fois. La deuxième ascension du Cauberg intervient après 165 km, alors qu'il reste 93 km à parcourir[3],[4].

Le deuxième circuit emmène les coureurs au sud, à travers la ville de Gulpen. Ce circuit comprend le Bemelerberg (nl) pour la première fois, le Geulhemmerberg, le Loorberg et le Gulperberg pour la deuxième fois, puis le Cauberg pour la troisième fois. Après cette ascension du Cauberg, il reste 21 km jusqu'à la ligne d'arrivée. Ils sont courus autour d'un petit circuit à proximité de Fauquemont. Il comprend la troisième ascension du Sibbergrubbe, puis la deuxième ascension du Bemelerberg et enfin la quatrième montée du Cauberg. Au sommet du Cauberg, il reste 1,8 km relativement plats, jusqu'à la ligne d'arrivée située à Berg en Terblijt[3],[4].

Le Cauberg est généralement la montée décisive de la course. En tant normal, les deux premières ascensions sont franchies à allure modérée, tandis que les deux dernières sont susceptibles d'être décisive pour l'issue de la course[2]. Le Cauberg est une montée de 800 m, avec une pente moyenne de 6,5 % et une pente maximale de 12,8 %[3]. Une difficulté supplémentaire est créée tout au long du parcours par la route, où il y a de nombreux changements de direction et par la forte densité de dispositifs d'apaisement de la circulation. Cyclingnews.com décrit la route comme « techniquement exigeante » et « un terrain fertile pour les accidents », ajoutant que la connaissance des routes locales est précieuse[5].

34 côtes sont répertoriées pour cette course[3] :

Num Nom Longueur (m) Pente moyenne km de l'arrivée
1 Slingerberg (nl) 1 200 5,4 % 241,9
2 Adsteeg (nl) 620 4,7 % 237,2
3 Lange Raarberg (nl) 1 000 4,3 % 229
4 Bergseweg (nl) 2 200 3,4 % 213,3
5 Sibbergrubbe (nl) 2 000 4,1 % 201,6
6 Cauberg 1 500 7 % 197,2
7 Geulhemmerberg 1 000 5,8 % 191,8
8 Wolfsberg (nl) 500 5,8 % 173,2
9 Loorberg (nl) 1 600 5,1 % 170,1
10 Schweiberg (nl) 3 000 3,7 % 158,8
11 Camerig (nl) 3 600 7 % 152,4
12 Vaalserberg 2 600 4,2 % 141,9
13 Gemmenicherweg (nl) 2 000 5,4 % 137,4
14 Vijlenerbos (nl) 1 800 5,1 % 133,6
15 Eperheide (nl) 2 300 4,5 % 124,9
16 Gulperberg (nl) 1 100 5,2 % 116,3
17 Plettenberg (nl) 1 200 3,7 % 112,8
18 Eyserweg (nl) 2 100 4,4 % 110,7
19 Huls (nl) 900 8,3 % 106,2
20 Vrakelberg (nl) 600 7,7 % 100,9
21 Sibbergrubbe (nl) 2 000 4,1 % 93,2
22 Cauberg 1 500 7 % 88,8
23 Geulhemmerberg 1 000 5,8 % 84,2
24 Bemelerberg (nl) 1 200 4 % 71,5
25 Loorberg (nl) 1 600 5,1 % 56,2
26 Gulperberg (nl) 600 9,8 % 46,7
27 Kruisberg 800 8,4 % 41,3
28 Eyserbosweg (nl) 1 100 7,9 % 39,4
29 Fromberg (nl) 1 200 4,8 % 35,6
30 Keutenberg 1 700 6,1 % 31,1
31 Cauberg 1 500 7 % 21,1
32 Geulhemmerberg 1 000 5,8 % 18,5
33 Bemelerberg (nl) 1 200 4 % 7,8
34 Cauberg 1 500 7 % 2,6

Équipes[modifier | modifier le code]

En tant qu'épreuve World Tour, les dix-huit WorldTeams participent à la course. De plus l'organisateur a invité sept autres équipes.

