Adolphe-Edmond Blanc

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Adolphe-Edmond Blanc
Fonctions
Député de la Haute-Vienne
-
Avocat au Conseil d'État et à la Cour de cassation
Secrétaire général du ministère de l'Intérieur
Secrétaire général
Ministère du Commerce
Conseiller d'État
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Degove (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Conjoint
Élisa Athanaïse Legrand de Villers (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Ernest Edmond-Blanc (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Plaque sur une fontaine à Rochechouart (Haute-Vienne).
Vue de la sépulture.

Adolphe-Edmond Blanc ( à Paris - à Paris), est un avocat et homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Avocat, il devient, au début du gouvernement de Louis-Philippe, maître des requêtes au Conseil d'État. Secrétaire général du ministère du commerce, il appartient à la commission chargée de rédiger les contrats pour l'Académie royale de musique, dirigée par Véron. Il correspond régulièrement à ce titre avec différents compositeurs dont Giacomo Meyerbeer. Le , il entre au Parlement comme député de la Haute-Vienne, en remplacement de Pouliot, décédé. Il siége dans la majorité conservatrice, prend part au jugement et la condamnation (1833) du journal la Tribune des départements, devient, en , secrétaire-général au ministère de l'Intérieur, et est réélu le , par 128 voix sur 214 votants et 243 inscrits, contre 65 à Odilon Barrot, puis le , par 143 voix sur 202 votants et 260 inscrits. Il ne cesse de soutenir le pouvoir, sauf pendant quelque temps.

Edmond Blanc, encore réélu les et , obtient successivement du gouvernement la croix d'officier de la Légion d'honneur[Quand ?], la direction des travaux publics, la présidence du conseil des bâtiments civils et celle du conseil des haras.

Lors du vote sur l'indemnité Pritchard, Blanc s'abstient ; mais il vote contre la proposition relative aux députés fonctionnaires, contre la proposition relative à la distribution arbitraire des annonces judiciaires, et contre tout projet de réforme électorale. Les ministères Molé et Guizot le comptent parmi leurs partisans les plus dévoués et leurs agents les plus actifs.

Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (37e division).

Sources[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]