Payzac (Ardèche)
Payzac | |||||
Mairie de Payzac. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ardèche | ||||
Arrondissement | Largentière | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Beaume-Drobie | ||||
Maire Mandat |
François Coulange 2020-2026 |
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Code postal | 07230 | ||||
Code commune | 07171 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
535 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 39 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 27′ 16″ nord, 4° 09′ 14″ est | ||||
Altitude | 400 m Min. 188 m Max. 619 m |
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Superficie | 13,7 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton des Cévennes ardéchoises | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Payzac est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation et description[modifier | modifier le code]
Payzac est une petite commune à vocation essentiellement rurale rattachée à la communauté de communes du Pays Beaume-Drobie, laquelle est située dans la partie méridionale du département de l'Ardèche, le siège étant fixé à Largentière.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
Climat[modifier | modifier le code]
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 200 mm, avec 7,9 jours de précipitations en janvier et 4,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lablachère Drome », sur la commune de Lablachère à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 142,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Environnement[modifier | modifier le code]
La commune de Payzac est environnée de bois et parcourue de vignes, ce qui isole visuellement les différents quartiers les uns des autres.
Au cours des dernières décennies, l'activité agricole s'est réduite dans la région et de nombreux propriétaires terriens et éleveurs ont cessé leur activité. Les champs, laissés à l'abandon, ont peu à peu été absorbés par la forêt alentour, et les terrasses, qui autrefois sculptaient les collines, ont disparu sous les arbres. La forêt, jadis essentiellement composée de chênes et de châtaigniers, a vu au cours du siècle dernier ces derniers remplacés par des pins, dont la récente prolifération est due à l'ancienne activité minière de la région : ils servaient en effet à construire les galeries.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Payzac est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].
La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (71,4 %), zones agricoles hétérogènes (24,8 %), prairies (3,7 %), zones urbanisées (0,2 %)[12].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]
- Brès
- Les Fabres
- Les Chanels
- Sarremejane
- Barsac
- Le Mont
- La Librette
- La giralde
- Le Mazert
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]
Risques sismiques[modifier | modifier le code]
L'ensemble du territoire de la commune de Payzac est situé en zone de sismicité no 2 dite faible (sur une échelle de 5), comme la plupart des communes situées sur le plateau et la montagne ardéchoise, mais cependant en limite de la zone de sismicité no 3, dite modérée, située plus à l'est et correspondant la vallée du Rhône[13].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 2 | Sismicité faible | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
La région a été peuplée très tôt, comme l'atteste le site de la Pierre Plantée, mégalithe située aux alentours de Payzac et témoignant d'une présence celte.
L'église du village[15] et quelques anciens quartiers permettent quant à eux d'affirmer que le village existait déjà au Moyen Âge.
Payzac et ses environs furent le lieu de différents actes de brigandage entre 1780 et 1800.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].
En 2021, la commune comptait 535 habitants[Note 2], en augmentation de 4,9 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Médias[modifier | modifier le code]
La commune est située dans la zone de distribution de deux organes locaux de la presse écrite :
- L'Hebdo de l'Ardèche, journal hebdomadaire français basé à Valence et couvrant l'actualité de tout le département de l'Ardèche ;
- Le Dauphiné libéré, journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition d'Aubenas et Privas-Vallée du Rh
Cultes[modifier | modifier le code]
L'église paroissiale et les membres de la communauté catholique qui résident dans la commune de Payzac sont rattachés à la paroisse Sainte Thérèse des Cévennes, elle-même rattachée au diocèse de Viviers[23].
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
- Le festival de la Pleine Lune[24], qui a lieu en juillet sur 15 jours depuis 1998.
Économie[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]
Église Saint-Pierre-aux-Liens[modifier | modifier le code]
[25] Construite sur une éminence[Note 3], l'église Saint-Pierre-aux-Liens du Moyen Âge[Note 4] a honorablement résisté à l'usure du temps. Elle doit son bon état de conservation à la qualité des pierres, des lauzes qui la recouvrent, mais aussi, sans aucun doute, aux capacités techniques de ses bâtisseurs. Du pourtour de l'église, on distingue les clochers de Joyeuse, Lablachère et Notre-Dame de Bon Secours. On aperçoit également, dans le lointain, le rocher de Sampzon, proche des gorges de l'Ardèche.