Vingt-cinq équipes participent à cette Amstel Gold Race - dix-huit WorldTeams et sept équipes continentales professionnelles :

Équipes continentales professionnelles
Nom de l'équipe Pays Code
Bardiani CSF Drapeau de l'Italie Italie BAR
CCC Sprandi Polkowice Drapeau de la Pologne Pologne CCC
Direct Énergie Drapeau de la France France DEN
Nippo-Vini Fantini Drapeau de l'Italie Italie NIP
Roompot-Oranje Peloton Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas ROP
Topsport Vlaanderen-Baloise Drapeau de la Belgique Belgique TSV
Wanty-Groupe Gobert Drapeau de la Belgique Belgique WGG

Favoris[modifier | modifier le code]

Le Belge Philippe Gilbert (BMC Racing) attaquant sur le Cauberg lors du final des mondiaux 2012.

Le tenant du titre est le Polonais Michał Kwiatkowski (Sky) a remporté cette course en réglant au sprint un groupe de 17 coureurs. Il bénéficie d'une bonne forme, après avoir remporté le Grand Prix E3 quelques semaines auparavant[6]. Il est capable d'attaquer lors de la montée finale, mais aussi de gagner au sprint[7].

Le Belge Philippe Gilbert (BMC Racing), vainqueur en 2014, a remporté la course un total de trois fois, ainsi que le titre mondial en 2012, dont l'arrivée incluait également le Cauberg. Il a remporté l'édition 2014 en s'échappant dans la montée et, avec l'aide d'un vent arrière, il a résisté jusqu'à l'arrivée[5]. Le Belge a cependant été impliqué dans une altercation avec un automobiliste dans lequel un de ses doigts a été cassé. Il a raté la Flèche Brabançonne pour se faire poser une broche métallique, et il est difficile de savoir s'il sera en mesure de jouer un rôle majeur dans la course[7].

L'équipe australienne Orica-GreenEDGE possède deux des grands favoris pour la course : Les Australiens Simon Gerrans et Michael Matthews. Ce dernier a terminé troisième en 2015, alors que Simon Gerrans s'est classé troisième à trois autres occasions[2]. Ils sont considérés comme les « co-leaders » par leur équipe, mais lors des championnats du monde 2015, ils ont sprinté l'un contre l'autre, en dépit d'être dans la même équipe. Simon Gerrans en particulier, est en bonne forme, après ses performances lors du Tour du Pays Basque, alors que Michael Matthews a déclaré que l'Amstel Gold Race est l'un des principaux objectifs de sa saison[7].

Le dernier coureur vainqueur de la course à l'issue d'une échappée est le Tchéque Roman Kreuziger (Tinkoff) en 2013, mais il n'a pas obtenu de bons résultats sur cette course depuis. Les autres favoris sont le Français Julian Alaphilippe et un autre Tchèque Petr Vakoč (Etixx-Quick Step), les Italiens Fabio Felline (Trek-Segafredo) et Enrico Gasparotto (Wanty-Groupe Gobert), le Norvégien Edvald Boasson Hagen (Dimension Data), l'Allemand Simon Geschke (Giant-Alpecin), le Français Tony Gallopin (Lotto-Soudal) et l'Espagnol Daniel Moreno (Movistar)[2],[7].

Récit de la course[modifier | modifier le code]

Dans la section neutre avant le début officiel de la course, l'Italien Fabio Felline (Trek-Segafredo) chute lourdement, alors qu'il essaye de régler son capteur à l'avant de son vélo. Sa roue se bloque et la moto s'arrête brusquement. Le coureur est propulsé au-dessus du guidon et son visage heurte violemment le sol en premier. Son nez est cassé et il subit une fracture à la base de son crâne. Les blessures l'obligent à abandonner la course et le reste des classiques ardennaises[8],[9].

Lorsque la course est lancée, il faut attendre 35 km pour qu'une échappée se forme. Onze coureurs s'échappent et, au cours des 15 km suivants, ils obtiennent une avance de quatre minutes. Les coureurs de l'échappée sont les Italiens Matteo Montaguti (AG2R La Mondiale), Matteo Bono (Lampre-Merida) et Giacomo Berlato (Nippo-Vini Fantini), les Belges Laurens De Vreese (Astana) et Tom Devriendt (Wanty-Groupe Gobert), les Américains Alex Howes (Cannondale) et Lawrence Warbasse (IAM), les Français Fabien Grellier (Direct Énergie) et Kévin Réza (FDJ), le Tchèque Josef Černý (CCC Sprandi Polkowice) et le Luxembourgeois Laurent Didier (Trek-Segafredo). Leur avance atteint cinq minutes au pied du premier passage du Cauberg. Dans le peloton, les formations britannique Sky et australienne Orica-GreenEDGE mènent la chasse et l'écart est réduit à un peu plus de trois minutes lorsqu'ils franchissent la ligne d'arrivée pour la deuxième fois. La pluie commence à tomber, provoquant la chute de l'Espagnol Joaquim Rodríguez (Katusha)[10],[11].

