2e régiment des éclaireurs de la Garde impériale

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Éclaireur-dragon, 1813, par Ernest Fort.

Pendant la retraite de Russie, les armées impériales sont régulièrement prises à partie par des détachements de cosaques, régiments de cavalerie légère beaucoup plus mobiles que les grenadiers à cheval ou que les dragons.

Très impressionné, Napoléon Ier décide à son retour en France de créer les Éclaireurs de la Garde impériale, trois régiments de cavalerie, qui seraient un contretype parfait des cosaques.

Création[modifier | modifier le code]

Avec la perspective dramatique d'avoir à se battre sur le sol français, pour la première fois depuis les Guerres de la Révolution, Napoléon Ier réorganise sa Garde Impériale le . L'article 1 du décret précise la création des Éclaireurs de la Garde impériale. 3 régiments seront alors créés.

Le 2e régiment est rattaché aux dragons de l'Impératrice, d'où son nom de régiment des éclaireurs-dragons.

Chefs de corps[modifier | modifier le code]

Le régiment fut d'abord confié au colonel-major Leclerc. Ce dernier étant nommé général moins d'une semaine après, il fut remplacé le par le colonel Laurent Hoffmayer, transfuge du 2e régiment de dragons de la ligne.

L'unité est constitué de 4 escadrons de 250 hommes chacun, dont les chefs sont :

- Parizot, un ancien des chasseurs à cheval de la Garde,

- Lebrasseur, également des chasseurs à cheval de la Garde,

- Toustaint, transféré du 13e régiment de chasseurs à cheval de la ligne,

- Bourbon-Busset, transféré du 27e régiment de chasseurs à cheval de la ligne

Les chefs d'escadron et certains officiers étaient classés dans la Vieille Garde. Le reste des troupes étant dans la Jeune Garde.

Uniformes[modifier | modifier le code]

Le régiment portait des uniformes se rapprochant de ceux des Chasseurs de la Ligne : l'habit-veste court vert foncé, appelé aussi "Kinski", avec des boutons en métal blanc et des lacets argent.

Campagnes & Batailles[modifier | modifier le code]

Créé en 1813, le régiment arrive tard sur le théâtre des opérations et rejoindra l'armée le . Juste à temps pour participer à la Campagne de France, avant d'être dissout pendant la Première Restauration.

 : bataille de Brienne

1er février : bataille de La Rothière

 : bataille de Champaubert

 : bataille de Montmirail

 : bataille de Vauchamps

 : bataille de Montereau

 : bataille de Reims

20- : bataille d'Arcis-sur-Aube

 : bataille de Saint-Dizier

Arrivé sur le théâtre des opérations avec un peu plus de 1000 cavaliers (en comptant les officiers), le régiment ne comptera plus que 200 hommes à peine un mois plus tard.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Les éclaireurs de la Garde impériale 1813-1814, Jean et Raoul Brunon, 1961
  • Napoleon's Scouts of the Imperial Guard, Ronald Pawly et Patrice Courcelle, Osprey Men-At-Arms n°433, 2006

Voir aussi[modifier | modifier le code]