Édouard Richer

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Édouard Richer
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Naissance
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NantesVoir et modifier les données sur Wikidata
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MériadecVoir et modifier les données sur Wikidata
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Édouard Richer est un écrivain français né le à Noirmoutier-en-l'Île et mort à Nantes le . Il est membre de la Société académique de Nantes et de Loire-Atlantique et de la Société linnéenne de Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

Édouard Richer naît à Noirmoutier-en-l'Île le [1], de François Christophe Richer, sieur des Brettes, capitaine de navire, négociant, propriétaire à Noirmoutier, et de sa seconde épouse, Jeanne Catherine Françoise Benigne Viaud. Il a deux ans lorsque son père est tué par les Vendéens[2].

Après un passage sans éclat dans un collège de La Flèche, il entre au Prytanée national militaire[2].

Naturaliste, il est attaché à la direction du cabinet d’histoire naturelle de Nantes ; il parcourt la Loire-Inférieure pour les besoins de sa fonction[3].

Il s'installe à Nantes où il écrit les récits de ses voyages. Il rencontre Émile Souvestre en 1828 et partage avec lui de longues promenades, puis Louis de Tollenare, un représentant de la théorie de Swedenborg[3].

En 1822, Édouard Richer adhère à la société linéenne de Paris. Il est également membre de la Société académique de Nantes et de Loire-Atlantique. Durant les années 1820, il est atteint de la tuberculose dont il meurt le [3].

Hommage[modifier | modifier le code]

Une école de Noirmoutier-en-l'Île porte son nom[4].

Œuvre littéraire[modifier | modifier le code]

La liste des œuvres suivantes n'est pas exhaustive[1].

  • Victor et Amélie, 1816 ;
  • Essai sur l'origine des constellations anciennes, 1818 ;
  • Voyage à l'abbaye de la Trappe de Melleray, 1819 ;
  • Voyage pittoresque dans le département de la Loire-Inférieure, 1820-1823 ;
  • L'Immortalité de l'âme, ode à M. Fouré, 1821 ;
  • De la Philosophie religieuse et morale dans ses rapports avec les lumières, 1821 ;
  • Aspect pittoresque de l'île de Noirmoutier, 1822 ;
  • Clisson, 1822 ;
  • Du genre descriptif, 1822 ;
  • Voyage à Clisson, 1823 ;
  • La Forêt du Gavre, 1824 ;
  • Le Mot de l'énigme, 1826 ;
  • Des Guérisons opérées par Mme de Saint-Amour, 1828 ;
  • De la Nouvelle Jérusalem, 1832-1835.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Édouard Richer », sur un site de la BnF (consulté le ).
  2. a et b Louis Désiré Véron, Revue de Paris, vol. 41-42, coll. « Les Silences compacts » (BNF 43318988), p. 41.
  3. a b et c « Édouard Richer », sur le site des amis d'Émile Souvestre (consulté le ).
  4. « Trois nouveaux enseignants à l'école Édouard-Richer », sur un site du quotidien Ouest-France (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Ouvrage collectif, La Baule de A à Z : petite histoire d'une grande station, La Baule-Escoublac, publication sous l’égide de la mairie, coll. « Patrimoine de La Baule », , 214 p. (ISBN 2-9512879-0-9, BNF 37046006)
  • Jean-Bernard Vighetti, La Baule et la presqu'île guérandaise : XIXe siècle, la naissance des bains de mer, t. 1, Nantes, Siloé, , 166 p. (ISBN 2-84231-255-4, BNF 39054886)

Liens externes[modifier | modifier le code]