À 65 km de l'arrivée, un groupe de quatre coureurs se détache du peloton. Les coureurs sont les Belges Gianni Meersman (Etixx-Quick Step) et Tosh Van der Sande (Lotto-Soudal), l'Italien Niccolò Bonifazio (Trek-Segafredo) et l'Allemand Björn Thurau (Wanty-Groupe Gobert). Ils sont poursuivis sans succès par l'Ukrainien Andriy Grivko (Astana). Le groupe de quatre réduit l'avantage de l'échappée à une minute et 30 secondes. Dans le Gulperberg (nl), Laurent Didier et Kévin Réza sont lâchés de l'échappée, qui a une avance de deux minutes sur le peloton. Le Suisse Michael Albasini (Orica-GreenEDGE) attaque dans le groupe principal, mais est pris en chasse par l'équipe Sky. Le groupe de poursuivants de quatre coureurs est rejoint par le peloton avant le sommet du Keutenberg. Alors qu'il reste encore 25 km, le Belge Philippe Gilbert (BMC Racing) et le Norvégien Edvald Boasson Hagen (Dimension Data) sont distancés[10],[11].

Sur l'avant-dernière montée du Cauberg, l'échappée est réduite à cinq coureurs, avec une quinzaine de secondes d'avance. Le Luxembourgeois Bob Jungels (Etixx-Quick Step) et l'Italien Enrico Battaglin (Lotto NL-Jumbo) attaquent au sein du peloton, tandis que le Polonais Michał Kwiatkowski (Sky), le tenant du titre est lâché. La formation Orica-GreenEDGE continue d'emmener le peloton avec Michael Albasini et l'Australien Mathew Hayman, vainqueur de Paris-Roubaix la semaine précédente. L'échappée est reprise à 14 km de l'arrivée[10]. Le Tchèque Roman Kreuziger (Tinkoff) attaque alors qu'il ne reste que 8 km. Il est immédiatement contré par le Belge Tim Wellens (Lotto-Soudal), qui obtient quinze secondes d'avance au bas de la montée finale du Cauberg[12].

Alors que Tim Wellens est rejoint sur le Cauberg, l'Italien Enrico Gasparotto (Wanty-Groupe Gobert) lance une attaque. Il est suivi par le Danois Michael Valgren (Tinkoff) en haut de la montée[11]. En dépit d'une brève attaque du Belge Jelle Vanendert (Lotto-Soudal), personne dans le peloton ne fait l'effort pour attraper le duo de tête[10]. Michael Valgren prend un long relais à l'avant de la course, avec Enrico Gasparotto dans sa roue. Sur la ligne d'arrivée, l'Italien s'impose facilement pour s'adjuger sa deuxième victoire sur la course après 2012. L'Italien Sonny Colbrelli (Bardiani CSF) remporte le sprint regroupant 28 coureurs pour la troisième place à quatre secondes du duo[13].

Réactions[modifier | modifier le code]

La course est la première victoire de l'Italien Enrico Gasparotto (Wanty-Groupe Gobert) depuis son premier triomphe sur l'Amstel Gold Race en 2012[14]. Il franchit la ligne d'arrivée en pointant ses doigts vers le ciel pour faire référence à son ancien coéquipier le Belge Antoine Demoitié, mort après un accident sur Gand-Wevelgem deux semaines auparavant[10]. Cycling Weekly décrit sa victoire comme « émotionnelle »[13]. Enrico Gasparotto ne s'était pas rendu à l'enterrement de son coéquipier, car il se trouvait en stage d'entrainement sur le mont Teide à Tenerife. Encouragé par la veuve d'Antoine Demoitié la veille de la course, il raconte qu'il avait senti une « très grande responsabilité » et qu'il n'a pas voulu laisser tomber ses coéquipiers. L'Italien reconnait également qu'il doit sa victoire à la présence du Danois Michael Valgren (Tinkoff) avec lui, car celui-ci l'a aidé à résister au retour du groupe, malgré le vent de face[15].

