Alphonse de Grouchy

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Alphonse de Grouchy
Fonctions
Sénateur du Second Empire
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Député de la Gironde
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Député de l'Allier
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Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Alphonse Fréderic Emmanuel, comte de Grouchy
Nationalité
Formation
Activités
Père
Conjoint
Eulalie Sauret (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Distinctions
Archives conservées par

Alphonse de Grouchy, comte de Grouchy, né le au château de Villette à Condécourt et mort le à Paris, est un général et homme politique français, grand-croix de la Légion d'honneur.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Il est le fils du maréchal de Grouchy.

Il épouse la fille d'Étienne Sauret. Son fils, Georges de Grouchy, chef d'escadron d'état-major et conseiller général du Calvados, épouse la fille de Félix Lambrecht, et sa fille, Octavie, épousa Amédée-Charles-Donatien de Gouvello.

Formation[modifier | modifier le code]

Il est admis à l'École militaire de Fontainebleau le .

Carrière militaire[modifier | modifier le code]

Il part pour la grande armée le suivant, et le , est nommé sous-lieutenant au 10e dragons.

À partir de cette époque, il ne cesse pas de faire campagne. Blessé à Eylau, lieutenant en 1807, puis aide de camp de son père, envoyé à l'armée d'Espagne en 1808 et blessé de nouveau à la prise de Madrid, il revient à Wagram où il charge brillamment avec le 7e dragons, et reçoit en récompense la croix de chevalier de la Légion d'honneur () et le grade de capitaine ( suivant).

Après avoir fait la campagne de 1810 en Espagne et celle de 1811 en Allemagne, il est nomméle chef d'escadron et attaché à l'armée dirigée contre la Russie. Blessé à la Moskowa et à Viazma, il prend part, après la retraite, à la campagne de Saxe et se distingue à Bautzen, où il gagne la croix d'officier de la Légion d'honneur et le grade de colonel; il commande alors le 19e chasseurs à cheval à l'armée d'Italie.

À Waterloo, il charge les carrés anglais à la tête du 12e chasseurs que son père a commandé en 1792, et est encore une fois blessé.

À la seconde Restauration il est mis en non-activité et en demi-solde. Cependant, du au , il préside le conseil de révision du Cantal. Admis à l'activité après 1830, colonel le du 3e chasseurs à cheval, il est élu, le , député du collège de département de l'Allier ; mais il échoue à se faire réélire, le .

Maréchal de camp du précédent, et commandeur de la Légion d'honneur, il reste en disponibilité, sur sa demande, d' à , puis commande les départements du Puy-de-Dôme et de la Haute-Loire.

Membre du comité de cavalerie le , il est mis à la tête d'une brigade de cavalerie légère sur la frontière du nord-est en 1839 et nommé inspecteur de la cavalerie en 1840, en France, puis, de 1841 à 1844 et de 1846 à 1848, en Algérie.

Lieutenant général des armées le , il commande, le , la 3e division militaire à Bordeaux.

Le département de la Gironde le nomme représentant du peuple à l'Assemblée législative, le  ; il siége parmi les conservateurs.

Grand-officier de la Légion d'honneur le , il est nommé sénateur du Second Empire le  ; il défend la dynastie, et est promu grand-croix le .

Il meurt le à Paris et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (39e division).

Décorations[modifier | modifier le code]

  • Grand-croix de la Légion d'honneur Grand-croix de la Légion d'honneur (30 décembre 1862)
    • Grand officier (10 décembre 1849)
    • Commandeur (5 janvier 1834)
    • Officier (13 septembre 1813)
    • Chevalier (9 juillet 1809)

Notes et références[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]