Sara Sadik
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Sara Sadik née en 1994 est une artiste plasticienne française. Elle vit à Marseille. Elle pratique performance et vidéo.
Biographie[modifier | modifier le code]
Sara Sadik obtient, en 2018, le diplôme national supérieur d'expression plastique, à l’École des beaux-arts de Bordeaux.Elle mêle performance, vidéo, installation et photographie. Elle s'inspire de la culture populaire française notamment en questionnant les codes et représentations dans la musique, la mode, les réseaux sociaux ou la science-fiction. Elle travaille avec des jeunes des quartiers populaires. Elle valorise la diaspora maghrébine[1]. Elle aborde les questions liées à l’adolescence et aux masculinités[2],[3].
En 2020, elle réalise le film Carnalito Full Option avec des jeunes hommes d’un centre éducatif fermé. Ce film est présenté à l’exposition Manifesta 13[4].
Khtobtogone, est une pièce intimiste qui plonge le spectateur et spectatrice dans la réalité d’un jeune homme amoureux[5].
Dans Hlel Academy, elle explore les rapports et les relations sentimentales et amoureuses chez les adolescents. Hlel Academy est un centre de formation fictif qui accueille des jeunes hommes de quartiers populaires de 16 à 20 ans qui ont vécu une déception amoureuse[2].
Filmographie[modifier | modifier le code]
- Carnalito Full Option, 2020
- Khtobtogone, 2021
- Ultimate Vatos, 2022
- Crystal Zastruga, 2023
- Xenon Palace Championship, 2023
Performances[modifier | modifier le code]
- Allo Le Bled , 2019 - Palais de Tokyo, Paris
- Tu deuh la miss, 2020 - Friche Belle de Mai, Marseille
- Le cœur qui brûle, sentiments glacés, 2023 - Villa Medici, Rome
Expositions[modifier | modifier le code]
- 2020 : Manifesta 13, Stade Orange Vélodrome, Marseille
- 2022 : Real Corporeal, Gladstone Gallery, New York
- 2022 : manifesto of fragility, 16e Biennale d'art contemporain de Lyon, manifesto of fragility[6],[7]
- 2023 : Worldbuilding, Jeu vidéo et art à l'ère digitaile, curated by Hans Ulrich Obrist, Centre Pompidou, Metz
- 2023 : Open Systems : Open Worlds, Singapore Art Museum
- 2023 : Xenon Palace Championship, Luma Arles
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Costanza Spina, « Sara Sadik. La claque beurcore qui secoue l'art émergent », sur Manifesto XXI, (consulté le )
- « Sara Sadik — Hlel Academy — CAC Brétigny — Exposition », sur Slash Paris (consulté le )
- Roxana Azimi, « Sara Sadik, défricheuse de banlieue », Le Monde, (lire en ligne)
- (it) Lisa Duranton Jones, « Sara Sadik and the "beurecore" culture », sur CORRENTE Magazine, (consulté le )
- (en-GB) Farah Maakel, « Sara Sadik dépasse les frontières de notre réalité », sur The Art Momentum, (consulté le )
- Matthieu Jacquet, « Clément Cogitore, Sara Sadik, Jeremy Shaw... que réserve la 16e Biennale de Lyon ? », sur Numéro Magazine (consulté le )
- « Art contemporain », sur Biennale de Lyon (consulté le )