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Joachim Lafosse

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Joachim Lafosse
Description de cette image, également commentée ci-après
Joachim Lafosse en décembre 2010.
Naissance (49 ans)
Uccle (Belgique)
Nationalité Drapeau de la Belgique Belge
Profession Réalisateur et Scénariste
Films notables Élève libre
Nue Propriété
À perdre la raison
L'Économie du couple

Joachim Lafosse, né à Uccle le , est un réalisateur et scénariste belge.

Biographie[modifier | modifier le code]

Issu de la grande bourgeoisie flamande[1], Joachim Lafosse poursuit des études de réalisation de 1997 à 2001 à l'Institut des arts de diffusion[2] ; son film de fin d'études Tribu[2] remporte plusieurs prix dont celui du meilleur court métrage au festival du film francophone de Namur[3] en 2001.

En 2005, il participe à l’Atelier du festival de Cannes, avec son projet Révolte intime.

Ça rend heureux, récompensé du grand prix au festival Premiers Plans d'Angers 2007, est un long métrage racontant l'histoire de Fabrizio, un cinéaste au chômage qui décide de faire un nouveau film en dépit de ses maigres moyens financiers et une vie privée difficile. Ce film est en partie inspiré de l'expérience du réalisateur[4]. En France, le film sort en salles quelques mois après son second long métrage, Nue Propriété (sélectionné en compétition à la Mostra de Venise 2006), avec Isabelle Huppert, Jérémie et Yannick Renier.

Autre activité[modifier | modifier le code]

Il est intervenant au Conservatoire royal de Mons.

Analyse[modifier | modifier le code]

Son cinéma s'intéresse à « la sphère privée et ses limites[3] ». La traduction de ses titres de films en anglais souligne cet aspect : Folie privée (2004), Nue propriété (2006) et Élève libre (2008) sont respectivement traduits par Private Madness, Private Property et Private Lessons[3].

« À moi, on me donne une caméra et je filme exactement ce qu’on ne montre pas : les moments où l’on se dispute, où il y a des bagarres, des tensions. »

— Joachim Lafosse en 2010[3]

Accusations de harcèlement[modifier | modifier le code]

Le , Libération publie une enquête dans laquelle plusieurs collaborateurs du cinéaste dénoncent des méthodes « pouvant relever du harcèlement moral ou sexuel[5],[6]. »

Filmographie[modifier | modifier le code]

Récompenses et distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Nominations[modifier | modifier le code]

Participations événementielles[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Voir sur cinemur.fr (consulté le 2 avril 2019).
  2. a et b « Portrait sans tabou de Joachim Lafosse », article de La Libre Belgique du 9 février 2017.
  3. a b c d e f g h i j k l et m [PDF] « 10 réalisateurs, 10 ans de cinéma belge francophone », dossier sur le site Wallonie-Bruxelles International, 2010.
  4. Voir sur Cinemapolis.
  5. Arthur Cerf et Johanna Luyssen, « Joachim Lafosse, un "système d’emprise" derrière les caméras », sur Libération (consulté le ).
  6. « "L'un des pires tournages de ma vie" : Virginie Efira dénonce les abus du réalisateur Joachim Lafosse » sur madame.lefigaro.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Presse[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

  • Luc Jabon, Au-delà des mots, le cinéma de Joachim Lafosse (documentaire), RTBF, 60 min, 2016 (voir article ci-dessus).

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]