Histoire du Haut-Rhin
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(81 ans)
–
(21 ans)
– en cours
(80 ans)
Statut | Département français |
---|---|
Chef-lieu | Colmar |
Région |
Alsace (-) Grand Est (depuis ) Collectivité européenne d'Alsace (depuis ) |
Création du département en application de la loi du 22 décembre 1789 et fin de la province d'Alsace | |
Réunion de la république de Mulhouse à la France et attribution de ses territoires au Haut-Rhin | |
Rattachement du département du Mont-Terrible au Haut-Rhin (loi du 28 pluviôse an VIII) |
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Perte de territoires au profit de la Confédération suisse (traité de Paris) |
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Rattachement à l'Empire allemand et création du district de Haute-Alsace au sein de l'Alsace-Lorraine (traité de Francfort) |
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Fin de la Première Guerre mondiale et formation de conseils d'ouvriers et de soldats en Alsace-Lorraine | |
Mise en place de l'administration française en Alsace-Lorraine | |
Rattachement à la France (traité de Versailles) |
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Mise en place de l'administration allemande en Alsace et annexion de fait par l'Allemagne nazie | |
Nomination d'un commissaire de la République par le gouvernement français pour administrer le Haut-Rhin | |
Libération de Colmar | |
Capitulation allemande et fin de la Seconde Guerre mondiale |
Entités précédentes :
L'histoire du Haut-Rhin est celle du département français du Haut-Rhin, créé le en application de la loi du 22 décembre 1789 et du décret du . Son territoire correspond à la partie sud de la province d'Alsace, à savoir la Haute-Alsace historique.
Le traité de Francfort attribue une grande partie du département à l'Empire allemand en . Devenu le district de Haute-Alsace (en allemand : Bezirk Oberelsass), le Haut-Rhin est recréé à l'issue de la Première Guerre mondiale lors de son rattachement à la France.
Annexé par l'Allemagne nazie en , il réintègre le territoire français à la Libération en . Il est inclus dans la région Alsace entre et . Le Haut-Rhin fait actuellement partie de la région Grand Est. En , il a fusionné avec le Bas-Rhin pour former la collectivité européenne d'Alsace. Le département continue cependant d'exister en tant que circonscriptions administratives de l'État.
Révolution Française[modifier | modifier le code]
Le département du Haut-Rhin est créé le . Il comprend les districts de Colmar, Altkirch et Belfort, et a comme chef-lieu Colmar[1]. De à : les 3 districts du département du Haut-Rhin fournirent 6 bataillons de volontaires nationaux et 3 compagnies[réf. nécessaire].
En , à la suite de la disparition des districts[2], le département est maintenant composé de 31 cantons[N 1].
En 1798, Mulhouse, alors alliée à la Confédération suisse, vote sa Réunion à la République française, qui a lieu le , à l'époque du Directoire[3]. La Stadtrepublik Mülhausen devient la commune de Mulhausen et sera rattachée au Haut-Rhin. En 1800, le département absorbe entièrement le département du Mont-Terrible. Dans la même année, les arrondissements de Colmar, Altkirch, Belfort, Delémont et Porrentruy sont créés.
Du Premier Empire à la chute du Second[modifier | modifier le code]
En 1814, le département perd les territoires qui avaient fait partie du Mont-Terrible, cédés à la Suisse, à l’exception l'ancienne principauté de Montbéliard (qui formait à l'époque 2 cantons, Audincourt et Montbéliard).
En 1816, le Montbéliard et Audincourt sont rattachées au Doubs.
Dans l'Empire allemand au troisième Reich[modifier | modifier le code]
Sous l'Empire allemand[modifier | modifier le code]
Dans la Troisième République[modifier | modifier le code]
Durant la Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
Époque contemporaine[modifier | modifier le code]
En 1956, le département est inclus dans la région Alsace nouvellement créée.
Les Haut-Rhinois votent majoritairement "non" au Référendum sur la Collectivité territoriale d'Alsace du et rejettent de la création d'une collectivité unique en Alsace par fusion de la région Alsace et des deux départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin. Mais le , le Bas-Rhin et le Haut-Rhin fusionnent finalement au sein de la collectivité européenne d'Alsace. En revanche, les deux circonscriptions administratives et leurs préfectures sont maintenues.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- A savoir, le canton d'Altkirch, Ammerschwihr, Belfort, Colmar, Dannemarie, Delle, Eguisheim, Ensisheim, Fontaine, Giromagny, Habsheim, Hirsingue, Horbourg, Huningue, Landser, Lutterbach, Sainte-Marie-aux-Mines, canton de Masevaux, Munster, Neuf-Brisach, Ferrette, Ribeauvillé, Riquewihr, Rouffach, Saint-Amarin, Sainte-Croix-aux-Mines, Lapoutroie, Cernay, Soultz, Thann et Turckheim
Références[modifier | modifier le code]
- France. Sovereign (1774-1792 : Louis XVI) et France. Sovereign (1774-1792 : Louis XVI), Lettres-patentes du roi : sur décrets de l'Assemblée nationale, des 15 janvier, 16 et 26 février 1790 ; qui ordonnent la division de la France en quatre-vingt-trois départemens ; données à Paris, le 4 mars 1790., A Paris : De l'Imprimerie nationale,, (lire en ligne)
- Marie-Vic Ozouf-Marignier et Nicolas Verdier, « Les mutations des circonscriptions territoriales françaises.Crise ou mutation ? », Mélanges de l’École française de Rome - Italie et Méditerranée modernes et contemporaines, nos 125-2, (ISSN 1123-9891, DOI 10.4000/mefrim.1462, lire en ligne, consulté le )
- « Traité de réunion de la république de Mulhausen à la république française - Wikisource », sur fr.wikisource.org (consulté le )