L'édifice présente des parties romanes du XIIe siècle[Note 5] et gothiques des XVe et XVIe siècles[Note 6] ainsi qu'un clocher-mur du XVe siècle. La première mention documentée de l'église figure dans le cartulaire de l'abbaye bénédictine Saint-Chaffre du Monastier (Haute-Loire) qui fait état des possessions de ce monastère en 1175. Aux Archives départementales de la Lozère (H 80), figure l'extrait du procès verbal du 5 mai 1735, du chapitre général de l'Ordre de Cluny arrêté le 20 septembre 1738 par Henri Oswald, cardinal d'Auvergne, supérieur général de l'Ordre, et enregistré par le Grand Conseil du Roi, le 15 novembre 1738. Parmi les 8 provinces, on note « la province du Monestier », avec l'abbaye du Monestier-Saint-Chaffre (30 religieux) et ses dépendances dont le prieuré de Langogne, conventuel (imposé pour 55 livres) et les dépendances de celui-ci : le prieuré simple de Saint-Clément -actuellement sur la commune de Pradelles-Haute-Loire- (8 livres) et celui de Peysac -actuellement Payzac, Ardèche- (20 livres). L'imposition totale se monte à 692livres et 10 sols.
La maçonnerie est faite de très belles pierres de taille en grès ocre, rose et gris extraites dans une carrière locale, taillées et disposées avec soin en moyen appareil[Note 7]. Un grand nombre de ces pierres portent les marques des tâcherons qui les ont façonnées. De remarquables exemplaires de ces signatures, gravées dans la pierre en vue de la rémunération des ouvriers, sont encore visibles dans les murs extérieurs sud-ouest et de l'abside. L'église de Payzac est orientée, comme la plupart des églises latines, le chevet tourné vers l'est, la façade tourné vers l'ouest.
Chapelle funéraire Notre-Dame-des-Sept-Douleurs[modifier | modifier le code]
La chapelle funéraire Notre-Dame-des-Sept-Douleurs est un caveau surmonté d'une chapelle (consacrée en 1860) appartenant à la famille Chaurand résidant au château des Chanels. Jean-Dominique-Bruno-Amand Chaurand[26], baron héréditaire des États pontificaux, a fait édifier ce tombeau sur un terrain privé qui était situé à l'extrémité du cimetière, dans l'axe de l'autel de l'église paroissiale. L'architecte lyonnais Pierre Bossan, auteur de nombreuses églises et basiliques dont la basilique Notre-Dame de Fourvière et la basilique Saint-Régis de Lalouvesc en a dessiné les plans et sa construction s'est échelonnée de 1852 à 1865.
La statuaire et les motifs en terre cuite des onze premières stations du chemin de croix semi-circulaire sont l'œuvre du sculpteur lyonnais Joseph-Hugues Fabisch à qui l'on doit notamment la Vierge dorée de la chapelle de la basilique Notre-Dame de Fourvière à Lyon et la Vierge à l’enfant de la basilique de l'Immaculée-Conception de Lourdes, en marbre de Carrare, d'une hauteur 183 centimètres. La douzième station, sur le toit, glorifie le Christ en croix entouré de sa mère et de son ami Jean ; la treizième est une pietà placée dans le tympan du portail; la quatorzième et dernière représente un gisant du Christ installé sous l'autel. Les grilles dressées entre les stations illustrent d'autres scènes de la Passion du Christ[27].
En 2017, les onze premières stations du chemin de croix ont été remplacées par des œuvres modernes.
-
Chapelle, calvaire et chemin de croix.
-
Privilège pontifical.
Église Saint-Hippolyte[modifier | modifier le code]
- Située sur le hameau de Brès.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- François-Clément Privat de Garilhe
- Jean-Dominique-Bruno-Amand Chaurand[28],[29]. Baron pontifical, député de l'Ardèche de 1871 à 1876.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Payzac (Ardèche) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Élévation de terrain.
- relevant encore aujourd'hui de l'évêché de Viviers
- Nef, chœur, abside
- Chapelles latérales
- 20 à 30 cm d'épaisseur
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Payzac et Lablachère », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lablachère Drome », sur la commune de Lablachère - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lablachère Drome », sur la commune de Lablachère - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
- Préfecture du Rhône, page sur les risques sismiques
- Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
- « Patrimoine d'Ardèche : Église de Payzac », sur patrimoine-ardeche.com (consulté le ).
- Les Beauzons
- « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
- Liste des maires de l'Ardèche [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Site ardeche.catholique.fr, page sur la paroisse « Sainte Thérèse des Cévennes ».
- festival de la Pleine Lune
- Texte de Pierre Mélot, voir www.beauzons.com.
- Jean-Dominique-Bruno-Amand Chaurand
- Extrait du texte de Pierre Mélot, voir www.beauzons.com.
- M. Bachelin-Deflorenne, Etat present de la noblesse francaise contenant, 965 p. (ISBN 978-5-87256-266-5, lire en ligne), p. 813.
- « Amand, Dominique, Bruno Chaurand », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Payzac sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Communauté des Beauzons
- Résultats des élections cantonales de 2004 dans le canton de Joyeuse