Abderrahmane Benhamida
| Abderrahmane Benhamida | |
| Surnom | Salim (nom de guerre) |
|---|---|
| Naissance | Dellys (Algérie) |
| Décès | (à 78 ans) Alger (Algérie) |
| Origine |  (Algérie)
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| Allégeance | FLN |
| Grade | Commissaire politique de la zone autonome d'Alger |
| Années de service | 1955 – 1962 |
| Conflits | Guerre d'Algérie |
| Hommages | 1er novembre |
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| Abderrahmane Benhamida | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Ministre de l'Éducation nationale | |
| – (11 mois et 22 jours) |
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| Gouvernement | Ahmed Ben Bella |
| Successeur | Cherif Belkacem |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Dellys (Algérie) |
| Date de décès | (à 78 ans) |
| Nationalité | Algérienne |
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Abderrahmane Benhamida, né le à Dellys[1], mort le à Alger[2],[3], est un révolutionnaire algérien de la guerre d'indépendance de l'Algérie et occupe entre 1962 et 1963, à l'indépendance de l'Algérie, le poste de ministre de l'Éducation nationale.
Biographie[modifier | modifier le code]
Après des études au lycée franco-musulman de Ben Aknoun et à l'Institut d'études supérieures islamiques, Abderrahmane Benhamida s'engage en 1955 dans l'ALN en tant que combattant (fidaï) à Alger. Désigné fin 1956 commissaire politique de la Zone autonome d'Alger chargé de la coordination de son Bulletin intérieur, il est arrêté le , à la fin de la bataille d'Alger. Il est jugé et condamné à mort le par le tribunal militaire d'Alger, mais il obtient une grâce présidentielle en 1959 avec l’avènement de la Ve République française. Détenu à Serkadji puis à Berrouaghia, il est transféré à l’Ile de Ré (France). Il sera libéré en 1962 après les accords d'Evian[4].
Il est élu député de Constantine à l’assemblée Constituante, puis premier ministre de l’Education Nationale de l'Algérie indépendante (1962-1963). Il se retire ensuite de la vie politique et dirige une société nationale, la Société des matériaux de construction (SNMC).
Après les événements d'octobre 1988, il participe avec ses anciens compagnons de lutte (Benyoucef Benkhedda, Zahir Ihaddadène, Gaïd Tahar, Mahfoud Kaddache...) à la création du mouvement « El Oumma » qui se fixe comme objectif la Proclamation du 1er novembre, c'est-à-dire : « L’État Algérien indépendant souverain et démocratique dans le cadre des principes Islamiques ». Le but d’« El Oumma » est d’œuvrer pour un rassemblement entre les islamistes et les nationalistes partisans d’un projet de société islamique.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Achour Cheurfi, Dictionnaire de la révolution algérienne (1954-1962) : dictionnaire bibliographique, Alger, Casbah Éditions, (ISBN 9961644786)
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Cheurfi 2004, p. 65.
- Salah Eddine Sidhoum, « Décès d'Abderrahmane Benhamida », Le Quotidien d'Algérie, (lire en ligne).
- Z. M., « Cela s’est passé un 15 octobre 1957, arrestation de Ben Hamida Abderrahmane, dernier responsable de la ZAA », Babzman, (lire en ligne).
- DÉCÈS D'ABDERRAHMANE BENHAMIDA