Michael Valgren, quant à lui, déclare que sa deuxième place est un « gros résultat » pour lui. Il était déterminé à conserver une avance sur le groupe de poursuivants, Enrico Gasparotto est resté derrière lui pour le dépasser facilement à l'arrivée quand Michael Valgren était fatigué. Néanmoins, le Danois déclare qu'il est satisfait de sa performance et qu'il espère revenir et gagner la course à l'avenir. Cyclingnews.com décrit le résultat comme « un grand pas en avant » pour lui[16]. L'Italien Sonny Colbrelli (Bardiani CSF), cependant, avoue avoir des « sentiments mitigés » au sujet de sa troisième place. Il note que le calibre des coureurs qui ont terminé derrière lui démontrent qu'il a réalisé "une grande course", mais aussi qu'il a « attendu trop longtemps » pour essayer de rentrer sur le duo de tête[17].

Le Polonais Michał Kwiatkowski (Sky) dit après la course que le temps avait été un facteur dans sa performance décevante, il écrit : « J'ai fait de mon mieux, mais la grêle avec la pluie ont gelé mes mains, pieds, jambes, le dos et, enfin, mes pensées et mes ambitions. » Son directeur sportif de l'équipe, le Norvégien Kurt Asle Arvesen, estime qu'« il n'a pas eu de bonnes jambes » et que les deux coureurs de la formation Sky présents dans le groupe à la fin de la course, le Colombien Sergio Henao et le Norvégien Lars Petter Nordhaug, n'ont pas été capable d'attaquer sur le Cauberg et n'ont pas été assez forts pour rivaliser avec les sprinteurs à l'arrivée[18].

Classements[modifier | modifier le code]

Classement final[modifier | modifier le code]

UCI World Tour[modifier | modifier le code]

Cette Amstel Gold Race attribue des points pour l'UCI World Tour 2016, par équipes uniquement aux équipes ayant un label WorldTeam, individuellement uniquement aux coureurs des équipes ayant un label WorldTeam.

Position[19] 1er 2e 3e 4e 5e 6e 7e 8e 9e 10e
Classement général 80 60 50 40 30 22 14 10 6 2

Ainsi Michael Valgren (2e) remporte 60 points, Michael Matthews (5e) 30 pts, Julian Alaphilippe (6e) 22 pts, Diego Ulissi (7e) 14 pts, Giovanni Visconti (8e) 10 pts, Loïc Vliegen (9e) 6 pts et Tim Wellens (10e) 2 pts. De plus Enrico Gasparotto (1er), Sonny Colbrelli (3e) et Bryan Coquard (4e) ne remportent pas de points car ils ne font pas partie d'équipes WorldTeams.

Classement individuel[modifier | modifier le code]

Ci-dessous, le classement individuel de l'UCI World Tour à l'issue de la course[20],[21].

Classement individuel à l'issue de la course
Rang Coureur Équipe Points
1 Peter Sagan Tinkoff 329
2 Alberto Contador Tinkoff 280
3 Richie Porte BMC Racing 222
4 Sergio Henao Sky 204
5 Sep Vanmarcke Lotto NL-Jumbo 201
6 Nairo Quintana Movistar 178
7 Fabian Cancellara Trek-Segafredo 166
8 Greg Van Avermaet BMC Racing 162
9 Arnaud Démare FDJ 137
10 Ian Stannard Sky 120

Classement par pays[modifier | modifier le code]

Ci-dessous, le classement par pays de l'UCI World Tour à l'issue de la course[20] ainsi que le classement actualisé[22] à la suite de l'annulation des résultats du Britannique Simon Yates (Orica-GreenEDGE) sur Paris-Nice[23].

