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Wikipédia:Sélection/France d'outre-mer/Par territoire

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Guadeloupe[modifier le code]

Portrait de Théodore-Augustin Forcade.
Portrait de Théodore-Augustin Forcade.

Théodore-Augustin Forcade (né à Versailles le – décédé à Aix-en-Provence le ) est un religieux français.

Considéré comme un grand voyageur, il est tour à tour vicaire apostolique de Tōkyō (Japon) de 1846 à 1852, puis évêque de Basse-Terre (Guadeloupe) de 1853 à 1860, évêque de Nevers de 1860 à 1873 et enfin archevêque d'Aix-en-Provence de 1873 à 1885. Évêque à Nevers, il contribue à éveiller la vocation de Bernadette Soubirous dans les années 1860.

Il s'éteint à Aix-en-Provence des suites du choléra, après avoir été contaminé au contact de malades qu'il venait réconforter.

Guyane[modifier le code]

La Montagne d'Or ou mine de la Montagne d'Or est un projet d'exploitation minière d'une concession aurifère de l'Ouest de la Guyane porté par la Compagnie Minière Montagne d'Or, une co-entreprise de la société junior canadienne Columbus Gold, chargée de l'exploration, et la société russe Nordgold, chargée de l'extraction.

Coupe dans le sol de Guyane, sur la route de Cacao.
Coupe dans le sol de Guyane, sur la route de Cacao.

Le projet est contesté par des citoyens, des élus et des associations, en particulier les organisations amérindiennes et le collectif Or de question.

Nouvelle-Calédonie[modifier le code]

La baie d'Upi à l'île des Pins.
La baie d'Upi à l'île des Pins.

Les lagons de Nouvelle-Calédonie dans l'Océan Pacifique sont délimités par le plus long ensemble corallien continu du monde et à la seconde place en termes de superficie après la Grande barrière de corail le long de l'Australie.

La barrière principale, d'une longueur de 1 600 km, délimite un lagon de 24 000 km2, le plus grand du monde, d'une profondeur moyenne de 25 mètres, englobant l'archipel de la Grande Terre avec les îles de la Grande Terre, Belep, des Pins et plusieurs îles et îlots de moindre taille. Elle est entrecoupée de passes qui font communiquer le lagon avec la haute mer. Les atolls d'Ouvéa et de Beautemps-Beaupré, dans les îles Loyauté, possèdent également leur propre lagon.

Les récifs se trouvent en moyenne à 30 kilomètres de la côte, avec un maximum de 200 kilomètres aux récifs d'Entrecasteaux. Ces lagons sont un lieu foisonnant de vie sous-marine. Riches et préservés, ils abritent plus 350 espèces de coraux et quelque 1 600 espèces de poissons.

Six sites, pour une superficie totale de 15 743 km2, ont été inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO le sous le titre Les lagons de Nouvelle-Calédonie : diversité récifal et écosystèmes associés.

La Réunion[modifier le code]

L'Âme de la France en bronze dans son cadre actuel à Hell-Bourg, sur fond de montagnes et entourée de fanjans.

L’Âme de la France est le nom donné par le sculpteur français Carlo Sarrabezolles à trois statues monumentales identiques qu’il a réalisées dans trois matériaux différents durant l’entre-deux-guerres, la première en plâtre en 1921, la deuxième en pierre en 1922 et la dernière en bronze en 1930. D’une hauteur de 3,20 mètres, elles représentent une guerrière aux seins nus levant les bras vers le ciel.

Réalisée à partir du premier des trois modèles, la sculpture la plus récente est actuellement installée sur un piédestal à l’entrée d’Hell-Bourg, dans les Hauts de l’île de La Réunion, département d’outre-mer de l’océan Indien. Elle a été offerte par le député Lucien Gasparin à la commune de Salazie en 1931 et a depuis lors traversé l’histoire réunionnaise d’une façon irrégulière.

Terres australes et antarctiques françaises[modifier le code]

Base Dumont d'Urville - Dumont d'Urville.
Base Dumont d'Urville - Dumont d'Urville.

La base antarctique Dumont-d'Urville est une base scientifique française située sur l'île des Pétrels, en terre Adélie, dans l'archipel de Pointe-Géologie. Elle doit son nom à l'explorateur Jules Dumont d'Urville qui découvrit l'archipel en 1840.

La base est gérée par l'Institut polaire français Paul-Émile-Victor. Elle a été ouverte le pour remplacer la base de Port-Martin, détruite par le feu en 1952. La station peut accueillir de 30 à 40 personnes en hiver.

Sur la base se poursuivent des travaux scientifiques de portée internationale. Par exemple, en 1987, les scientifiques y effectuaient des carottages de glace prélevés à de grandes profondeurs et testés en laboratoire, des lancers de ballons pour mieux connaître les mouvements atmosphériques, des tirs de fusées à 350 km d'altitude pour l'étude de l'ionosphère.