Maurice Henri Chevrel
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Maurice Henri Chevrel est né le à Paris 17e[1] et décédé le à La Baule-Escoublac (Loire Atlantique). Il épouse Marie Edvige Joséphine Olivier, née en 1890 à Arbois (Jura) le 14 avril 1925 à Besançon.
Fils d’un marchand de vin parisien[1] Arsène Francois Chevrel originaire de l’Orne, il s'installe à La Baule-Escoublac et exerce comme médecin de ville.
Pendant la période dite « poche de Saint-Nazaire » il a été médecin inspecteur de la santé. Il est le seul représentant autorisé officiellement auprès des services sanitaires allemands[2],[3].
Médecin à La Baule-Escoublac[modifier | modifier le code]
Médecin à La Baule-Escoublac, il s'est installé avenue des Bouleaux[4].
Il a été l’acteur d’un incident malheureux. Lors d’une sortie nocturne pour se rendre chez un patient, le docteur Chevrel roule sur le corps d’un homme étendu sur la chaussée le : Gustave Baratier. Le docteur le transporte d'urgence à l'hôpital de Saint-Nazaire, où il décède de ses blessures. Il semble qu’il ait été écrasé par plusieurs voitures avant celle du docteur Chevrel vu le nombre important de fractures constatées[4].
En 1933, il reçoit la médaille d’honneur (de bronze) de l’Assistance publique[5].
Il est conseiller municipal de 1935 à 1940. Il est membre des commissions halles et marchés, hygiène et salubrité, de la commission scolaire et délégué au Bureau de bienfaisance de la ville de la Baule-Escoublac[6]. Il est réélu en 1941[7].
Le docteur Maurice Chevrel est nommé au grade de Médecin aide major de 1re classe à dater du [8] et capitaine du Service de santé des armées en réserve maintenu dans son affectation le [9].
Rôle pendant la Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
Le docteur Maurice Chevrel a été président de la Croix-Rouge de la Baule et de la presqu’île Guérandaise à partir de 1941 jusqu'à son décès en 1954[10]. Au moment de la poche de Saint-Nazaire, le docteur Chevrel a pris la direction de l’organisation des secours en faisant faire l’inventaire des besoins et en allant à deux reprises aux travers des lignes de front pour contacter les forces alliées et les autorités de la Croix-Rouge internationale. Il fut nommé président de la commission de santé dans la poche de Saint-Nazaire sous le contrôle de la Croix Rouge internationale. Pendant toute la durée de l’encerclement, il a permis l’approvisionnement en nourriture, médicaments et besoins de santé nécessaire aux quelque 130 000 personnes civiles encerclées avec les Allemands[10].
Il a été décoré de la médaille des épidémies[2]. Il a été fait chevalier de la Légion d’honneur au titre du service de santé des armées en 1949[11],[2].
La municipalité de la Baule-Escoublac a donné son nom à une avenue le [2].
Références[modifier | modifier le code]
- Registre des naissances de la ville de Paris (17e) cote V4E_07340 consulté sur Ancestry le 14 novembre 2022
- https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/la-baule-44500/la-baule-qui-etait-le-docteur-chevrel-qui-a-donne-son-nom-au-boulevard-d-entree-de-ville-86d44abc-c6e8-11ec-a959-908096d3998a
- L'Association de Recherches et d'Études sur le mouvement ouvrier dans la Région de Saint-Nazaire, La Poche de Saint-Nazaire, du 4 août 1944 au 11 mai 1945, L'Association de Recherches et d'Études sur le mouvement ouvrier dans la Région de Saint-Nazaire (lire en ligne), cahier n° 2
- « La Baule Un homme gisait sur la route », L'Ouest-Éclair, , p. 6
- « Médaille d'honneur de l'Assistance publique », L'Ouest-Éclair, , p. 4
- « La Baule Conseil Municipal », L'Ouest-Éclair, , p. 7
- « La Baule La composition du conseil municipal », La Presqu'île guérandaise, , p. 2 (lire en ligne)
- « Nomination Armée territoriale, Service de santé des armées », Journal officiel de la République française, , p. 2655
- Journal officiel de la République française,
- « La Baule Loire Inférieure Décès du Docteur Chevrel », Vie et Bonté, , p. 17 (lire en ligne)
- « Décret du 3 octobre 1949 portant promotion et nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur », Journal Officiel de la République Française, , p. 10343 (lire en ligne)