Classement par pays à l'issue de la course
Rang Pays Points
1 Drapeau de l'Australie Australie 579
2 Drapeau de la Belgique Belgique 557
3 Drapeau de l'Espagne Espagne 470
4 Drapeau de la Colombie Colombie 416
5 Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 397
6 Drapeau de la France France 343
7 Drapeau de la Slovaquie Slovaquie 329
8 Drapeau de la Suisse Suisse 238
9 Drapeau de la Norvège Norvège 158
10 Drapeau de la Russie Russie 155
Classement par pays à la suite du déclassement de Simon Yates
Rang Pays Points
1 Drapeau de l'Australie Australie 579
2 Drapeau de la Belgique Belgique 557
3 Drapeau de l'Espagne Espagne 470
4 Drapeau de la Colombie Colombie 416
5 Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 386
6 Drapeau de la France France 343
7 Drapeau de la Slovaquie Slovaquie 329
8 Drapeau de la Suisse Suisse 238
9 Drapeau de la Norvège Norvège 158
10 Drapeau de la Russie Russie 155

Classement par équipes[modifier | modifier le code]

Ci-dessous, le classement par équipes de l'UCI World Tour à l'issue de la course[20] ainsi que le classement actualisé[24] à la suite de l'annulation des résultats du Britannique Simon Yates (Orica-GreenEDGE) sur Paris-Nice[23].

Classement par équipes à l'issue de la course
Rang Équipe Points
1 Tinkoff 741
2 Sky 622
3 BMC Racing 490
4 FDJ 323
5 Katusha 323
6 Movistar 320
7 Orica-GreenEDGE 313
8 Etixx-Quick Step 311
9 Trek-Segafredo 214
10 Lotto NL-Jumbo 213
Classement par équipes à la suite du déclassement de Simon Yates
Rang Équipe Points
1 Tinkoff 741
2 Sky 622
3 BMC Racing 490
4 FDJ 323
5 Katusha 323
6 Movistar 320
7 Etixx-Quick Step 311
8 Orica-GreenEDGE 286
9 Trek-Segafredo 214
10 Lotto NL-Jumbo 213

Liste des participants[modifier | modifier le code]

