Émile-Armand Chaigneau

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Émile-Armand Chaigneau
Fonctions
Député français
-
Conseiller de préfecture
Loire-Atlantique
-
Président ou présidente
Société nantaise d'horticulture (d)
Biographie
Naissance
Décès
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NantesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Père
Autres informations
Distinction

Émile-Armand Chaigneau, né le à Vouvant (Vendée)[1] et mort le à Nantes (6e canton)[2], est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Jean-Louis Chaigneau, il devient avocat à Nantes et est nommé, après la Révolution de Juillet, conseiller de préfecture à Nantes puis, le , élu député par le 2e collège de la Vendée (Fontenay).

Dévoué aux institutions monarchiques et populaires, il se montra fidèle à ses engagements, siégea dans l'opposition dynastique, et, dans la séance du , réclama des lois répressives contre les bandes de chouans qui cherchaient à soulever les départements de l'Ouest ; il demanda en même temps la suppression des pensions accordées aux anciens chouans par la Restauration.

Il vota : contre l'ordre du jour Ganneron par lequel la Chambre exprima sa « satisfaction » au sujet de la politique extérieure, protesta contre l'ordonnance relative à la nomination de 36 nouveaux pairs au moment où allait être discutée la lui sur l'hérédité de la pairie, et se joignit à ceux de ses collègues qui repoussèrent la dénomination de sujets, employée par les ministres. Il signa enfin, à l'issue de la session (1832), le compte rendu dans lequel l'opposition résuma ses griefs contre le gouvernement.

Lors du procès intenté au journal la Tribune, Chaigneau fut du nombre des députés qui se récusèrent.

Réélu le contre Châteaubriand, puis reconduit dans son mandat le , le , et le , il fit partie, jusqu'au bout, de l'opposition de gauche, et se prononça notamment, contre les lois de , contre la loi d'apanage, contre la loi « de disjonction », et contre l'Adresse de 1839.

Il est décoré de la Légion d'honneur en 1849.

Le , Chaigneau est admis à la retraite comme conseiller de préfecture. Il n'avait cessé jusque-là d'exercer cette fonction.

Il fut par ailleurs président de la Société nantaise d'Horticulture.

Marié avec Aline Péju, il est le beau-père de Charles Besnard La Giraudais.

Sources[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Archives départementales de la Vendée, état-civil numérisé de la commune de Vouvant, NMD 1793-an III, acte de naissance du 12 messidor an III, vue 70 de la numérisation. L'enfant est fils de Jean-Louis Chaigneau, commissaire national près le tribunal de district de la Châtaigneraie, et Scholastique-Suzanne Creuzeron.
  2. Archives municipales de Nantes, état-civil numérisé du 6e canton, décès de l'année 1881, acte no 390, vue 80/82 de la numérisation. L'ancien parlementaire décède à son domicile situé au no 10 de la Rue Bonne-Louise. Il était veuf d'Aline Madeleine Anne Péju, qu'il avait épousée à Pouancé en 1836.