Macheren
Macheren Petit-Ebersviller | |
Église Saint-Thomas à Macheren. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Forbach-Boulay-Moselle |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Saint-Avold Synergie |
Maire Mandat |
Jean Meketyn 2020-2026 |
Code postal | 57730 |
Code commune | 57428 |
Démographie | |
Gentilé | Macherenois |
Population municipale |
2 802 hab. (2021 ) |
Densité | 165 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 06′ 09″ nord, 6° 46′ 37″ est |
Altitude | Min. 217 m Max. 332 m |
Superficie | 16,95 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Saint-Avold (partie française) (banlieue) |
Aire d'attraction | Saint-Avold (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Avold |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
modifier |
Macheren [maʃʁən] est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est. Elle est localisée dans la région naturelle du Warndt et dans le bassin de vie de la Moselle-Est.
Géographie[modifier | modifier le code]
Accès[modifier | modifier le code]
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Écarts et lieux-dits[modifier | modifier le code]
- Moulin-Neuf (anciennement Ney-Muhl[1]) ;
- Petit-Ebersviller ; Lenzviller.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Nied Allemande, la Rosselle, le ruisseau Maimattbach et le ruisseau Noterbach[Carte 1].
La Nied allemande, d'une longueur totale de 57,9 km, prend sa source dans la commune de Guenviller et se jette dans la Nied à Condé-Northen, après avoir traversé 23 communes[2].
La Rosselle, d'une longueur totale de 32,8 km, prend sa source dans la commune de Boucheporn traverse treize communes françaises puis, au-delà de Petite-Rosselle, poursuit son cours en Allemagne où elle se jette dans la Sarre[3].
Gestion et qualité des eaux[modifier | modifier le code]
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin Houiller ». Ce document de planification, dont le territoire est approximativement délimité par un triangle formé par les villes de Creutzwald, Faulquemont et Forbach, d'une superficie de 576 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[4]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[5].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Nied Allemande et du ruisseau la Rosselle, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité. Ainsi en 2020, dernière année d'évaluation disponible en 2022, l'état écologique du ruisseau la Rosselle était jugé médiocre (orange)[Carte 2].
Climat[modifier | modifier le code]
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 850 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Seingbouse », sur la commune de Seingbouse à 7 km à vol d'oiseau[8], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Macheren est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Avold (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 6 communes[16] et 34 169 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Avold (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 28 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (45,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (45,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,2 %), prairies (27,9 %), terres arables (13,1 %), zones urbanisées (10,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie[modifier | modifier le code]
- Macheren : Machera (1121), Makre (1289), Makara (1334), Macheren (1365), Macheren by Hombürg (1485), Maizière-lez-Hombourg (1490), Machern (1594), Macher (1595), Maikerne (1611), Makeren (1751)[22]. Toponymie similaire avec Macker et Machern.
- Lenzviller : Lensviller et Lentzwiller (1693), Lentzwiller (1698), Linsweiller (1756), Linsviller (carte Cassini), Leinswiller (carte de l'état-major), Lentzwiller-Hoff[22].
Histoire[modifier | modifier le code]
- D'apres Augustin Calmet, le nom de Macheren est l'équivalent allemand du latin maceriae et du français maizieres[23]. Le mot latin signifie « muraille »[23], « mur en pierre sèche»[24], ou encore « ruine ».
- Dépendait de l’ancienne province de Lorraine, de la châtellenie de Hombourg.
- Petit-Ébersviller était anciennement le chef-lieu d'une paroisse de l'archiprêtré de Saint-Avold, qui dépendait de l'abbaye de Wadgassen (Prémontrés).
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].
En 2021, la commune comptait 2 802 habitants[Note 4], en diminution de 0,46 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Édifices religieux[modifier | modifier le code]
-
Église Saint-Étienne à Petit Ebersviller
-
Chapelle Notre-Dame-de-Lorette à Lenzviller.
-
Église Saint-Jean-Bosco quartier Le Wenheck.
-
Chapelle Bour à Moulin-Neuf.
-
Chapelle heiligenbronn.
- Église paroissiale Saint-Thomas à Macheren, reconstruction de l’église 3e quart XVIIIe siècle à l’emplacement d’une chapelle détruite en 1758
- Église paroissiale Saint-Étienne à Petit Ebersviller, reconstruite en 1752, à l’emplacement d’un édifice de 1676
- Chapelle Notre-Dame-de-Lorette à Lenzviller, construite au XVIIe siècle ; agrandie ou reconstruite début XVIIIe siècle ; restaurée au XXe siècle
- Église Saint-Jean-Bosco quartier Le Wenheck [quartier partagé avec la commune de Saint-Avold].
- Chapelle à Moulin-Neuf, construite vers 1910 pour la famille Bour, à la suite d’un vœu, cet édifice abritait des statues anciennes qui ont hélas disparu : une statue de saint Florent, une autre de saint Benoit et une très belle Vierge à l'Enfant.
- Chapelle Heiligenbronn daté 1779, située à l'écart de la route qui va de Moulin-Neuf à Petit-Ebersviller, avant le pont du chemin de fer. Construit sur un terrain en pente et entouré d'arbres, élevé à l’emplacement d’une source, aujourd'hui tarie, près de laquelle on a découvert des fragments de sculptures antiques (statue de la déesse Diane) ; abrité par un oratoire, dédié à saint Fiacre et à saint Fridolin. Remplace peut-être une chapelle plus ancienne. Aujourd'hui à l'abandon, la chapelle était autrefois lieu de pèlerinage car on prêtait des vertus médicales aux eaux de la "Sainte source" dite aussi "Bonne-Fontaine".
- Oratoire de la Trinité XVIIIe siècle, à Moulin-Neuf.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Joseph Marie-Pierre Théophile Thirion (1872 à Macheren - 1919 à Tinfan), missionnaire et collecteur botanique.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Blason | Parti : au 1er d'azur semé de billettes d'or au lion couronné du même brochant sur le tout, au 2e d'argent à la fasce de gueules. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Liste des communes de la Moselle
- La rivière Rosselle
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Macheren » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- Administration générale des postes, Dictionnaire des postes aux lettres, contenant les noms des villes, communes et principaux lieux habités de la France, Paris, Imprimerie Royale, 1845.
- Sandre, « la Nied Allemande »
- Sandre, « la Rosselle »
- « SAGE Bassin Houiller », sur gesteau.fr (consulté le ).
- « Les SDAGE des districts Rhin et Meuse (2022-2027) », sur eau-rhin-meuse.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Macheren et Seingbouse », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Seingbouse », sur la commune de Seingbouse - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Seingbouse », sur la commune de Seingbouse - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Avold (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Avold (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
- Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Bulletin de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Metz, 1866
- dicolatin.com
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.