Légende
Num Dossard de départ porté par le coureur sur cette Amstel Gold Race Pos Position à l'arrivée de la course
   Indique un maillot de champion national ou mondial, suivi de sa spécialité NP Indique un coureur qui n'a pas pris le départ de la course
AB Indique un coureur qui n'a pas terminé la course HD Indique un coureur qui a terminé la course hors des délais
Sky
SKY
Num Coureur Pos
1 Michał Kwiatkowski (POL) AB
2 Sergio Henao (COL) 28e
3 Sebastián Henao (COL) 52e
4 Michał Gołaś (POL) 78e
5 Lars Petter Nordhaug (NOR) 29e
6 Wout Poels (NED) 41e
7 Ben Swift (GBR) AB
8 Danny van Poppel (NED) AB
Directeur sportif : ?
Etixx-Quick Step
EQS
Num Coureur Pos
11 Julian Alaphilippe (FRA) 6e
12 Tony Martin (GER) AB
13 Matteo Trentin (ITA) 58e
14 Bob Jungels (LUX) (Route) 43e
15 Gianni Meersman (BEL) 88e
16 Pieter Serry (BEL) 53e
17 Petr Vakoč (CZE) (Route) 31e
18 Julien Vermote (BEL) AB
Directeur sportif : ?
Movistar
MOV
Num Coureur Pos
21 Imanol Erviti (ESP) 114e
22 Rubén Fernández Andújar (ESP) AB
23 Giovanni Visconti (ITA) 8e
24 Gorka Izagirre (ESP) 74e
25 Ion Izagirre (ESP) 24e
26 Juan José Lobato (ESP) 111e
27 Daniel Moreno (ESP) 20e
28 Rory Sutherland (AUS) AB
Directeur sportif : ?
Orica-GreenEDGE
OGE
Num Coureur Pos
31 Michael Matthews (AUS) 5e
32 Simon Gerrans (AUS) 11e
33 Mathew Hayman (AUS) 84e
34 Daryl Impey (RSA) 39e
35 Luke Durbridge (AUS) AB
36 Christopher Juul Jensen (DEN) 93e
37 Michael Albasini (SUI) 57e
38 Adam Yates (GBR) AB
Directeur sportif : ?
Giant-Alpecin
TGA
Num Coureur Pos
41 Tom Dumoulin (NED) 91e
42 Roy Curvers (NED) 102e
43 Warren Barguil (FRA) 15e
44 Johannes Fröhlinger (GER) AB
45 Simon Geschke (GER) 42e
46 Chad Haga (USA) 118e
47 Fredrik Ludvigsson (SWE) AB
48 Georg Preidler (AUT) 38e
Directeur sportif : ?
Lotto-Soudal
LTS
Num Coureur Pos
51 Jelle Vanendert (BEL) 26e
52 Tony Gallopin (FRA) 25e
53 Tosh Van der Sande (BEL) 92e
54 Pim Ligthart (NED) AB
55 Jürgen Roelandts (BEL) 96e
56 Marcel Sieberg (GER) AB
57 Tiesj Benoot (BEL) AB
58 Tim Wellens (BEL) 10e
Directeur sportif : ?
BMC Racing
BMC
Num Coureur Pos
61 Philippe Gilbert (BEL) 81e
62 Alessandro De Marchi (ITA) 117e
63 Silvan Dillier (SUI) 86e
64 Marcus Burghardt (GER) 72e
65 Ben Hermans (BEL) 34e
66 Samuel Sánchez (ESP) 27e
67 Dylan Teuns (BEL) 18e
68 Loïc Vliegen (BEL) 9e
Directeur sportif : ?
Lotto NL-Jumbo
TLJ
Num Coureur Pos
71 Sep Vanmarcke (BEL) 49e
72 Robert Gesink (NED) 23e
73 Mike Teunissen (NED) AB
74 Bert-Jan Lindeman (NED) 59e
75 Paul Martens (GER) 77e
76 Maarten Tjallingii (NED) AB
77 Enrico Battaglin (ITA) 54e
78 Wilco Kelderman (NED) 30e
Directeur sportif : ?
Lampre-Merida
LAM
Num Coureur Pos
81 Rui Costa (POR) (Route) 17e
82 Mário Costa (POR) 64e
83 Matteo Bono (ITA) 75e
84 Valerio Conti (ITA) 109e
85 Matej Mohorič (SLO) 99e
86 Manuele Mori (ITA) 40e
87 Jan Polanc (SLO) 68e
88 Diego Ulissi (ITA) 7e
Directeur sportif : ?
Tinkoff
TNK
Num Coureur Pos
91 Roman Kreuziger (CZE) 12e
92 Jesper Hansen (DEN) 112e
93 Robert Kišerlovski (CRO) 69e
94 Pavel Brutt (RUS) 116e
95 Jay McCarthy (AUS) AB
96 Evgueni Petrov (RUS) AB
97 Yury Trofimov (RUS) (Route) AB
98 Michael Valgren (DEN) 2e
Directeur sportif : ?
Trek-Segafredo
TFS
Num Coureur Pos
101 Bauke Mollema (NED) 14e
102 Fumiyuki Beppu (JPN) AB
103 Laurent Didier (LUX) AB
104 Fabio Felline (ITA) AB
105 Ryder Hesjedal (CAN) AB
106 Niccolò Bonifazio (ITA) AB
107 Kiel Reijnen (USA) AB
108 Fränk Schleck (LUX) AB
Directeur sportif : ?
Astana
AST
Num Coureur Pos
111 Lars Boom (NED) AB
112 Laurens De Vreese (BEL) 48e
113 Andriy Grivko (UKR) 51e
114 Alexey Lutsenko (KAZ) 55e
115 Fabio Aru (ITA) AB
116 Luis León Sánchez (ESP) 45e
117 Dario Cataldo (ITA) AB
118 Diego Rosa (ITA) 22e
Directeur sportif : ?
Katusha
KAT
Num Coureur Pos
121 Joaquim Rodríguez (ESP) AB
