Pastèque (symbole palestinien)

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Peinture murale à Barcelonne (2024).

La pastèque est un symbole de l'expression publique des Palestiniens dans les manifestations et les œuvres d'art représentant la lutte contre l'occupation israélienne dans les territoires palestiniens.

Historique[modifier | modifier le code]

En 1967, lors de la guerre des Six Jours, Israël a interdit d'afficher le drapeau de la Palestine constitué de quatre couleurs : vert, rouge, noir et blanc. Pour contourner cette interdiction, la pastèque devient un des symboles de l’identité palestinienne à partir de 1980[1].

Un article du New York Times de 1993 évoque brièvement des arrestations liées au transport du fruit[2].

Depuis la pastèque est devenue un moyen d'afficher un soutien à la cause palestinienne. L’émoji de la pastèque, créée en 2015 pour les smartphones, permet aux internautes de contourner les algorithmes qui censurent le soutien aux palestiniens sur les réseaux sociaux[1].

En janvier 2023, le ministre israélien Itamar Ben-Gvir, décide de faire retirer le drapeau palestinien des espaces publics considérant qu'il s'agit d'un « soutien au terrorisme ». Des représentations de pastèques sont alors utilisées lors des manifestations de l'opposition israélienne[3].

Les artistes palestiniens utilisent la représentation de la pastèque « comme une métaphore du drapeau palestinien » et ainsi tentent d'échapper à la censure israélienne[4].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Léa Masseguin, « Contournement. Comment la pastèque est devenue un symbole de solidarité avec les Palestiniens », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. (en) Alejandra Chaves, « How the watermelon became a symbol of Palestinian resistance », The National (Abou Dabi),‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. Selin Girit, « Confilt israélo-palestinien : comment les pastèques sont devenues un symbole palestinien ? », BBC News Afrique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (en) Miriam Berger, « Why Palestinians are uniting around watermelon emoji », The Washington Post,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Article connexe[modifier | modifier le code]