122 Sergey Chernetskiy (RUS) 82e
123 Alberto Losada (ESP) 70e
124 Jurgen Van den Broeck (BEL) 90e
125 Tiago Machado (POR) 85e
126 Sven Erik Bystrøm (NOR) 101e
127 Alexey Tsatevitch (RUS) 65e
128 Ángel Vicioso (ESP) 97e
Directeur sportif : ?
AG2R La Mondiale
ALM
Num Coureur Pos
131 Jan Bakelants (BEL) 13e
132 Mikaël Cherel (FRA) AB
133 Ben Gastauer (LUX) 87e
134 Cyril Gautier (FRA) 50e
135 Alexis Gougeard (FRA) AB
136 Matteo Montaguti (ITA) 73e
137 Christophe Riblon (FRA) AB
138 Alexis Vuillermoz (FRA) AB
Directeur sportif : ?
FDJ
FDJ
Num Coureur Pos
141 Arthur Vichot (FRA) 19e
142 Odd Christian Eiking (NOR) AB
143 Murilo Fischer (BRA) AB
144 Jérémy Roy (FRA) AB
145 Kévin Réza (FRA) AB
146 Anthony Roux (FRA) 79e
147 Benoît Vaugrenard (FRA) 94e
148 William Bonnet (FRA) AB
Directeur sportif : ?
IAM
IAM
Num Coureur Pos
151 Jérôme Coppel (FRA) AB
152 Stef Clement (NED) AB
153 Sondre Holst Enger (NOR) AB
154 Vegard Stake Laengen (NOR) 76e
155 Oliver Naesen (BEL) 35e
156 Lawrence Warbasse (USA) 44e
157 Stefan Denifl (AUT) AB
158 David Tanner (AUS) 83e
Directeur sportif : ?
Cannondale
CPT
Num Coureur Pos
161 Simon Clarke (AUS) 47e
162 Alberto Bettiol (ITA) 37e
163 Nathan Brown (USA) AB
164 Alex Howes (USA) 32e
165 Benjamin King (USA) 103e
166 Kristjan Koren (SLO) 104e
167 Toms Skujiņš (LAT) 67e
168 Tom-Jelte Slagter (NED) 60e
Directeur sportif : ?
Dimension Data
DDD
Num Coureur Pos
171 Edvald Boasson Hagen (NOR) (Route) 56e
172 Serge Pauwels (BEL) 33e
173 Omar Fraile (ESP) AB
174 Nathan Haas (AUS) AB
175 Natnael Berhane (ERI) (Route) AB
176 Youcef Reguigui (ALG) AB
177 Kristian Sbaragli (ITA) 62e
178 Jacobus Venter (RSA) (Route) 61e
Directeur sportif : ?
Topsport Vlaanderen-Baloise
TSV
Num Coureur Pos
181 Floris De Tier (BEL) 21e
182 Sander Helven (BEL) AB
183 Eliot Lietaer (BEL) AB
184 Dries Van Gestel (BEL) AB
185 Preben Van Hecke (BEL) (Route) 100e
186 Gijs Van Hoecke (BEL) 105e
187 Otto Vergaerde (BEL) 120e
188 Jens Wallays (BEL) AB
Directeur sportif : ?
Roompot-Oranje Peloton
ROP
Num Coureur Pos
191 Pieter Weening (NED) 46e
192 Berden de Vries (NED) 108e
193 Huub Duyn (NED) 66e
194 Johnny Hoogerland (NED) AB
195 Michel Kreder (NED) 89e
196 Maurits Lammertink (NED) 16e
197 Antwan Tolhoek (NED) 107e
198 Sjoerd van Ginneken (NED) AB
Directeur sportif : ?
Wanty-Groupe Gobert
WGG
Num Coureur Pos
201 Enrico Gasparotto (ITA) 1er
202 Mark McNally (GBR) AB
203 Tom Devriendt (BEL) AB
204 Kenny Dehaes (BEL) AB
205 Frederik Veuchelen (BEL) AB
206 Marco Marcato (ITA) AB
207 Marco Minnaard (NED) 119e
208 Björn Thurau (GER) 98e
Directeur sportif : ?
Direct Énergie
DEN
Num Coureur Pos
211 Thomas Voeckler (FRA) AB
212 Thomas Boudat (FRA) AB
213 Bryan Coquard (FRA) 4e
214 Antoine Duchesne (CAN) 110e
215 Fabien Grellier (FRA) AB
216 Tony Hurel (FRA) AB
217 Angélo Tulik (FRA) 71e
218 Ryan Anderson (CAN) AB
Directeur sportif : ?
CCC Sprandi Polkowice
CCC
Num Coureur Pos
221 Maciej Paterski (POL) 95e
222 Josef Černý (CZE) AB
223 Adrian Kurek (POL) AB
224 Jarosław Marycz (POL) AB
225 Łukasz Owsian (POL) 106e
226 Leszek Pluciński (POL) AB
227 Simone Ponzi (ITA) AB
228 Davide Rebellin (ITA) 80e
Directeur sportif : ?
Nippo-Vini Fantini
NIP
Num Coureur Pos
231 Damiano Cunego (ITA) AB
232 Daniele Colli (ITA) 113e
233 Grega Bole (SLO) AB
234 Pierpaolo De Negri (ITA) 115e
235 Giacomo Berlato (ITA) AB
236 Yūma Koishi (JPN) AB
237 Kazushige Kuboki (JPN) (Route) AB
238 Riccardo Stacchiotti (ITA) AB
Directeur sportif : ?
Bardiani CSF
BAR
Num Coureur Pos
241 Sonny Colbrelli (ITA) 3e
242 Nicola Boem (ITA) AB
243 Giulio Ciccone (ITA) 36e
244 Simone Andreetta (ITA) AB
245 Lorenzo Rota (ITA) 63e
246 Nicola Ruffoni (ITA) AB
247 Luca Sterbini (ITA) AB
248 Alessandro Tonelli (ITA) AB
Directeur sportif : ?

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Classification - 51e Amstel Gold Race - zondag 17 april 2016 - Total Distance: 248.7 », sur amstel.nl.
  2. a b c et d (en-US) Stephen Puddicombe, « Amstel Gold Race 2016 preview », Cycling Weekly, Time Inc. UK,‎ (lire en ligne, consulté le )
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  4. a et b (en) « Wedstrijdroute », sur amstel.nl, Amstel Brewery (consulté le ).
  5. a et b (en) Alasdair Fotheringham, « Amstel Gold Race Preview: A chance for the climbers to shine », Cyclingnews.com, [Immediate Media Company,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. (en-US) Stuart Clarke, « 10 riders to watch at the Amstel Gold Race », Cycling Weekly, Time Inc. UK,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. a b c et d (en) Matt de Neef, « Preview: What you should know before watching the 2016 Amstel Gold Race », CyclingTips,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. (en) « Horrific moment cyclist breaks nose falling over handlebars at Amstel Gold Race », The Telegraph,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. (en-US) « Felline flips over bars in Amstel neutral start », VeloNews, Competitor Group, Inc.,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. a b c d et e (en) Shane Stokes, « Gasparotto takes surprise win in Amstel Gold Race », CyclingTips,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. a b et c (en) « Gasparotto wins Amstel Gold Race in two-up sprint », Cyclingnews.com, Immediate Media Company,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. (en-US) « Gasparotto nabs second career Amstel Gold Race title », VeloNews, Competitor Group, Inc.,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. a et b (en-US) Richard Windsor, « Enrico Gasparotto wins the 2016 Amstel Gold Race », Cycling Weekly, Competitor Group, ITime Inc. UK,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. (en) « Enrico Gasparotto dedicates Amstel Gold win to Antoine Demoitié », sur theguardian.com, .
  15. (en) Barry Ryan, « Gasparotto wins Amstel Gold Race with Demoitié in mind », Cyclingnews.com, Immediate Media Company,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. (en) Alasdair Fotheringham, « Valgren makes big step up in Amstel Gold Race », Cyclingnews.com, Immediate Media Company,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. (en) Alasdair Fotheringham, « Colbrelli undecided if third at Amstel Gold Race means glass is half-full or half-empty », Cyclingnews.com, Immediate Media Comanyp,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. (en) « Kwiatkowski flops after hard Team Sky graft at Amstel Gold Race », Cyclingnews.com, Immediate Media Company,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. « Règlement UCI du sport cycliste - Titre II, épreuves sur route - Chapitre X, classement UCI - Article 2.10.008, Barème des points applicables - version au 1er janvier 2016 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], sur uci.ch (consulté le ).
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  21. (en) « UCI WorldTour Ranking - 2016 - Individual »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur uci.com, Union cycliste internationale (consulté le ).
  22. (en) « UCI WorldTour Ranking - 2016 - Nation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur uci.com, Union cycliste internationale (consulté le ).
  23. a et b (en) « Simon Yates handed four-month 'non-intentional' doping ban », sur cyclingnews.com, .
  24. (en) « UCI WorldTour Ranking - 2016 - Team »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur uci.com, Union cycliste internationale (consulté le ).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]